En Janvier il a jouer la provocation en disant en substance que les camps de concentration n'était qu'un détail de l'histoire!!! Un détail!! Un détail!!!!! Non mais un détail!!! Combien de personnes sont mortes là bas?? Combien de personnes ont perdu un proches?? Combien de personnes ont vu leur vie se briser?? Combien de personnes en souffre encore?? Ce détail de l'histoire à pris la dignité de trop de personne pour n'être qu'un détail!!!
"Chassez le naturel, il revient au galop. Jean-Marie Le Pen ne se départira jamais de ses vieilles amitiés néo-nazis et antisémites. (...) En livrant sa réécriture de l'histoire de la Second Guerre mondiale dans un hebdomadaire d'extrême droite, révisionniste et négation niste, Jean-Marie Le Pen veut faire parler de lui. Et, comme d'habitude, il choisi le terrain de la provocation. Nier les crimes nazis, alors que l'on célèbre le 60ème anniversaire de la libération des camps de concentration fait partie de son "plan média".C'est ignoble et insultant pour les victimes, mais bien dans l'esprit du personnage.D'une part parce que le leader d'extrême-droite exprime là ses "opinions" profondes, d'autre part parce que de tels déclarations lui permettent d'exister, alors qu'il était sorti du champ politique. Alors, en parler ou pas? Oui, pour, sans cesse, dénoncer cette ignominie." Gilles Dauxerre La Provence
OU encore :
D’un détail l’autre, Jean-Marie Le Pen revient à dates fixes servir d’une langue châtiée ses tristes marottes et occuper un terrain médiatique qui se dérobe. Fidèle à sa tactique, quand il sent que l’intérêt à son endroit retombe, il remet le couvert, révise et caviarde des chapitres entiers de l’histoire et de la seconde guerre mondiale, opère quelques oublis sélectifs de son cru et offense la mémoire de millions d’anciens combattants et de juifs déportés. Il rejoint, tout simplement, les pires arguments de négationnistes et de néonazis patentés." Jacques Gantié Nice Matin
Source : Yahoo actualité : http://fr.news.yahoo.com/050113/295/47vqd.html
Et là c'est pas moi qui le dit.[/quote]
Il n'empêche que si tu ne dis pas TU COLPORTES !
Et toi et quelques-uns êtes très mal informé. Ce que Le Pen qualifiait de détail, SUITE A UNE QUESTION D'UN JOURNALISTE, c'est la façon dont les gens sont morts. Il ajoutait plus tard :
"Si vous prenez un livre de 1 000 pages sur la seconde guerre mondiale, il ne consacrera que 2 pages aux camps de concentration et 10 à 15 lignes aux chambres à gaz. C'est ce que j'appelle un détail."
D'ailleurs De Gaulle ne parle jamais des chambres à gaz dans ses mémoires de guerre. On devrait donc dire qu'il les considérait comme au plus un détail, non ?
Les vrais propos :
L'affaire du « détail », traitée par Roger Holeindre dans « A tous ceux qui n'ont rien compris ».
(...)A quelque temps de là, une autre affaire, colossalement montée en mayonnaise, avait fait grand bruit.
Le dimanche 13 septembre 1987, de 18 h 15 à 19 h 30, Jean-Marie Le Pen était l'invité du Grand Jury R.T.L.-Le Monde. Comme de bien entendu, une fois de plus, le leader du Front National eut davantage à se justifier sur tel ou tel point d'Histoire qu'à répondre simplement, comme on le demande aux autres hommes politiques.
Voici, venant directement des services de presse de S.C.P.-R.T.L. (22 bis rue Bayard à Paris), le texte exact de l'émission, tout du moins la partie qui eut les échos que l'on sait:
M. LE PEN ET LE GÉNOCIDE JUIF
Olivier Mazerolle. Beaucoup de gens considèrent que vous êtes raciste ; vous avez d'ailleurs fait de nombreux proúcès que vous avez gagné sur ce thème. Condamnez-vous les thèses de MM. Faurisson et Roques selon lesquelles les chambres à gaz n'auraient pas existé dans les camps de concentration ? Je vous pose la question parce que, lors de la manifestation pour la fête de Jeanne d'Arc organisée par le Front National en mai dernier, il y avait dans le cortège des jeunes gens au crâne rasé - je ne dis pas qu'ils ont été convoúqués par vous - qui distribuaient des tracts sur lesquels était écrit que les chambres à gaz n'avaient pas existé.
M. Le Pen. D'abord, Jeanne d'Arc n'appartient à personne, mais à tous les Français. Je ne suis pas le responsable de l'orúganisation de la fête de Jeanne d'Arc. J'y convoque les gens du Front National. Je suis d'ailleurs étonné de voir que cerútaines émissions de télévision, par exemple Sept sur Sept, n'ont pas hésité à découper le défilé du Front National pour y insérer le défilé d'une autre formation passée une heure et demie après, ce qui est une escroquerie morale. Cela partiúcipe de la même désinformation. Moi, je ne suis pas responúsable des gens qui se promènent dans la rue, ni de l'opinion qu'a telle ou telle personne, sur tel ou tel sujet.
Olivier Mazerolle. Sur le fond, que pensez-vous des thèses de MM. Faurisson et Roques ?
M. Le Pen. Je ne connais pas les thèses de M. Faurisson ni de M. Roques. Mais quelles que soient ces thèses, et quelles que soient celles développées intellectuellement, je suis un partisan de la liberté de l'esprit. Je pense que la vérité a une force extraordinaire qui ne craint pas les mensonges ou les insinuations. Par conséquent, je suis hostile à toutes les formes d'interdiction et de réglementation de la pensée. Nous avons un Code pénal qui s'applique si les gens violent la loi.
Tout ce que nous savons sur l'histoire des guerres nous apprend qu'un certain nombre de faits ont été controversés et discutés. Il a fallu cinquante ou soixante ans pour savoir ce qu'il était arrivé exactement au Lusitania. Je suis pasúsionné par l'histoire de la Deuxième Guerre mondiale. Je me pose un certain nombre de questions. Je ne dis pas que les chambres à gaz n'ont pas existé. Je n'ai pas pu moi-même en voir. Je n'ai pas étudié spécialement la question. Mais je crois que c'est un point de détail de l'histoire de la Deuxième Guerre mondiale.
Paul-Jacques Truffaut. Six millions de morts, c'est un point de détail ?
M. Le Pen. Six millions de morts ? Comment ?
Paul-Jacques Truffaut. Six millions de Juifs morts penúdant la Seconde Guerre mondiale, vous considérez que c'est un point de détail ?
M. Le Pen. La question qui a été posée est de savoir comúment ces gens ont été tués ou non.
Paul-Jacques Truffaut. Ce n'est pas un point de détail !
M. Le Pen. Si, c'est un point de détail de la guerre. Voulez-vous me dire que c'est une vérité révélée à laquelle tout le monde doit croire, que c'est une obligation morale ? Je dis qu'il y a des historiens qui débattent de ces questions.
Paul-Jacques Truffaut. Une immense majorité d'histoúriens et quelques autres l'ont dit et prouvé.
Olivier Mazerolle. Vous-même, monsieur Le Pen, considéúrez-vous qu'il y eut un génocide juif par les chambres à gaz ?
M. Le Pen. Il y eut beaucoup de morts, des centaines de milliers, peut-être des millions de morts juifs et aussi des gens qui n'étaient pas juifs.
Je suis étonné de devoir, à chaque émission de télévision et de radio, répondre à des questions qui prennent une forme inquisitoriale.
Olivier Mazerolle. Pas du tout !
M. Le Pen. ... Et qui sont toujours les mêmes : est-ce que vous croyez à ceci ? Êtes-vous d'accord avec M. Untel quand il dit cela ? Moi, je suis Jean-Marie Le Pen, j'écris et je parle. C'est sur les opinions que j'exprime que je dois être jugé. Est-ce que je crois ceci ? Est-ce que je crois cela ? Est-ce que Je crois en Dieu ? Est-ce que je n'y crois pas ? Est-ce que je crois à la Vierge Marie ? Est-ce que je crois au péché ? Je n'ai pas à répondre à ce genre de question.
Cette affaire fut outrageusement montée en épingle. Une tois de plus un chef d'orchestre invisible distribua les partiútions. Toutes les courroies de transmission de la gauche et de l'ultra-gauche se mirent en mouvement. Une fois de plus, l'information fut truquée et présentée de façon outrancière.
Pas une seule voix ne s'éleva pour dire que tout cela était un peu excessif et que beaucoup d'insulteurs de Jean-Marie Le Pen étaient en fait des adversaires politiques, à la recherche d'un électorat.
Des circulaires furent envoyées à tous les élus par cerútaines municipalités. Celle de la mairie d'Eymoutiers n'hésiútait pas à faire dans le gros... Là, ce n'était plus un « détail ». Jugez vous-même : « LES CHARNIERS (sic), dit Le Pen, c'est un détail. »
Tout cela est quand même dément...
Mais sur les ondes aussi, ce n'était pas triste ! Sur TF1, le dimanche 4 octobre 1987, en direct de Rome, pendant la messe de béatification du père Gallo, on put entendre le reporter poser la question suivante :
« Que pensez-vous, madame, d'un homme politique qui dit que les camps de concentration n'ont jamais existé ? »
Une fois encore, Mme Veil donna de la voix, ainsi que M. Toubon et le cardinal Lustiger, chacun déformant un peu plus l'information déjà truquée dès le départ.
Tout ce tapage débouchait en fait sur une campagne tendant à priver Jean-Marie Le Pen des signatures de maires nécessaires pour se présenter à l'élection présidenútielle.
Des dizaines de circulaires allant dans ce sens arrivaient de partout et inondaient les boîtes aux lettres des hommes politiques et des élus du peuple de France. Un seul mot d'ordre, impératif et menaçant, de ces démocrates : « Ne signez pas pour Le Pen ! »
Même le sous-ministre des Anciens combattants crut nécessaire de se joindre au concert des falsificateurs. Car, depuis des semaines, il n'était plus question de la déclaraútion faite par J.-M. Le Pen ; mais de ce que certains vouúlaient lui faire dire...
Voici, daté du 15 septembre 1987, le communiqué de M. Georges Fontes, secrétaire d'État aux Anciens combatútants, à propos des déclarations de M. Le Pen :
« Il est des déclarations méprisables qui insultent les morts et insultent la France. Leur bassesse est telle qu'on a peine à croire qu'un élu de la Nation, qui ne devrait pas être irresúponsable, puisse les avoir prononcées.
Qu'on y prenne garde, en mettant en doute l'industrialisaútion de la mort, ce quidam en arriverait presque à nier la réaúlité même de tous les camps de la mort.
Face à l'antisémitisme d'hier et d'aujourd'hui, nous sommes tous, et nous sommes fiers de l'être, des Juifs et plus que jamais solidaires dans notre refus du racisme et du nazisme.
Il était du devoir du secrétaire d'État aux Anciens Combatútants de le dire haut et fort .»
Je crus nécessaire de répondre à cette déclaration, d'auútant plus, que dans le même temps, sur R.T.L., le Grand maître du Grand Orient, Jacques Leray, ayant peur qu'on l'oublie, déclarait : « On ose dire que les camps de concentration n'ont pas existé. » Rien de moins !
« CERCLE NATIONAL DES COMBATTANTS
Paris, le 28 septembre 1987
Roger Holeindre, Président du C.N.C., Député de SEINE-SAINT-DENIS
A Monsieur Georges FONTES, Secrétaire d'État aux Anciens Combattants
Monsieur le Secrétaire d'État,
J'ai bien reçu votre communiqué du 15 septembre 1987 à propos des « déclarations méprisables » de M. Le Pen.
Si dans un premier temps j'ai été surpris, j'ai par la suite été très choqué.
En effet, à ma connaissance, M. Jean-Marie Le Pen n'a rien dit de ce que prétendent les médias et, en ce qui vous concerne, il n'a en rien insulté les morts et encore moins la France. Vous trouverez ci-joint le texte exact de ses déclaraútions.
Il serait quand même temps de se souvenir que les morts, tous les morts, sont respectables et je vous trouve bien moins sourcilleux quand ce sont ceux d'Indochine ou d'Algérie qui sont traînés dans le fumier.
J'ai eu toute ma vie des amis juifs. Ils n'ont jamais exigé de moi que je croie obligatoirement toutes les déclarations des professionnels de la haine qui sont les seuls responsables de l'antisémitisme que vous pensez voir renaître et dont moi je n'ai en rien connaissance.
Médaillé militaire, cinq fois cité, deux fois blessé, j'ai vu tomber des dizaines de camarades qui sont morts pour la France et pour la liberté. La liberté, cela veut dire être LIBRE, donc refuser de plier le genou devant les tabous, quels qu'ils soient.
Je ne connais pas M. Roques, je ne fréquente pas les « réviúsionnistes », qui viennent tous de l'extrême-gauche... Je suis comme Jean-Marie Le Pen, je déplore le génocide juif, mais aussi le génocide cambodgien, de même que le génocide arménien, que Mme Veil refusa de reconnaître au Parlement européen. C'est pourquoi, résistant dès l'âge de quinze ans, soldat pendant plus de dix ans, fier d'avoir servi dans les troupes coloniales, il est de mon devoir de vous dire que vous faites fausse route en vous mêlant à ce genre d'attaques dont l'ampleur frise parfois l'hystérie collective... et qui seules font planer le doute dans l'esprit des Français.
Je laisse aux Juifs français le soin d'être fiers d'être juifs, ils sont mes frères dès l'instant où ils sont français. Quant à moi, je reste fier d'être catholique et français ; vous feriez bien d'en faire autant.
Député du Front National, ami de Jean-Marie Le Pen depuis trente ans, je n'ai jamais, je dis bien jamais, ni dans des réunions privées, ni encore moins dans des meetings, entendu le président du Front National, ni aucun orateur tenir des propos racistes ou nazis. Si des gens ont cru bon, pour des raisons bassement électorales, de classer dans les colonnes « nazisme, facisme, ou xénophobie », le fait que le programme du parti auquel j'ai l'honneur d'appartenir menútionne le droit imprescriptible des Français d'être les patrons chez eux et d'avoir en France plus de droits que les étranúgers... en tout premier lieu, le droit au travail, l'intelligence voudrait que l'on laisse ces politicards à leurs magouilles, car en définitive, c'est cela que l'on reproche à Jean-Marie Le Pen et rien d'autre. Essayez donc, en tant que secrétaire d'État aux Anciens Combattants, de m'expliquer alors pourúquoi des millions d'hommes et de femmes sont morts en 1914/18 et en 1939/45 pour que la France reste française !
Monsieur le Secrétaire d'État, tout ce qui est excessif est insignifiant. La « chasse » aux électeurs ne peut quand même pas se concevoir dans un climat permanent de lynchage et de guerre civile larvée...
Souvenez-vous que nombre de nos camarades sont tomúbés, trahis, par la désinformation, la même qui aujourd'hui tente de dresser les uns contre les autres tous ceux qui aiment par dessus tout la france.
Veuillez croire, M. le Secrétaire d'Etat, à l'assurance de ma considération distinguée mais néanmoins attristée.
Roger Holeindre. »
(...)
La suite là :
http://www.veritesurlefn.org/modules/xfsection/article.php?articleid=66
Voir ça aussi :
http://www.veritesurlefn.org/modules/xfsection/article.php?articleid=123