Défouloir

Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Le Défouloir
Lieu de discussions où l'on peut tout dire ........ ou presque

-39%
Le deal à ne pas rater :
Pack Home Cinéma Magnat Monitor : Ampli DENON AVR-X2800H, Enceinte ...
1190 € 1950 €
Voir le deal

+3
gici
Jean-pierre
provence26
7 participants

    espace de provence


    Jean-pierre
    Se défoule à fond


    Nombre de messages : 173833
    Date d'inscription : 05/03/2005

    espace de provence - Page 5 Empty Re: espace de provence

    Message par Jean-pierre Ven 14 Sep - 22:36

    Coucou m'dame tu fais déjà beaucoup avec beaucoup de sujets et de messages depuis le temps que tu viens
    provence26
    provence26
    Râleur
    Universel


    Féminin Nombre de messages : 3711
    Age : 83
    Localisation : Nyons en provence (26 )
    Loisirs : musique lecture,opéra,ballade en forêt
    Date d'inscription : 25/11/2007

    espace de provence - Page 5 Empty rafales !!!!!

    Message par provence26 Mar 18 Sep - 14:48


    Pourquoi les blondes ne font-elles jamais de glaçons ?

    Parce qu'elles n'arrivent pas à se rappeler la recette...


    espace de provence - Page 5 82d04e83


    Comment appelle-t-on une blonde qui fait du diabète ?

    Une tarte au sucre

    espace de provence - Page 5 82d04e83


    C'est une blonde, une rousse et une brune qui s'en vont dehors.
    Tout à coup, elles entendent des pas venir alors elles décident d'aller dans la gare d'à côté puis elles se cachent dans des sacs.
    Un gars arrive et demande s'il y a quelqu'un.
    Il cogne sur le sac où la rousse est cachée.
    Il entend "wouf wouf"!
    Il dit: "c'est juste un chien."
    Il cogne sur le deuxième où la brune est cachée et il entend "miaw miaw!"
    Il dit: "c'est juste un chat."
    Il cogne sur le dernier, celui de la blonde et il entend: "patate patate!"

    espace de provence - Page 5 82d04e83


    Pourquoi les blondes se mettent tout le temps devant la fenêtre lors d'un orage ?

    Parce qu'elles veulent être sur la photo.

    espace de provence - Page 5 82d04e83

    C'est une blonde qui recoit un téléphone cellulaire en cadeau d'anniversaire de la part de son patron.
    Ce dernier lui dit qu'il pourra ainsi la rejoindre facilement en tout temps pour des travaux urgents.
    Deux semaines plus tard, la blonde est en train de faire du shopping chez Macy's quand son cellulaire sonne.
    C'est le boss qui lui demande de venir au bureau.
    Et notre blonde de lui dire : "Patron, comment saviez-vous que j'étais là..."

    espace de provence - Page 5 82d04e83



    Que répond une blonde quand son garagiste lui demande si son clignotant marche ?


    Il marche, il marche pas, il marche,.....

    espace de provence - Page 5 82d04e83


    Qu'est-ce qui peut frapper un blonde sans même qu'elle s'en rende compte ?

    Une pensée

    espace de provence - Page 5 82d04e83


    Quel est le point commun entre une blonde intelligente et le Père Noël ?

    Les deux n'existent pas...

    espace de provence - Page 5 82d04e83




    Pourquoi les blondes coupent leurs vêtements à carreaux avant de les laver?


    Parce que sur l'étiquette c'est écrit " laver les couleurs séparément ! "

    espace de provence - Page 5 82d04e83


    Une blonde sort de chez le docteur et se demande...
    "Le docteur, il m'a dit capricorne ou balance?
    Je vais être obligée de retourner le voir..."
    - Docteur vous m'avez dit capricorne ou balance?
    Le docteur répond: - Cancer madame, cancer.

    espace de provence - Page 5 82d04e83


    C'est une blonde, une rousse et une brune qui s'en vont dans le désert.
    La brune emmène de l'eau, la rousse emmène de la nourriture sans que la blonde ne le sache.
    Rendu dans le désert, la brune et la rousse voient la blonde arriver avec une porte d'auto.
    Elles lui demandent :
    - Pourquoi as-tu emmené une porte d'auto ?
    La blonde répondit :
    - Si on a chaud, on n'aura qu'à baisser la fenêtre...

    espace de provence - Page 5 82d04e83

    Pourquoi les blondes ne peuvent pas attraper la maladie de la vache folle ?

    Parce que c'est une maladie qui touche le cerveau...

    espace de provence - Page 5 82d04e83


    Un médecin fait une étude pour vérifier si les blondes n'ont vraiment pas de cerveau.
    Il pratique une autopsie.
    Il a choisi une vraie blonde apparemment tout à fait normale.
    Il lui ouvre donc la boite crânienne et constate avec effroi qu'il n'y a rien dedans !
    Il se dit que cela n'est pas possible, il prend donc une loupe très puissante afin de retrouver un vestige de cerveau.
    Il ne trouve rien sauf un très mince fil qui s'étend d'une extrémité à l'autre du crane.
    Il le coupe en plein milieu pour en prélever un échantillon.
    Soudain les deux oreilles de la blonde tombent…

    espace de provence - Page 5 82d04e83

    Après des heures de sexe acrobatique et réellement épuisant avec une blonde, un type file à la cuisine pour manger quelque chose, histoire de reprendre des forces. Il ouvre le frigo, prend du lait frais et s'en sert un grand verre. Avant de le boire, il réalise que son sexe est encore tout chaud après tant d'effort ! Histoire de le rafraîchir, il le plonge dans le verre de lait ! À ce moment là, la blonde entre dans la cuisine et s'écrie : "Haaa... je comprends maintenant ! Je m'étais toujours demandé comment vous faites pour la recharger"
    espace de provence - Page 5 82d04e83


    C'est la blonde qui va voir son médecin et lui dit : - Docteur, je pense que j'ai une diarrhée mentale. Le médecin lui dit : Mais comment expliquez-vous ça ? Et la blonde de lui répondre... - A chaque fois que j'ai une idée, c'est de la merde.
    espace de provence - Page 5 82d04e83


    Dans le train, une jolie blonde se retrouve assise en face d'un type qui mange des graines de tournesol. Au bout d'un moment, intriguée, elle demande : "Mais pourquoi vous gavez-vous de graines ?" L'homme explique: "Ah, mais ceux ne sont pas des graines ordinaires, ceux sont des graines d'intelligence... Plus on en mange, plus on devient intelligent !" Attirée par la perspective de devenir plus brillante, la blonde ose demander: "Vous pourriez m'en faire goûter une ou deux ?" Le type répond aussitôt: "Il n'en est pas question. Ça vaut très cher ces graines-la. Je vous les vends 20 francs pièce..." Décidément trop motivé, la blonde se décide à en acheter cinq pour 100 francs. Elle les avale une par une et leur trouve un goût tout ce qu'il y a d'ordinaire. Elle s'insurge: "Elles n'ont rien de particulier vos graines, vous êtes un escroc ! Avec 100 francs, j'aurais pu en acheter au moins 10 kilos..." Et l'homme : "Vous voyez, ça commence déjà à faire effet."

    espace de provence - Page 5 82d04e83





    provence26
    provence26
    Râleur
    Universel


    Féminin Nombre de messages : 3711
    Age : 83
    Localisation : Nyons en provence (26 )
    Loisirs : musique lecture,opéra,ballade en forêt
    Date d'inscription : 25/11/2007

    espace de provence - Page 5 Empty aimer.................

    Message par provence26 Mar 18 Sep - 19:24



    espace de provence - Page 5 932484masque27



    Avec le verbe aimer
    Tu seras mon présent
    Je te conjuguerai
    Peut-être à tous les temps

    Si belle est ta grammaire
    J'aurai des attributs
    Et mon vocabulaire
    Ne sera pas obtus

    Avec tes imparfaits
    Je t'aimerai encore
    Même si tu revenais
    Un peu sur tes accords

    Du verbe au complément
    Je serai le sujet
    Tu poseras l'accent
    Et moi les guillemets

    Si quelques parenthèses
    Abîment notre histoire
    Nous en ferons la thèse
    Ce sera dérisoire

    Je lirai un discours
    De pleins et de déliés
    Qui tourne tout autour
    Du passé composé

    J'inventerai des signes
    Des points de suspension
    Sur un cahier de lignes
    Au rythme des leçons

    Dans le futur présent
    Je t'envoie ces refrains
    Pour que de temps en temps
    Tu reviennes demain
    provence26
    provence26
    Râleur
    Universel


    Féminin Nombre de messages : 3711
    Age : 83
    Localisation : Nyons en provence (26 )
    Loisirs : musique lecture,opéra,ballade en forêt
    Date d'inscription : 25/11/2007

    espace de provence - Page 5 Empty les SENS..............

    Message par provence26 Mar 18 Sep - 19:24

    espace de provence - Page 5 Dac45e86



    Les sens


    avec nos yeux,nous regardons
    Voyons, apprécions tout ce qui nous
    Entoure.
    Les yeux s'émerveillent,
    Mais parfois pleurent.
    Les larmes de nos yeux peuvent voyager
    De la joie la plus merveilleuse
    À la tristesse la plus profonde.

    Notre nez est fait pour
    Sentir la nourriture,
    Mais aussi le vent, l'eau,
    L'herbe qui pousse.
    Et si nous en faisons l'effort,
    Le nez peut sentir l'amour autant
    Que le papillon qui vole sur notre front.

    Nos oreilles entendent la
    Musique de la brise dans les
    Arbres
    Mais aussi la musique de notre coeur
    Battant à l'unisson avec le coeur de
    L'autre.

    Les mains touchent le rude et
    Le soyeux. Elles retiennent
    Le parfum de ceux qui nous aiment
    Et de ceux que l'on aime.

    La langue goûte le sel et le
    Sucre.
    Et bien plus la langue révèle notre esprit,
    Et pour toutes les belles choses qui nous
    Entourent, elle
    Peut dire: «Merci».
    provence26
    provence26
    Râleur
    Universel


    Féminin Nombre de messages : 3711
    Age : 83
    Localisation : Nyons en provence (26 )
    Loisirs : musique lecture,opéra,ballade en forêt
    Date d'inscription : 25/11/2007

    espace de provence - Page 5 Empty la vieille charrue

    Message par provence26 Mar 18 Sep - 19:25


    espace de provence - Page 5 718432charrue



    Sur son socle de bois verni

    une vieille charrue abandonnée

    s'apitoie sur son sort et se rouille d'ennui.

    Elle se souvient des belles années

    où, de sillon en sillon et sans bruit,

    elle allait dans la plaine à tous vents

    et préparait la terre aux semis.

    Sur ses manchons de bois, elle aimait

    sentir les mains rugueuses du laboureur.

    puis se reposer en attendant les blés à venir.

    Enfin, être témoin des fruits de son labeur !



    Sur son socle de bois verni,

    une vieille charrue dans son musée,

    s'apitoie sur son sort et se rouille d'ennui.

    Par des monstres d'acier, on l'a remplacée.

    Les fiers destriers sont devenus poupées.

    Le laboureur s'est changé en faiseur de bruit.

    Plus jamais elle ne reverra sa plaine,

    ni le sillon, ni la naissance des graines.

    Autour d'elle les gens se pressent, drôles,

    se disant: à quoi cette étrange chose

    pouvait-elle être utile à nos parents?

    Cruel est l'oubli, quand s'impose le présent.
    Jean-pierre
    Jean-pierre
    Se défoule à fond


    Masculin Nombre de messages : 173833
    Age : 64
    Localisation : 50.491371N 5.856528E
    Loisirs : Internet
    Date d'inscription : 05/03/2005

    espace de provence - Page 5 Empty Re: espace de provence

    Message par Jean-pierre Mar 18 Sep - 20:55

    Tu t'es déchaîné une fois encore, Simone.
    provence26
    provence26
    Râleur
    Universel


    Féminin Nombre de messages : 3711
    Age : 83
    Localisation : Nyons en provence (26 )
    Loisirs : musique lecture,opéra,ballade en forêt
    Date d'inscription : 25/11/2007

    espace de provence - Page 5 Empty bonjour mes amies (is)

    Message par provence26 Mer 19 Sep - 9:18





    espace de provence - Page 5 F46ae0cc


    Voir le Fichier : yeux_couleur_tendresse.pps


    Voir le Fichier : DesCarottes_DesOeufs_et_duCaf_.pps
    provence26
    provence26
    Râleur
    Universel


    Féminin Nombre de messages : 3711
    Age : 83
    Localisation : Nyons en provence (26 )
    Loisirs : musique lecture,opéra,ballade en forêt
    Date d'inscription : 25/11/2007

    espace de provence - Page 5 Empty poésies choisies pour vous

    Message par provence26 Mer 19 Sep - 15:13






    Coeur d’enfant

    Quand l’enfant s’est penché à son petit ruisseau,
    Il se voit déjà grand et sent où va son fleuve.
    C’est l’aube chatoyante où les cieux sont au beau

    Arrivent l’embouchure et les premières épreuves,
    Nuages vont, viennent, le temps est incertain.
    L’enfant sonde le bonheur, il va graver ses preuves

    La barque suit son cours, sans penser au lointain,
    Comme si un trait ardent cela est, l’instant mire
    Le coeur, mue sans changer, se recouvre d’étain…

    Ô, Joie ! Sens du monde donne tout le sourire,
    Malgré intempéries, que l’âme du coeur d’enfant
    Puisse déployer ailes, se bercer à la lyre

    Ô ! Poussières d’étoiles… de là va puiser sang,
    D’encre réaliser, des fenêtres les ailes
    Vont tracer le fleuve dans les cieux aimants

    Tout en s’ouvrant à vie, comme un jeu de marelle,
    Va pouvoir revenir au lieu où ruisseau
    Offre l’antre à soi des saisons éternelles…

    L’adulte s’avance, fardé de bien des maux,
    Certaines des journées en mauvaises surprises
    L’ont un peu effritées, il pose le fardeau

    Mais même éclats voilés, il continue… se grise,
    Donne avec passion, sans compter, sans détour,
    Jusqu’à lie de l’espoir, que bond charnel attise…

    Garder le coeur enfant, c’est « aimer* » pour toujours…



    Avant d’aller dormir

    Avant d’aller dormir,
    Rejoindre la lumière du dehors
    Par les ombres du dedans,
    J’aurais voulu vous dire,
    J’aurais voulu encrer stellaire flore,
    J’aurais voulu dans l’élan,
    Au creux des mots tamisés,
    Les légendes d’aujourd’hui vous conter…

    Avant d’aller dormir,
    J’aurais voulu aller au bout de mes lectures
    Mais ma muse a « tiqué »,
    Ma plume s’est mise à frémir,
    S’est faite à contre paupière le mur
    Et mes doigts se sont mis à courser
    Le sable en vue d’offrir
    Du hors temps aux mots mobiles…

    Avant d’aller dormir,
    Rejoindre la pénombre qui oscille,
    J’aurais voulu pouvoir la dire,
    La beauté de vos mots partagés,
    La beauté de la farandole des parchemins liés,
    Ceux que vous avez
    A nos rivages semés…

    Avant d’aller dormir,
    J’aurais voulu pouvoir composer,
    En un court poème, en quelques vers,
    L’histoire des montagnes saisir
    Des abîmes, des cieux grisés,
    Parler des maux de la terre,
    Mais ma muse a voulu jouer
    Et sur la page ces lignes m’a « saigné »…

    Pour l’indicible, repos n’est pas une trêve,
    L’éveil en est la sève,
    Les volets clos en sont la grève,
    Alors je vous souhaite doux rêves…

    Et maintenant, la tête reposée,
    Je peux aller dormir, même si la mutine
    Continue, dans les recoins, lumière à pointer,
    Murmurant ses mots, agitant en songe sa mine…

    ~ © Pascal Lamachère -

    espace de provence - Page 5 798644riveautomnalem

    Couleurs du matin


    bonjour monsieur soleil, couleurs du matin,
    partagés de merveilles, rosée du lendemain,
    ce doux parfum sensuel, réveille mon odora
    magiques étincelles, distribuées par l'aura

    aurore tu te prélasses, tu dévoiles le chemin
    jouant de feuilles en feuilles, comme un grand magicien
    qu'il est doux à mes yeux de découvrir là-bas,
    monsieur soleil qui danse pour réchauffer mes pas

    rosée douce mouillée, tu aiguises mes mains,
    n'osant toucher la goutte, la rosée de demain
    habillés de paillettes je m'étire, je m'ébats
    après cette longue nuit que l'marchand d'sable glissa

    chacun refait surface, c'est enfin le matin
    roi soleil tu nous chauffes, tu faits danser nos pas
    vêtus de nos étoiles on vole et on s'éclatent,
    formant une farandole dirigée par le roi.

    bonjour mon roi soleil,magicien du matin,
    donnes moi des étincelles, pour guider mon chemin
    tes senteurs me réveillent, j'aime bien tenir ta main,
    partageons nos étoiles, elles feront du bien



    espace de provence - Page 5 120919051607513154


    Lucioles printanières

    Fin de l’hiver se reflète sur le lac,
    La brise fait valser les herbes folles,
    Givré sort, s’évapore dans l’entre sac,
    Drus germent, feu fomente les corolles

    La brise fait valser les herbes folles,
    Fait des ridules, blanc de partout se craque,
    Les migrateurs reviennent en obole
    D’un printemps où le vert frais se plaque

    Givré sort, s’évapore dans l’entre sac,
    Fleur céleste s’élève un brin frivole,
    Son or réveille les cœurs élégiaques,
    Leurs cieux avec les nuages s’envolent

    Drus germent, feu fomente les corolles,
    Persistants égayent à faire fondre sérac,
    Hémérocalles se font lucioles,
    Fin de l’hiver se reflète sur le lac












    provence26
    provence26
    Râleur
    Universel


    Féminin Nombre de messages : 3711
    Age : 83
    Localisation : Nyons en provence (26 )
    Loisirs : musique lecture,opéra,ballade en forêt
    Date d'inscription : 25/11/2007

    espace de provence - Page 5 Empty texte a réflexion

    Message par provence26 Mer 19 Sep - 18:47

    méditer

    Accepte-moi


    Accepte-moi tel que je suis
    je n ai aucune garantie
    j'aspire à la perfection
    mais j e ne le suis pas ,
    parfais, je ne peut l'être

    Je suis comme toi un humain, sujet à l'erreur
    l'échec n'est pas un défaut de caractère
    juste une partie du panache humain

    Je vie, je rie, et j’apprends aussi
    mon savoir n'es pas complet
    je tente d'apprendre tout les jours
    que je sois éveillé ou endormi

    J'ai un long chemin a parcourir tout comme toi
    nous apprenons tout au long du chemin,
    il est long le chemin de la sérénité.

    Donc s'il te plait accepte moi,
    tel que je suis
    car je ne suis que...moi
    personne d'autre comme moi sur cette terre,
    ça c'est ma seule garantie
    voilà comment je me sens,

    J'ai un cœur
    ouvre le et...... regarde en moi
    s'il te plait... fait attention...
    c est tout ce que je suis,
    "MOI"




    espace de provence - Page 5 120919073113351119

    LA RICHESSE DU TEMPS

    Le temps s'écoule pour notre bien à tous.
    Nous devrions jamais l'oublier,
    Car le temps est un grand maître.

    Combien notre vie serait belle,
    Si seulement nous donnions du temps
    À tout ce que nous entreprenons!

    Que ce soit dans le domaine des traitements,
    Du travail, de la santé, des désirs
    Et des initiatives, car....

    Le temps ne respecte pas ce qui est fait sans lui.
    Apprenons donc à considérer
    La vrai valeur du temps.
    Songeons que la nature
    Ignore les sauts brusques,
    Car rien de grand ne se fait vite.
    Chaque chose vient en son temps,
    Et le bien progressif est, certes, le seul durable.




    Prends le temps de penser,

    C’est a source du pouvoir.

    Prends le temps de te distraire,

    C’est le secret d’une perpétuelle jeunesse

    Prends le temps de lire

    C’est la fontaine de la sagesse.

    Prends le temps d’aimer et d’être aimer,

    C’est le privilège des dieux.
    .
    Prends le temps d’étre aimable,

    C’est le chemin du bonheur.

    Prends le temps de rire,

    C’est la musique de l’âme.

    Prends le temps de te reposer,

    Sans quoi tu ne pourras jamais jouir de rien.





    espace de provence - Page 5 120919073456159558

    Comment se fait-il qu'avec la retraite, certains deviennent simplement « âgés » alors que d'autres deviennent « vieux »? Parce qu'être « âgé » c'est différent d'être « vieux ».

    Alors que la personne âgée pratique le sport, la découverte, les voyages, le vieux se repose.

    Alors que la personne âgée a de l'amour à donner, le vieux accumule les jalousies et les ranqueurs.

    Alors que la personne âgée fait des plans pour son futur, le vieux n'a que la nostalgie du passé.

    Alors que l'agenda de la personne âgée comprend surtout des lendemains, le calendrier du vieux ne contient que des « hier ».

    Alors que la personne âgée apprécie les jours à venir, le vieux souffre du peu de jours qui lui restent.

    Alors que la personne âgée en dormant fait des rêves, le vieux fait des cauchemars.

    Il n'est pas question pour moi, pour nous, d'être vieux. Âgé peut-être, et encore, mais pas vieux. Car, nous avons tant de rêves, tant de choses à faire. C'est ce que je vous souhaite, à toutes et à tous, pour ces prochaines années!










    provence26
    provence26
    Râleur
    Universel


    Féminin Nombre de messages : 3711
    Age : 83
    Localisation : Nyons en provence (26 )
    Loisirs : musique lecture,opéra,ballade en forêt
    Date d'inscription : 25/11/2007

    espace de provence - Page 5 Empty détente et rire

    Message par provence26 Jeu 20 Sep - 14:55


    espace de provence - Page 5 978709automne3




    citations en images




    espace de provence - Page 5 388149citati40




    espace de provence - Page 5 67527251116D8A73LSS500



    espace de provence - Page 5 655082salome9



    espace de provence - Page 5 2671812zylnqo



    espace de provence - Page 5 965678image00111



    Après avoir essayé le Paic Vaisselle qui est censé dissoudre toutes les graisses
    et n'a donné aucun résultat, je trouve finalement que cette image est bien sympa.

    espace de provence - Page 5 112982ATT1

    ================


    Cliquez sur le lien ci-dessous et laissez faire, à regarder jusqu'au bout...
    http://www.safeshare.tv/w/gdhRWNSrls




    Prière de Sérénité

    Mon Dieu,
    donnez-moi la
    Sérénité
    d‘accepter les choses que
    je ne puis changer

    le Courage
    de changer les choses que je peux

    et la Sagesse d'en
    connaître la différence.


    espace de provence - Page 5 Agee_imagesia-com_27fi_large

    Les personnes âgées

    Si on parlait des personnes âgées,
    Ces gens qui avant nous ont travaillé,
    Ce qu'ils aiment parler, c'est de leur jeunesse passée,
    Mais plus personne ne veulent les écouter.
    Ils ont vécu, aimé, travaillé et l'expérience, ils ont acquis,
    Comme on ne veut plus les écouter, elle ne sert plus à rien aujourd'hui.
    Ils vivent dans des petits appartements,
    Entourés de gens de leur âge évidemment,
    Et ils attendent impatiemment que viennent les visiter,
    Leurs anciens amis ou quelqu'un de la parenté,
    Mais de la visite ils en ont très rarement,
    Car pour beaucoup de jeunes, c'est très ennuyant,
    D'écouter parler des chanteurs d'il y a 40 ans,
    Tino Rossi, Edith Piaf et Yves Montand,
    Ce qu'ils oublient ces jeunes d'aujourd'hui,
    C'est que dans 40 ans eux aussi,
    Aimeront bien raconter ce qu'ils vivent maintenant,
    Mais qui voudra les écouter dans ce temps ?





















    provence26
    provence26
    Râleur
    Universel


    Féminin Nombre de messages : 3711
    Age : 83
    Localisation : Nyons en provence (26 )
    Loisirs : musique lecture,opéra,ballade en forêt
    Date d'inscription : 25/11/2007

    espace de provence - Page 5 Empty allez joyeux lundi

    Message par provence26 Lun 24 Sep - 9:30

    allez un bon lundi pour ceux qui sont "en retraite" merci J-P pour tes images je me marre



    https://www.youtube.com/v/R6gvtXBrnkY%26feature=player_embedded%26autoplay=1
    Jean-pierre
    Jean-pierre
    Se défoule à fond


    Masculin Nombre de messages : 173833
    Age : 64
    Localisation : 50.491371N 5.856528E
    Loisirs : Internet
    Date d'inscription : 05/03/2005

    espace de provence - Page 5 Empty Re: espace de provence

    Message par Jean-pierre Lun 24 Sep - 17:33

    De rien m'dame il y en a qui sont vraiment tordantes.
    provence26
    provence26
    Râleur
    Universel


    Féminin Nombre de messages : 3711
    Age : 83
    Localisation : Nyons en provence (26 )
    Loisirs : musique lecture,opéra,ballade en forêt
    Date d'inscription : 25/11/2007

    espace de provence - Page 5 Empty detente et rire

    Message par provence26 Lun 24 Sep - 17:47




    espace de provence - Page 5 Ffu44otggs


    >
    > Un homme âgé est arrêté par un barrage de police vers 2 heures du matin. Le policier lui demande où il va à cette heure de la nuit. L'homme répond : "Je me rends à une conférence sur l'abus d'alcool et ses effets sur le corps humain, ainsi que sur le tabac et les soirées tardives. Le policier pas convaincu demande alors : "Vraiment, et qui est ce qui donne cette conférence à une heure pareille ?" L'homme répond : "Comme d'habitude, ça va être ma femme."

    espace de provence - Page 5 9028c1c8


    Une jeune fille se rendit compte qu'elle avait des poils qui poussaient entre ses jambes.
    Toute inquiète elle a demandé à sa mère qu’est-ce que c’’était?
    Sa mère a dit calmement: «cette partie où les cheveux poussent s'appelle Monkey,sois fière que ton singe a maintenant des cheveux» .
    La jeune fille sourit.
    Au dîner, elle dit à sa soeur «mon singe a commencé à avoir des cheveux»
    Sa soeur sourit et répondit : «ce n'est rien, le mien a déjà commencé à manger des bananes».
    Maman s'est évanouie

    espace de provence - Page 5 9028c1c8


    C'est donc un bègue qui est incapable de prononcer les mots commençant par un "B". Ce handicap le traumatise, surtout quand il est dans un bar avec ses amis, qu'ils commandent tous une bière et que lui se rabat sur une Limonade sous les moqueries.

    Le soir, devant son miroir, il s'entraîne donc de longues heures afin de prononcer le mot "bière". Un beau jour, le miracle se produit et il réussit :

    - Je voudrais une b..., une b..., une b... une BIÈRE !!!!.

    Le lendemain, heureux d'y être arrivé, il rejoint ses amis au bar et les prévient qu'ils ne vont plus pouvoir se foutre de lui puisqu'il va leur montrer qu'il peut commander la même chose qu'eux!

    Quand la serveuse arrive, il se concentre et passe le commande:

    - Bbb..., Bonjour (ce mot là, il y arrive!) mad... mademoiselle, je... je... je voudrrr... je voudrrrr... je voudrais une b... une b...

    une b... une BIÈRE.

    Apothéose, il est heureux et ses copains le félicitent.

    La serveuse lui demande alors:

    - Blonde ou Brune?

    - Euuuuhhhhh, une B... une b... une b... une b..., RRRRRRR !!!!..........

    espace de provence - Page 5 9028c1c8



    Numéro exceptionnel avec un cheval !!!
    Bonne soirée

    https://www.youtube.com/watch_popup?v=jJxxHvWwQBw&vq=large

    espace de provence - Page 5 9028c1c8

    Mathilda 94 ans épatante!

    Une belle leçon pour bien des gens.

    Pourrais-tu en faire autant ?

    Il n'y a pas d'âge pour se remettre en forme!



    https://youtu.be/8LOdmka4_90

    espace de provence - Page 5 9028c1c8

    PRIX DU CERVEAU
    Dans un hôpital se trouve un patient gravement malade. Sa famille se réunit dans la salle d'attente et, enfin, un médecin arrive, fatigué et triste :
    "Je suis désolé d'être porteur de mauvaises nouvelles", dit-il en voyant l'expression d'inquiétude sur les visages : "Le seul espoir pour votre proche est une greffe de cerveau."
    "C'est une chose expérimentale et risquée, et économiquement tout est à votre charge.."
    Les membres de la famille restent assis, en écoutant ces bien tristes nouvelles. Puis, l'un d'eux demande : "Combien coûte un cerveau ?"
    "Ça dépend", répond le médecin. "5000 Euros un cerveau d'homme ; 200 Euros celui d'une femme".
    Un long moment de silence envahit la salle, et les hommes présents essaient de ne pas rire et évitent le regard des femmes, mêmes si certains d'entre eux ébauchent un sourire.
    Finalement, un homme poussé par la curiosité demande : "Docteur, pourquoi cette différence de prix ?"
    Le médecin, souriant devant une question pour lui si innocente répond : "Les cerveaux féminins coûtent moins chers car ce sont les seuls à avoir servi, les autres sont comme neufs."
    ENVOYEZ CE message A DES FEMMES INTELLIGENTES QUI ONT BESOIN DE SOURIRE ET AUSSI AUX HOMMES QUI POURRONT LE SUPPORTER...
    Un grand coucou à tous les hommes qui auront ébauché ce fameux sourire à la moitié du récit et gros bisous aux femmes qui auront souri à la fin !!!
    espace de provence - Page 5 9028c1c8


    très beau panorama de strasbg la nuit à voir en plein écran



    http://www.kizoa.fr/diaporama/d3074899k1953672o1/strasbourg--la%e2%80%94nuit



    espace de provence - Page 5 Ao6jo5 espace de provence - Page 5 Ao6jo5


    **********************************
















    provence26
    provence26
    Râleur
    Universel


    Féminin Nombre de messages : 3711
    Age : 83
    Localisation : Nyons en provence (26 )
    Loisirs : musique lecture,opéra,ballade en forêt
    Date d'inscription : 25/11/2007

    espace de provence - Page 5 Empty légendes Québéqoises le rocher de Cap Chat

    Message par provence26 Lun 24 Sep - 17:48





    espace de provence - Page 5 120922050931688464


    Le rocher de
    Cap Chat


    La Gaspésie connut cet été-là une sécheresse comme on en a rarement vu au Québec. Personne n'avait pu faire de provisions, les greniers et les garde-manger étaient vides, les gens comme les animaux étaient affamés. Et, comble de malheur, une épidémie décima les troupeaux. On raconte même que les chats et les chiens en étaient réduits à chasser et à pêcher pour survivre.

    C'est donc ainsi qu'un pauvre chat ayant erré dans les bois et dans les champs pendant plusieurs jours et n'ayant rien trouvé à se mettre sous la dent se rendit sur le bord du fleuve espérant que quelques poissons malchanceux soient éjectés par une mer turbulente à souhait.

    Après avoir vainement surveillé la vague qui n'apportait que des algues, il se mit à fureter à travers les rochers qui bordaient la rive. Dans une cavité, il aperçut une famille de petits animaux qui sommeillaient. Il s'installa tout près et attendit patiemment ses proies. La plus turbulente des petites bêtes finit par pointer son nez au soleil. Croyant que le chat étendu sur le sable dormait paisiblement, elle se fit téméraire et se rendit l'examiner de plus près. Le chat lui sauta dessus avant même qu'elle ne puisse crier au secours! Tout heureux de cette chasse si facile, il préféra laisser les autres petits s'éloigner pour avoir le plaisir de les attraper un à un, en les poursuivant sur la grève.

    Repu, notre chat retourna au village. À mi-chemin, un animal en colère lui barra la route. C'était la Fée-Chat. Notre chat affamé avait dévoré ses protégés et elle n'allait pas laisser sans aucune punition un geste aussi barbare. Elle miaula si fort que tout le village frissonna de terreur. Par sa magie, le chat fut enfermé dans la pierre du cap et le sera jusqu'à la fin des temps, histoire de rappeler à tous les conséquences d'un geste aussi cruel.

    Je ne sais pas si c'est à cause de cette histoire, mais les enfants du village craignent depuis ce temps d'aller sur la grève à la nouvelle lune.


    provence26
    provence26
    Râleur
    Universel


    Féminin Nombre de messages : 3711
    Age : 83
    Localisation : Nyons en provence (26 )
    Loisirs : musique lecture,opéra,ballade en forêt
    Date d'inscription : 25/11/2007

    espace de provence - Page 5 Empty llégende rose latulipe

    Message par provence26 Lun 24 Sep - 17:50

    espace de provence - Page 5 906162fille


    Rose était la fille unique d'un dénommé Latulipe. Celui-ci l'adorait, il tenait à elle comme à la prunelle de ses yeux. Et, il va sans dire, Latulipe ne pouvait rien refuser à sa fille.

    Rose était une jolie brunette, mais un peu éventée . Elle avait un amoureux nommé Gabriel, à qui elle était fiancée depuis peu. On avait fixé le mariage à Pâques. Rose aimait beaucoup les divertissements, si bien qu'un jour de Mardi gras, elle demanda à son père d'organiser une soirée de danse. Celui-ci accepta, bien sûr, mais il fit promettre à Rose que tous les invités seraient partis à minuit car ce serait alors le Mercredi des Cendres. Il pouvait être onze heures du soir, lorsque tout à coup, au milieu d'un cotillon, on frappa à la porte. C'était un monsieur vêtu d'un superbe capot de chat sauvage. Il demanda au maître de la maison la permission de se divertir un peu.

    -C'est trop d'honneur nous faire, avait dit Latulipe, dégrayez-vous , s'il vous plaît, nous allons faire dételer votre cheval.
    On lui offrit de l'eau-de-vie. L'inconnu n'eut pas l'air d'apprécier la boisson offerte. Il fit une grimace en l'avalant; car Latulipe, ayant manqué de bouteilles, avait vidé l'eau bénite de celle qu'il tenait à la main, et l'avait remplie d'alcool.

    C'était un bel homme que cet étranger mais il avait quelque chose de sournois dans les yeux.
    Il invita la belle Rose à danser et ne l'abandonna pas de la soirée. Rose se laissa subjuguer par cet élégant jeune homme habillé de velours noir. Elle était la reine du bal.

    Quant au pauvre Gabriel, renfrogné dans un coin, ne paraissait pas manger son avoine de trop bon appétit.

    Une vieille tante, assise dans sa berceuse, observait la scène en disant son chapelet. À un certain moment, elle fit signe à Rose qu'elle voulait lui parler.

    -Écoute, ma fille, lui dit-elle; je n'aime pas beaucoup ce monsieur, sois prudente. Quand il me regarde avec mon chapelet, ses yeux semblent lancer des éclairs.

    -Allons, ma tante, dit Rose, continuez votre chapelet, et laissez les gens du monde s'amuser.

    Minuit sonna. On oublia le Mercredi des Cendres.

    -Encore une petite danse, dit l'étranger.

    -Belle Rose, vous êtes si jolie, je vous veux. Soyez à moi pour toujours?

    -Eh bien! oui, répondit-elle, un peu étourdiment.

    -Donnez-moi votre main, dit-il, comme sceau de votre promesse.

    Quand Rose lui présenta sa main, elle la retira aussitôt en poussant un petit cri, car elle s'était senti piquer; elle devint très pâle et dut abandonner la danse.

    Mais l'étranger, continuait ses galanteries auprès de la belle. Il lui offrit même un superbe collier en perles et en or: «Ôtez votre collier de verre, belle rose, et acceptez, pour l'amour de moi, ce collier de vraies perles.» Or, à ce collier de verre pendait une petite croix, et la pauvre fille refusait de l'ôter.

    Pendant ce temps, deux jeunes gens qui étaient allés s'occuper du cheval de l'étranger avaient remarqué de bien étranges phénomènes. Le bel étalon noir était certes, une bien belle bête mais pourquoi dégageait-il cette chaleur insupportable? Toute la neige sous ses sabots avait fondu. Ils rentrèrent donc et, discrètement, firent part à Latulipe de leurs observations

    Le curé, que Latulipe avait envoyé chercher, arriva; l'inconnu en tirant sur le fil du collier de verre de Rose l'avait rompu, et se préparait à saisir la pauvre fille, lorsque le curé, prompt comme l'éclair, s'écria d'une voix tonnante:

    -Que fais-tu ici, malheureux, parmi les chrétiens?

    -Cette jeune fille s'est donnée à moi et le sang qui a coulé de sa main est le sceau qui me l'attache pour toujours, répliqua Lucifer.

    -Retire-toi, Satan, s'écria le curé. Il prononça des mots latins que personne ne comprit. Le diable disparut aussitôt avec un bruit épouvantable en laissant une odeur de soufre dans la maison.
    ...
    Cinq ans après, une foule de curieux s'étaient réunis dans l'église, de grand matin, pour assister aux funérailles d'une religieuse. Parmi l'assistance, un vieillard déplorait en sanglotant la mort d'une fille unique, et un jeune homme, en habit de deuil, faisait ses derniers adieux à celle qui fut autrefois sa fiancée: la malheureuse Rose Latulipe.


    provence26
    provence26
    Râleur
    Universel


    Féminin Nombre de messages : 3711
    Age : 83
    Localisation : Nyons en provence (26 )
    Loisirs : musique lecture,opéra,ballade en forêt
    Date d'inscription : 25/11/2007

    espace de provence - Page 5 Empty le sourire

    Message par provence26 Lun 24 Sep - 17:52

    espace de provence - Page 5 940655sourire44

    Le sourire

    Un sourire ne coûte rien
    Mais a une grande valeur
    Il enrichit ceux qui le reçoivent
    Sans appauvrir ceux qui le donnent
    Il dure un instant
    Mais on s’en souvient longtemps
    Personne n’est assez riche pour s’en passer
    Même les pauvres peuvent le posséder
    Il rend les familles heureuses
    Les affaires prospères, les amitiés durables
    Un sourire nous repose
    Quand nous sommes fatigués
    Nous encourage
    Quand nous sommes déprimés
    Nous réconforte
    Quand nous sommes tristes
    Et nous aide à combattre tous nos soucis.
    Cependant, il ne peut être acheter
    Emprunter ou voler
    Il a de la valeur
    Seulement quand il est donné
    Si vous rencontrez quelqu’un
    Qui ne vous donne pas
    Le sourire que vous méritez
    Soyez généreux, donnez-lui le vôtre
    Car personne n`a plus besoin
    D`un sourire que celui
    Qui ne peut le donner aux autres....
    auteur inconnu......
    choix de Desneiges....




    > Lire ce petit paragraphe
    >
    > JE T'ENVOIE DU PRINTEMPS
    > Je ne sais pas comment c'est fait, mais c'est génial !!!
    >
    >
    Vous allez voir une page blanche ou noire.
    Cliquer dans la page n'importe où, regardez ce qui arrive !

    Bien mieux, cliquer, laisser le doigt appuyé et faites glisser la souris partout dans la page.

    C'est magique ! ! ! !

    http://www.procreo.jp/labo/flower_garden.swf" rel="nofollow" href="http://www.procreo.jp/labo/flower_garden.swf" target="_blank">http://www.procreo.jp/labo/flower_garden.swf









    https://youtu.be/2A0QFwZYpJo
    >
    >
    >












    >

    >





    >

    >

    Jean-pierre
    Jean-pierre
    Se défoule à fond


    Masculin Nombre de messages : 173833
    Age : 64
    Localisation : 50.491371N 5.856528E
    Loisirs : Internet
    Date d'inscription : 05/03/2005

    espace de provence - Page 5 Empty Re: espace de provence

    Message par Jean-pierre Lun 24 Sep - 18:24

    Belle série m'dame de quoi occuper la soirée.
    provence26
    provence26
    Râleur
    Universel


    Féminin Nombre de messages : 3711
    Age : 83
    Localisation : Nyons en provence (26 )
    Loisirs : musique lecture,opéra,ballade en forêt
    Date d'inscription : 25/11/2007

    espace de provence - Page 5 Empty détente et rire

    Message par provence26 Mar 25 Sep - 14:35



    espace de provence - Page 5 3088402u5w090

    ==

    espace de provence - Page 5 749193Capture3


    espace de provence - Page 5 887260Capture34


    ==




    espace de provence - Page 5 172721Capture


    espace de provence - Page 5 633956Capture2



    ====


    espace de provence - Page 5 331874pic11811

    Jean-pierre
    Jean-pierre
    Se défoule à fond


    Masculin Nombre de messages : 173833
    Age : 64
    Localisation : 50.491371N 5.856528E
    Loisirs : Internet
    Date d'inscription : 05/03/2005

    espace de provence - Page 5 Empty Re: espace de provence

    Message par Jean-pierre Mar 25 Sep - 17:45

    lol! il a fallut que je le prononce pour comprendre mais c'est très bon.
    provence26
    provence26
    Râleur
    Universel


    Féminin Nombre de messages : 3711
    Age : 83
    Localisation : Nyons en provence (26 )
    Loisirs : musique lecture,opéra,ballade en forêt
    Date d'inscription : 25/11/2007

    espace de provence - Page 5 Empty détente et rire

    Message par provence26 Mer 26 Sep - 14:38



    study


    Sujet : INTÉRESSANT: Médecine et miel (miel de thym), un reportage de TF1

    Merci Dame Nature.

    Les chimistes et leurs labos n'ont pas dû apprécier ce reportage.


    http://www.melipharm.com/reportage-tf1




    >

    > lol!

    >




    > LA VÉRITÉ SUR LES BOSS...


    Mon chef, est toujours en train de
    travailler à son bureau avec assiduité et diligence, sans jamais
    perdre son temps en jasant avec ses collègues. Jamais il ne
    refuse de passer du temps pour aider les autres et malgré cela, il
    termine ses projets à temps. Très souvent, il rallonge
    ses heures pour terminer son travail, parfois même en sautant
    les pauses café. C'est une personne qui n'a absolument aucune
    vanité en dépit de ses accomplissements remarquables et de sa grande
    compétence en informatique. C'est le genre d'employé de qui on
    parle avec grande estime et respect, le genre de personne dont on ne
    peut se passer. Je crois fermement qu'il est prêt pour la
    promotion qu'il demande, considérant tout ce qu'il no...us ap-
    porte. L'entreprise en sortira grande gagnante.

    Maintenant, relis le texte, en ne lisant qu'une ligne sur deux


    flower


    : Téléphoner depuis l'Enfer elle est bonne celle la

    Elle est toute chaude celle là....................................................................................

    Nicolas Sarkozy, Queens Elizabeth, et Vladimir Poutine meurent en
    même temps et se retrouvent en enfer.

    A leur arrivée, ils repèrent un téléphone rouge et immédiatement
    demandent quelle en est l’utilité.

    Le diable leur dit qu’il peut être utilisé pour appeler la terre
    dans des circonstances exceptionnelles.

    Considérant tous les trois que les circonstances sont
    exceptionnelles car ils n’ont pas eu le temps de régler tous leurs
    problèmes, ils décident de demander s’ils peuvent s’en servir.

    Poutine demande donc d’appeler la Russie, il parle pendant 5
    minutes et le diable lui dit qu’il lui doit 1 million de Roubles.
    Poutine fait un chèque.
    La Reine Elisabeth demande donc à son tour d’appeler l’Angleterre.
    Elle parle pendant 20 minutes et le diable lui demande 6 millions de
    livres. Elle paye.
    Nicolas Sarkozy à son tour prend le téléphone, appelle la France
    et parle pendant 4 heures. A la fin de l’appel le diable lui dit qu’il
    doit 5 euros.

    Quand Poutine entend cela il rentre dans une rage épouvantable et
    demande au diable pour quelle raison Sarkozy est traité de manière
    préférentielle.

    Le diable sourit et lui dit que depuis que François Hollande est
    devenu président, la France est devenue un enfer et que c’est donc un
    appel local.

    :lol:




    La seule chose sur laquelle nous méritons de survivre dans l'esprit des gens, c'est la façon dont nous aurons aimé.

    - Frédéric Beigbeder

    Surprised

    chanson de jeunesse

    https://youtu.be/cHQZIuQoo68 cadeau


    https://www.youtube.com/watch?v=_N3MbJ69lEI&feature=share&list=UUxhq0vjcBZTLi-hhr3bdA0w michele


















    provence26
    provence26
    Râleur
    Universel


    Féminin Nombre de messages : 3711
    Age : 83
    Localisation : Nyons en provence (26 )
    Loisirs : musique lecture,opéra,ballade en forêt
    Date d'inscription : 25/11/2007

    espace de provence - Page 5 Empty Si tard

    Message par provence26 Mer 26 Sep - 16:10


    ce jour il pleut très fort alors ne pouvant sortir j'ai écris pour vous



    Si tard

    Pourquoi viens tu si tard ?
    Je ne t'attendais plus
    J'avais cessé d'y croire,
    Tiré un trait dessus.

    Pourquoi viens tu si tard ?
    Qu'est-ce qui t'amènes ici ?
    Quelle cruauté bizarre
    Cette soudaine envie

    Pourquoi viens tu si tard ?
    Ta mère t'as rien appris
    On arrive pas si tard
    Chez ceux qui vous convie

    Sans fleurs à la rigueur
    Mais la vraie politesse,
    C'est d'arriver à l'heure
    Lorsque le temps nous presse.

    Pourquoi viens tu si tard ?
    Quand tout est accompli
    Et que de tracs à part,
    Me placent dans ton lit

    Pourquoi viens tu si tard ?
    Tu n'as aucune excuse,
    Pas le moindre bobard,
    La plus petite ruse.

    Pourquoi viens tu si tard ?
    Je ne peux ce que tu veux
    Ta bouche pleine d'histoire
    D'avenirs lumineux

    Oh il n'est pas si tard
    Mon ange, quelle idiotie
    Si tu pouvais te voir
    N'avons nous pas grandi ?

    © : Alex Beaupain
    provence26
    provence26
    Râleur
    Universel


    Féminin Nombre de messages : 3711
    Age : 83
    Localisation : Nyons en provence (26 )
    Loisirs : musique lecture,opéra,ballade en forêt
    Date d'inscription : 25/11/2007

    espace de provence - Page 5 Empty gelée et pâte de coings

    Message par provence26 Mer 26 Sep - 16:11

    espace de provence - Page 5 4517661115300

    Les jours raccourcissent, le soleil joue à cache cache avec les nuages mais nos fruits du verger sont là qui attendent le moment venu pour faire de bonnes confitures. Qu'allons nous faire de tous ces coings si jaunes, parfumés?


    la gelée de coings

    Ingrédients :

    - 2 kg de coings bien mûrs - 1 litre d'eau environ

    - 1/2 gousse de vanille (facultatif) - sucre fin cristallisé

    - le jus d'1 citron

    PREPARATION:

    Laver et essuyer les coings, les couper en morceaux, sans les épépiner. Les mettre à cuire dans un récipient assez grand en veillant que les coings soient recouverts légèrement d'eau, surveiller la cuisson les faire cuire à feu moyen jusqu'à ce qu'ils soient tendres.

    Les verser dans un torchon tendu au dessus d'un récipient et les laisser égoutter toute une nuit par exemple. Si vous préférez une gelée très claire ne pas trop presser les fruits dans le torchon. Pesez le jus obtenu et comptez 700gr de sucre par kg de jus.

    Dans une bassine à confiture faire chauffer le jus y dissoudre le sucre et cuire à petits frémissements en remuant sans arrêt jusqu'à ce que la gelée prenne. Elle prend assez vite car toute la pectine (pépins) est restée à la cuisson.

    Vous testez la cuisson en laissant tomber une goutte de gelée dans une assiette froide. Après refroidissement, il faut que la gelée à l'aspect ridée soit formée. Ne pas la faire trop cuire. Mettre en pots les fermer aussitôt et les retourner pendant 12h (pour conservation, astuce d'eglantine, lol)

    Surtout ne pas jeter la pulpe car vous pouvez faire une bonne pâte de coings dont voici la recette.







    Pâte de coings



    - 2kg de pulpe de coings

    - 1.500kg de sucre



    PREPARATION

    A partir de cette pulpe qui vous reste après avoir fait la gelée il faut la passer à la moulinette ou bien si vous en avez un passe-tomates il fera l'affaire car c'est super pour séparer la pulpe et les graines, j'ai déjà employé le mixeur mais la pâte est granuleuse donc pas très agréable. Dans la bassine à confiture faites fondre la quantité de sucre avec 1 à 2 verres d'eau en remuant sans arrêt avec une spatule en bois, lorsque le sucre est bien fondu ajouter progres-sivement la pâte en remuant toujours jusqu'à la fin de la cuisson avec un feu moyen. Petit à petit la pâte prend une couleur ambrée ; à la fin de la cuisson elle clapote assez fort, fait des bulles et explose asssez fort(attention aux projections). Lorsqu'elle est épaisse et qu'elle se détache des parois de la bassine éteignez le feu. Etalez un film alimentaire sur une plaque Versez la pâte sur une hauteur de 3 à 4 cm de hauteur, lissez la surface à ll'aide d'une spatule et laisser refroidir à température ambiante, vous pouvez aussi la mettre dans des moules de votre choix. la laisser sécher plusieurs jours, dès que c'est suffisamment sec vous pouvez la découper..

    Découpe de la pâte de coings :

    Avec cette pâte qui est sur la plaque nous allons procéder à la découpe en bâtonnets, carrés etc... à l'aide d'un grand couteau que vous aurez légèrement huilé la lame. Roulez ces bâtonnets dans du sucre cristallisé si vous aimez. Vous pouvez les conserver plusieurs mois; et vous pouvez les stocker dans des boites en fer de biscuits.

    A nos bassines à confiture et régalons nous!

    BON APPETIt
    provence26
    provence26
    Râleur
    Universel


    Féminin Nombre de messages : 3711
    Age : 83
    Localisation : Nyons en provence (26 )
    Loisirs : musique lecture,opéra,ballade en forêt
    Date d'inscription : 25/11/2007

    espace de provence - Page 5 Empty conte de Kabylie

    Message par provence26 Mer 26 Sep - 16:13


    conte de Kabylie


    Parmi les majestueuses montagnes de Kabylie vivait autrefois un charbonnier pauvre et démuni. Il était père de sept filles et peinait beaucoup pour nourrir sa nombreuse famille.

    Tous les matins, il se rendait dans la forêt et travaillait avec acharnement. Le soir, à son retour, l'homme était tout noir de charbon. Ses filles avaient honte de sa condition et s'en désintéressaient complètement. Elles passaient le plus clair de leur temps à s'occuper de leurs toilettes. Elles aimaient se farder et jouer aux bourgeoises.

    Thassadith, la cadette des filles, était très différente. Elle s'occupait des tâches ménagères et prenait soin de son malheureux père. Volontaire et généreuse, elle se montrait toujours indulgente vis-à-vis de la paresse et de l'indifférence de ses sœurs, essayant constamment de réparer leurs erreurs et de combler leurs désirs. Cette fille était également d'une remarquable beauté et d'une formidable sagesse. En outre, elle excellait dans l'art de parler. Son éloquence et la finesse de son esprit étaient reconnues de tous. Dans tout le village, on la citait en exemple. Au fur et à mesure que la jeune fille mûrissait, elle montrait un comportement digne des plus grands sages et philosophes.

    Si bien que sa merveilleuse réputation atteignit le palais du roi Plaisantin. Ce monarque se passionnait uniquement pour les énigmes, les satires et les bouffonneries. Sa cour regorgeait de farceurs et de conteurs. Il organisait régulièrement des tournois à ce propos. Quand ce roi, fantasque et excessif, entendit parler des talents surprenants de la jeune Thassadith, il eut envie de la connaître et de la mettre à l'épreuve.

    Il convoqua alors le pauvre charbonnier. Celui-ci trembla de peur, connaissant la tyrannie de l'homme. Il se rendit au palais, priant le ciel de lui venir en aide. Le roi s'adressa au charbonnier :

    « J'ai entendu dire que ta petite dernière a le don de résoudre n'importe quelle énigme. Serait-elle aussi forte qu'on le prétend ?
    - Ô noble seigneur ! Il me semble que ce que l'on dit au sujet de ma fille est quelque peu exagéré. Je suis votre modeste serviteur et ferai tout ce que vous demanderez, répondit le charbonnier, effrayé par le regard pénétrant du souverain. - Eh bien, je veux que tu rapportes à ta fille l'énigme suivante : je possède un arbre qui a douze branches. Chaque branche se décompose en trente rameaux, précisa le roi. Si ta fille arrive à deviner de quoi il s'agit, elle sera récompensée. Si par malheur elle échouait, je vous trancherai la tête à tous les deux ! Tu as une semaine pour me fournir une réponse ! ».

    Le charbonnier quitta le palais complètement abattu ne sachant comment aborder sa fille. Il la croyait en effet incapable de trouver la réponse à l'énigme du roi. Quand Thassadith remarqua la grise mine qu'affichait son père, elle soupçonna des ennuis. Elle l'interrogea : « Confie-toi, père ! Dis-moi ce qui te tourmente ! Je te vois triste et pensif. » Le charbonnier confia à sa fille les raisons de son souci. La jeune fille sourit et dissipa ses craintes : « Ce n'est pas difficile, père. Je crois que le roi veut parler de l'année. Les douze branches étant les douze mois de l'année et les trente rameaux les trente jours du mois. » Le charbonnier estima la réponse trop évidente et dit à sa fille, d'une voix sceptique : « Si le roi s'est donné tant de mal, c'est sans doute que la réponse à l'énigme doit être bien plus ardue.
    - Crois-moi, père ! C'est la réponse qu'il faut donner au roi. »

    Le jour fatidique arriva et le charbonnier se rendit auprès du roi, le cœur serré et en proie au doute. N'ayant point d'autre réponse que celle trouvée par sa fille cadette, il la lui livra. Le roi s'exclama : « Bon ! Bon ! Voici que ta tête et celle de ta fille sont épargnées ! Pour te témoigner ma satisfaction, je te demande la main de cette fille à l'esprit si fin. »

    Perplexe, le charbonnier n'en crut pas ses oreilles. Il hésita un peu et finit par lui avouer ses craintes : « Sire, ma fille est bien trop jeune et trop humble pour toi. Comment un roi aussi puissant que tu es daignera-t-il regarder la fille d'un misérable charbonnier comme moi ? » Déterminé et impatient, le roi décréta : « C'est décidé, je la veux ! Dans douze mois, j'enverrai à ma fiancée les offrandes du mariage. Tâche de préparer ta fille à cet événement. »

    Le charbonnier, encore sous l'effet de la surprise, rassembla difficilement ses forces pour rentrer chez lui. Il ignorait de quelle manière prendre la chose. Fallait-il se réjouir de la nouvelle ou bien s'en inquiéter ? La fantaisie du roi, ses désirs extravagants et son humeur lunatique étaient bien connus de tous. Thassadith, assez étonnée par la nouvelle, considéra malgré tout sérieusement la proposition du roi et, peu à peu, se prépara à devenir l'épouse de cet homme si singulier. Les douze mois fixés s'écoulèrent. Le charbonnier attendit avec impatience et anxiété à la fois les messagers du roi. Il fit de son mieux pour les recevoir dignement.

    La modeste demeure vit arriver dix-sept serviteurs, chargés de somptueux présents destinés à la fiancée. Celle-ci fut ravie par la magnificence des cadeaux envoyés par le roi. Elle fit montre d'une grande hospitalité et su se rendre agréable à ses invités. Ces derniers ne cessaient de l'observer ainsi que leur roi le leur avait ordonné.

    Or, durant leur périple, les serviteurs, jaloux de la fiancée et estimant qu'elle ne méritait pas toutes les largesses du roi, s'étaient emparés d'une partie des présents. Intuitive, la fine Thassadith le devina. Néanmoins, elle les reçut honorablement et feignit de ne rien remarquer de leurs fâcheux agissements. Elle les pria de goûter à son thé.

    Autour de la table, l'un des émissaires du monarque demanda à la jeune fille : « Où est donc passé ton père ?
    - Il est allé mettre de l'eau dans l'eau ! répondit-elle.
    - Et ta mère, où est-elle ? demanda-t-il encore.
    - Elle est partie voir ce qu'elle n'a jamais vu ! répondit Thassadith. » Aucun des hommes du roi ne comprit quoi que ce fût aux propos de la jeune fille. Ils leur semblèrent même sarcastiques et méprisants. Cependant, ils ne dirent rien.

    Bientôt, la famille fut au complet. Thassadith décida de servir le dîner qu'elle avait soigneusement préparé. Elle présenta un succulent couscous au poulet. Elle coupa avec une remarquable délicatesse les morceaux de viande et les distribua soigneusement : elle offrit à son père la tête du poulet et quelques morceaux de la poitrine. (© publié par Tamurth.net)A sa mère elle donna le dos et partagea le reste de poitrine entre ses deux frères. Ses sœurs reçurent les ailes, quant aux serviteurs, elle leur offrit les pattes. Elle partagea le reste des poulets de la même manière. Les invités échangèrent des regards étonnés mais se gardèrent bien de tout commentaire. Tous passèrent une bonne soirée.

    Quand ils furent sur le point de quitter la maison de la fiancée, cette dernière s'adressa à eux : « Remerciez de ma part votre généreux maître et présentez-lui mes respects. Je vous charge aussi de lui dire exactement ceci : il manque du duvet à la perdrix, de l'eau à la mer et des étoiles au ciel. »

    Le roi attendit ses messagers avec impatience. Quand ceux-ci furent auprès de lui, il leur demanda de lui narrer tous les détails, de lui raconter et de lui décrire les faits et gestes de sa fiancée, ainsi que tout ce qu'elle avait pu dire. L'un des serviteurs s'avança et relata : « Sire, ta fiancée nous a bien reçus, mais nous n'avons rien compris à ce qu'elle nous a dit. Elle ne parle que par énigmes !
    - Justement ! fit le roi, rapportez-moi exactement ses paroles. » Les serviteurs firent le récit complet et détaillé de la visite. Aussitôt, le roi sermonna ses sujets : « Espèces d'idiots ! Ce n'est pourtant pas sorcier ! Quand elle vous dit que sa mère est partie voir ce qu'elle n'a jamais vu, cela signifie qu'elle est partie assister à un accouchement. Quant au père, il est allé dévier l'eau du courant pour activer la roue de son moulin et vous savez qu'une fois sortie du moulin, l'eau retourne vers le courant, expliqua le monarque non sans ridiculiser ses messagers.
    - Et comment expliquer le partage des poulets, sire, osa demander l'un d'eux ?
    - Son partage me paraît logique et équitable : au père revient la tête du poulet car il est le chef de famille ; à la mère revient le dos car elle est la charpente du foyer ; aux mâles de la famille, elle a réservé la poitrine, car ils constituent le rempart qui la protège des attaques extérieures ; aux sœurs, elle a remis les ailes car ce sont des filles et la coutume veut qu'un jour la fille quitte ses parents pour vivre chez son époux. Quant à vous, imbéciles, elle vous a offert les pattes, car c'est sur vos deux jambes que vous êtes allés la voir.
    - Ce n'est pas tout ! fit l'un des domestiques. Avant de nous laisser partir, elle a ajouté ceci : « A la perdrix il manque du duvet, à la mer il manque de l'eau et au ciel il manque des étoiles. »

    Le roi s'empourpra et s'écria : « Soyez maudits ! Qu'avez-vous fait de mes offrandes, misérables ? »

    Les valets s'empressèrent de répondre : « Nous les avons remis à votre fiancée, comme convenu.
    - Vous avez osé me voler, petites vermines ! Si ma fiancée dit qu'il manque du duvet à la perdrix, cela veut dire que vous avez dérobé des étoffes d'or. Elle dit aussi qu'il manque de l'eau à la mer, c'est que vous avez également pris du parfum. Pire encore, vous vous êtes permis de toucher aux émaux des bijoux, sinon il ne manquerait pas d'étoiles au ciel. Vous voilà démasqués ! »

    Les serviteurs se jetèrent immédiatement aux pieds du roi, implorant son pardon. Celui-ci voulut leur infliger un châtiment exemplaire, mais se retint à la dernière minute pour éviter de choquer sa promise. Il se contenta de les prévenir : « Disparaissez de ma vue et que je ne vous reprenne plus en train de voler, sinon je vous couperai les mains ! »

    Quelques jours s'écoulèrent et vint le moment de célébrer le mariage du roi. Le royaume entier était en liesse. On favorisa les réjouissances et on offrit à boire et à manger à tous. Les poètes, les conteurs, les magiciens, les danseurs et les musiciens égayèrent les sept prestigieuses nuits de noces que réserva le roi à sa dulcinée.

    Quand Thassadith arriva dans sa demeure royale, parée de ses ornements chatoyants, parfumée de rose et de jasmin, la démarche aussi gracieuse que celle d'une perdrix, le roi en fut tout ébloui et eut du mal à croire qu'il s'agissait de la fille du pauvre charbonnier. Il proposa d'ailleurs à ce dernier d'améliorer sa condition, tant il était fier de la fille qu'il lui donnait en mariage.

    Confortablement installée, Thassadith resplendissait de mille éclats. Le charme de sa compagnie attirait tout le monde et son éloquence enchantait tous les esprits. On ne jurait plus que par son nom. Le roi, bien qu'amoureux de sa jeune épouse, resta fidèle à sa passion. Il était toujours aussi féru de plaisanteries et de bonnes histoires. Il avait gardé l'habitude de faire une partie d'échecs avant de s'endormir. Mais personne ne réussissait à le battre. Il finit par se lasser de gagner. Un jour, il invita son épouse à jouer contre lui. Celle-ci eut le pressentiment qu'elle le vaincrait. De peur de le froisser, elle le pria de renoncer à son idée. Le roi devina la raison de son refus. Vexé et blessé dans son orgueil, il devint véhément et la menaça : « Si un jour par malheur ton esprit venait à battre le mien, je te répudierais. L'homme doit demeurer le plus fort. Souviens-toi bien de cela ! » Thassadith, qui aimait tellement son mari, n'osa pas lui livrer le fond de sa pensée. Elle feignit de vouloir jouer avec lui et le laissa gagner afin d'éviter sa colère. L'incident fut clos et la jeune reine apprit à ruser pour éviter au roi tout objet de mécontentement.

    Un soir, la reine installée sur sa terrasse profitait de la petite brise parfumée aux senteurs des innombrables et magnifiques fleurs de ses vergers, quand elle surprit l'écho d'une conversation entre deux inconnus. L'un faisait à l'autre le récit de sa mésaventure :

    « Depuis mon arrivée dans ce pays, mes ennuis n'ont pas cessé. J'ai eu confiance en un homme, il m'a volé mon poulain. J'ai demandé justice au roi, il s'est empressé de me traiter de voleur. L'homme a réussi à convaincre le roi que mon poulain était l'enfant de sa mule. J'ai même dû lui verser une amende !
    - Mon pauvre ami, quelle injustice ! s'apitoya l'autre homme. »

    Du haut de sa terrasse, la reine entendit l'histoire et fut prise de compassion pour l'étranger. Elle fut indignée de ce qui lui était arrivé. Tant et si bien qu'elle s'adressa à lui, malgré l'interdiction formelle du roi de se montrer ou de parler à ses sujets. Elle le réconforta : « Tout n'est pas perdu brave homme ! » Surpris, les deux hommes levèrent les yeux mais ne virent personne. La reine ajouta : « Il n'est pas nécessaire de me voir. L'important est que justice soit faite. Alors faites ce que je dirai. » L'étranger ne sut toujours pas quelle était la voix qui lui parlait, mais il la trouva si réconfortante qu'il lui demanda : « Comment espérer justice alors que mon procès a déjà pris fin et que le verdict a été rendu ?
    - Le roi s'est trompé, expliqua la reine, et tu n'as pas assez défendu ta cause. Je sais ce qu'il faut faire pour y remédier. »

    Le lendemain, l'étranger demanda de nouveau audience au roi. Excédé, le souverain le menaça de lui trancher la tête s'il n'avait pas de bonnes raisons pour le déranger. Comme la reine le lui avait recommandé, l'homme expliqua : « Ce n'est pas pour l'affaire d'hier que je suis là, sire. Voilà ce dont il s'agit. J'ai planté un carré de fèves près de la rivière. Au moment où je m'apprêtais à en faire la récolte, des poissons ont surgi de l'eau et ont tout mangé. » Furieux et caustique, le roi grogna : « Misérable créature ! On ne t'a donc jamais dit que le jour où les poissons sortiront de l'eau pour se nourrir ce sera la fin du monde ?
    - Naturellement, sire, je le sais bien, répondit doucement le plaignant. Mais l'on raconte aussi que le jour où la mule mettra bas un poulain, ce sera la fin du monde ! » Le roi se tut un instant, appréciant la sagesse de l'étranger. Cette fois il le crut et lui demanda : « Pourquoi ne m'as-tu pas parlé de cela hier, lors de ton procès ?
    - C'est que, répondit l'homme, je ne m'en suis rendu compte que cette nuit. »

    Le roi rendit justice et l'étranger repartit satisfait. Malheureusement, le souverain reconnut là la finesse d'un esprit qu'il admirait beaucoup, celui de son épouse. Il en déduisit que c'était elle qui avait conseillé le plaignant. En outre, il connaissait son penchant incontrôlable pour la justice. Désapprouvant le fait qu'elle lui eut désobéi, il entra dans une colère noire et se rendit dans ses appartements. Le regard froid et menaçant, il lui lança :

    « Comment as-tu osé outrepasser mes ordres et violer mes interdictions ? Rappelle-toi, je t'avais prévenue que si un jour ton esprit venait à faire de l'ombre au mien, je te chasserais de ma vie. Alors, prends ce que tu as de plus cher et va-t-en d'ici au plus vite !
    - Bien ! fit la reine, après tout je l'ai mérité car je n'ai pas respecté ta parole. J'accepte donc ton châtiment. Mais sire, je te sais généreux et clément. Me permettras-tu une dernière faveur ?
    - Si c'est la dernière, oui ! » De sa voix douce et charmeuse Thassadith lui murmura : « Honore-moi, seigneur, de ta présence au dîner de ce soir, puisque c'est le dernier que je prendrai dans ce palais. Veux-tu m'offrir cet agréable souvenir en cadeau d'adieu ?
    - Bon ! céda le roi. Je viendrai, mais je ne m'attarderai pas ! »

    Le soir venu, la reine prépara un dîner savoureux. Elle décora ses appartements de mille et une fleurs suaves et fit brûler de l'encens de musc et de girofle. Elle se para de son plus beau costume de soirée et arrosa subtilement son corps d'un parfum exquis et enivrant. Quand le roi entra dans la pièce, il aperçut une telle aura se dégageant de sa femme qu'il en fut surpris. Elle l'installa confortablement et lui servit des breuvages divins. Le souverain prit tant de plaisir à être en sa compagnie qu'il ne tarda pas à tomber dans l'ivresse la plus totale. La reine Thassadith attendit de voir son époux endormi sous l'effet de l'alcool pour le mettre dans une malle. Elle prit ses affaires et quitta le palais, traînant son lourd fardeau. Elle marcha toute la nuit.

    Au petit matin, la reine enfin rassurée s'arrêta pour se reposer. Exténuée, elle sombra dans un profond sommeil. Brusquement, le roi qui commençait à étouffer dans sa cachette, s'agita, donna des coups, ce qui fit sursauter la jeune femme. Elle souleva aussitôt le couvercle. Soulagé, le roi respira profondément, regarda autour de lui et l'interrogea d'une voix nerveuse et impatiente : « Où suis-je ? Et que fais-je ici avec toi ? Tendrement, la reine lui répondit : « Tu es avec ton épouse, sire ! Souviens-toi ! Hier, tu m'as chassée. Mais tu m'as autorisée à prendre ce que j'avais de plus cher. Et comme je n'ai rien de plus cher au monde que toi, j'ai quitté le palais en t'emmenant avec moi ! » Le roi ne sut quoi répondre. Il fut agréablement surpris par le tour que lui avait joué sa femme. Il comprit à quel point elle l'aimait. Il la serra alors dans ses bras et déposa sur son front un doux baiser. Puis, il s'approcha de son oreille et lui murmura : « Je sais à présent que ma vie n'aurait plus aucun sens sans toi ! » Dès lors, le souverain s'assagit et tempéra ses humeurs. Il n'hésita plus à demander conseil à son épouse. Il devint moins tyrannique et fit preuve d'une grande humilité.

    Thassadith fit le bonheur de son bien-aimé mais aussi celui des siens et de tout son royaume.

    Et dans ce pays-là, quand une fille naissait, on avait alors coutume de dire : « Que le Ciel t'offre la sagesse de Thassadith ! »

















    provence26
    provence26
    Râleur
    Universel


    Féminin Nombre de messages : 3711
    Age : 83
    Localisation : Nyons en provence (26 )
    Loisirs : musique lecture,opéra,ballade en forêt
    Date d'inscription : 25/11/2007

    espace de provence - Page 5 Empty bonnes légendes

    Message par provence26 Mer 26 Sep - 16:15



    la légende du flocon de neige

    Il était une fois, il y a longtemps, habitaient de petits moutons argentés dans le ciel ! St-Pierre les avaient adoptés pour passer le temps ! Il les surnommaient flow ou flo ! Cela voulait dire "enfants" car ceux-ci n'arrêtaient pas de courir et de jouer partout.

    Ils étaient très doux mais aussi très capricieux. Parfois, ils allaient courir dans le ciel. Mais de petites étoiles restaient accrochées à leur laine. Un jour, Dieu décida d'emmener le froid au monde !

    Mais les petits moutons, très capricieux et nécessitant un petit confort chaud et douillet, se mirent à courir dans tous sens sur les nuages ! Si vite que les étoiles se décollèrent de leur laine et tombèrent du ciel !

    Dieu était très ravi et donna à ces petites étoiles blanches, le nom de flocon (mélange de flow et de moutons). C'est depuis ce jour qu'on peut apercevoir des petits flocons tomber du ciel !!



    ===============================



    Peut-être avez vous déjà entendu des bruits sourds, près des ruisseaux, la nuit. Comme des coups de battoir sur le linge. Alors, passez votre chemin bonnes gens, et ne cherchez pas à savoir d'où vient ce bruit : se sont les lavandières de nuit.

    Guillo, c'est le bon à rien du village, paresseux du soir au matin. Il ne sait que boire, boire et chanter après avoir bu. Tout le monde le connaît à Tréhorenteuc.
    Ce soir là, Guillo a le vent en poupe. Il a passé toute la soirée au café du village et le voilà qui rentre chez lui, sous la pleine lune, en chantant à tue-tête. La nuit est trop douce pour prendre le raccourci par les prés, aussi prend-il la route qui monte vers Trébottu.

    Lorsqu'il arrive au petit pont sur le Rauco -le ruisseau qui descend le Val sans Retour- Guillo entend des bruits sourds, des battements, à sa gauche, près du moulin en ruine. Intrigué, il quitte la route et longe le ruisseau pendant un bon moment. Il se heurte sur les souches, il trébuche sur les pierres, et il patauge dans la boue.
    C'est là qu'il aperçoit deux femmes, vêtues de blanc, à genoux au bord du ruisseau. Elles lavent un grand drap et le frappent de leur battoir. Guillo, malgré l'ivresse, n'en croit pas ses yeux : est-ce une heure pour laver du linge en pleine forêt ? Peu importe, il fait demi-tour, mais alors qu'il repart, le voilà qui trébuche sur une grosse pierre et tombe dans le ruisseau. Les deux lavandières sursautent et se tournent vers lui.

    Mon Dieu, quels visages ! La lumière blafarde de la lune éclaire ces visages sans vie, aux traits durs et profonds ; leurs yeux sont noirs et vides. Guillo, térrifié, bondit hors de l'eau, mais il n'a pas le temps de fuir que l'une des femme lui crie :
    _ Approche ! Viens nous aider.
    L'homme, comme pétrifié, s'approche des lavandières en titubant. Impossible de fuir, la voix l'attire comme une guêpe sur une tartine de miel. Les femmes lui tendent alors le drap qu'elles ont lavé et qui ruisselle d'eau.
    _ Eh bien ! dit l'une d'elles, qu'attends-tu ? Aide nous à tordre ce drap.
    Sans réfléchir, embrumé par les vapeurs d'alcool, Guillo saisit l'extrémité du drap. A l'autre bout, les lavandières tordent le linge, mais lui ne bouge pas. Avec peine, il parvient quand même à dire :
    _ Mais qui êtes-vous ? Et pourquoi lavez-vous ce drap en pleine nuit ?
    _ Nous lavons le linceul d'un homme qui doit mourir cette nuit. Si nous ne le faisons pas, le pauvre n'aura même pas un linceul pour son dernier voyage.
    Sur le coup, Guillo prend ça pour une plaisanterie et le voilà qui éclate de rire. Il est maintenant de tellement bonne humeur, qu'il se met à tordre le drap de son côté. Et il tord le drap en le tournant de gauche à droite.
    _ Malheur ! s'écria l'une des femmes. Il a tordu le drap dans le sens maléfique !
    _ Malheur ! Malheur ! répéta l'autre.

    Ces cris résonnent dans les arbres, réveillant tous les animaux de la forêt. Quand Guillo s'est un peu remis de sa frayeur, les lavandières ont disparu. Il s'imagine avoir rêvé, surtout avec tout ce qu'il a bu. Mais c'est alors qu'il sent l'humidité du drap qu'il porte encore sur son bras.
    Tout à fait dégrisé, Guillo n'a plus qu'une pensée : courir jusqu'à chez lui, sans se retourner. Mais il n'a pas le temps de faire trois pas qu'il entend un énorme grincement. C'est le grincement des roues d'une charrette qui n'ont pas été graissées depuis des années.
    Incapable de faire le moindre geste, Guillo attend, l'oreille tendue. Mais d'où vient cette charrette ? Il n'y a pas de chemin forestier par ici. Cependant l'attelage s'approche, et en plus du grincement des roues, il peut maintenant entendre le claquement de sabots sur le sol, et les branches qui se brisent sur le passage du cheval et de la carriole.

    La charrette vient s'arrêter au bord de l'eau. Le cheval se penche pour se désaltérer. C'est alors qu'un personnage vêtu de noir s'approche de Guillo, un fouet à la main :
    _ Holà, l'homme ! crie-t-il. Je cherche un nommé Guillo, est-ce que tu l'aurais vu par hasard ?
    Guillo ne répond pas. Ses dents claquent, ses mains tremblent, il a l'impression que sa tête va exploser. Le mystérieux personnage tourne autour de lui et dit d'une voix rauque :
    _ Mais je ne me trompe pas ! Tu portes ton linceul sur le bras. C'est donc toi Guillo ! Guillo de Tréhoranteuc.

    C'est alors que la lune éclaire le visage de cet étrange personnage. Guillo, avec une indicible horreur, voit ce visage et le reconnait : c'est l'Ankou, le Serviteur de la Mort. Alors, ne pouvant supporter cette vision, Guillo tombe à genoux sur le sol.

    On raconte qu'à ce moment il y eut un ricannement qui se prolongea dans les arbres et sur la lande. Puis un grand bruit de branches brisées. On raconte que le cheval hennit trois fois et que la charrette s'évanouit dans la nuit. On raconte que personne n'a revu Guillo, Guillo de Tréhoranteuc, depuis cette nuit-là.

    ===========================


    les voleurs volés

    IL y avait une fois, comme on dit toujours une fois, une bonne femme qui aimait bien à faire des rôties et à boire un petit coup. Mais son homme le lui défendait. Un matin que son homme était parti aux clos, la voilà qui se met à faire une rôtie, mais elle avait laissé ouvert le haut de sa porte coupée et sa vache la regardait par-dessus le hàe. C’était du temps que les bêtes parlaient. La bonne femme eut peur que la vache ne la vendît [2] ; elle voulut la chasser, mais la bête revenait toujours ; elle lui jeta une hachette à la tête et la tua du coup.
    - Qu’est-ce que notre homme va me dire, quand il reviendra, pensa-t-elle, de trouver notre pauvre vache morte ? Il me tuera du coup. J’aime mieux m’en aller au débaoud [3].

    Elle quitta donc sa maison et n’emporta que le volet de la porte. Elle rencontra son homme en chemin.
    - Où t’en vas-tu, comme ça ?
    - Je m’en vais au débaoud. Des voleurs sont venus chez nous. Ils ont tout détruit, il n’est resté que le haut de la porte, que voilà.
    - Eh bien ! ma pauvre femme, puisqu’il ne nous reste rien, allons-nous-en ensemble.

    Les voilà aller tous deux de compagnie. Ils arrivèrent à un bois. Quand ils furent dedans, ils étaient lassés et ils s’assirent sous un sapin pour se reposer. Mais tout à coup une troupe de gens arrivent. Le bonhomme et la bonne femme eurent peur ; ils grimpèrent dans le sapin, emportant toujours le volet de la porte, et ils attendirent.

    Les gens qui arrivaient étaient des voleurs. Sur leur route ils avaient rencontré la vache que la bonne femme avait tuée, et ils cherchaient un endroit pour la rôtir. Ils s’installèrent justement sous le sapin ; ils coupèrent la vache par morceaux, ils se firent un trépied avec des pierres, allumèrent un feu de bûchettes ; ils avaient un hêtier [4], ils mirent dessus des tranches de la vache.

    L’homme et la femme voyaient tout ça du haut de l’arbre ; mais la femme était bien embarrassée, elle avait grande hâte à pisser. Elle le déclara à son homme.
    - Retiens-toi tant que tu pourras, lui dit-il, ils finiront par s’en aller.

    Elle se retint donc, mais les hommes ne s’en allaient pas. Au bout d’un moment elle dit à son homme qu’elle n’en pouvait plus et qu’il lui était impossible de se retenir.
    - Eh bien ! lâche tout ! lui dit son homme.

    Elle ne se le fit pas redire, elle lâcha tout ; cela coula de branche en branche jusque sur le hêtier.

    Les voleurs levèrent la tête, mais le feuillage était si épais qu’ils ne virent rien.
    - Va toujours, dit le chef à celui qui cuisinait ; c’est le bon Dieu qui nous envoie la sauce.

    Une minute après, la femme dit à son homme qu’elle avait mal au ventre.
    - Retiens-toi, retiens-toi, lui dit son homme.
    - Elle se retint tant qu’elle put, mais elle finit par dire à son homme qu’elle n’y pouvait plus tenir.
    - Eh bien ! tant pis, lâche tout ! lui dit son homme.

    Elle lâcha tout, et après avoir dégringolé de branche en branche, cela finit par tomber sur le hêtier.
    - Va toujours, dit le chef, c’est bon Dieu qui nous envoie de la moutarde.

    La bonne femme tenait toujours le volet, mais la force lui manquait pour le retenir.
    - Mon homme, dit-elle, mon homme, je n’ai plus de force, je vais laisser tout échapper.
    - Eh bien ! lâche tout ! dit le bonhomme, et que le bon Dieu nous aide !

    La bonne femme laissa tomber le volet, qui descendit de branche en branche avec grand fracas.

    Les voleurs crurent que c’était le tonnerre ; ils se sauvèrent en abandonnant la vache rôtie et leur argent.

    Quand ils les voient partis, le bonhomme et la bonne femme descendent et se mettent à manger la vache. Mais pendant qu’ils mangent, les voleurs reviennent sur leurs pas. Les voilà pris. La bonne femme ne perd pas la tête.
    - donne-moi ton couteau, dit-elle à son homme, et tire la langue.

    Il donna son couteau, qui était tout rouillé, et tira la langue. La femme se mit à la lui gratter.
    - Qu’est-ce que vous faites donc là, brave femme ? demanda le chef des voleurs.
    - Vous voyez, je gratte la langue de mon homme.
    - Pourquoi faire ?
    - Pour l’empêcher de mourir. Quand on a été bien gratté comme ça, la mort ne vous peut plus rien.
    - Est-ce que vous ne pouvez pas me gratter aussi ?
    - Je veux bien. Donnez-moi votre langue.

    Il la lui donne. La bonne femme la coupe. Il s’enfuit en hurlant vers ses compagnons.
    - Qu’est-ce que tu as ?
    - Il veut parler et il ne peut.
    - Qu’est-ce que tu as, enfin ?
    - Le, le, le, le, le...

    Les voleurs s’imaginent que le diable est dans le bois, et ils se sauvent au plus vite sans rien ramasser.

    Le bonhomme et la bonne femme ramassent tout ; la somme était assez considérable. Ils s’en servent pour faire réparer leur maison, achètent une nouvelle vache, et, plus tard, quand la bonne femme voulut faire des rôties au descu de son mari, elle eut grand soin de fermer le haut de sa porte.
























    provence26
    provence26
    Râleur
    Universel


    Féminin Nombre de messages : 3711
    Age : 83
    Localisation : Nyons en provence (26 )
    Loisirs : musique lecture,opéra,ballade en forêt
    Date d'inscription : 25/11/2007

    espace de provence - Page 5 Empty un peu de tout

    Message par provence26 Mer 26 Sep - 16:17






    Sujet : INTÉRESSANT: Médecine et miel (miel de thym), un reportage de TF1

    Merci Dame Nature.

    Les chimistes et leurs labos n'ont pas dû apprécier ce reportage.


    http://www.melipharm.com/reportage-tf1




    >
    ==============================
    >

    >




    > LA VÉRITÉ SUR LES BOSS...


    Mon chef, est toujours en train de
    travailler à son bureau avec assiduité et diligence, sans jamais
    perdre son temps en jasant avec ses collègues. Jamais il ne
    refuse de passer du temps pour aider les autres et malgré cela, il
    termine ses projets à temps. Très souvent, il rallonge
    ses heures pour terminer son travail, parfois même en sautant
    les pauses café. C'est une personne qui n'a absolument aucune
    vanité en dépit de ses accomplissements remarquables et de sa grande
    compétence en informatique. C'est le genre d'employé de qui on
    parle avec grande estime et respect, le genre de personne dont on ne
    peut se passer. Je crois fermement qu'il est prêt pour la
    promotion qu'il demande, considérant tout ce qu'il no...us ap-
    porte. L'entreprise en sortira grande gagnante.

    Maintenant, relis le texte, en ne lisant qu'une ligne sur deux


    ==============================


    : Téléphoner depuis l'Enfer elle est bonne celle la

    Elle est toute chaude celle là....................................................................................

    Nicolas Sarkozy, Queens Elizabeth, et Vladimir Poutine meurent en
    même temps et se retrouvent en enfer.

    A leur arrivée, ils repèrent un téléphone rouge et immédiatement
    demandent quelle en est l’utilité.

    Le diable leur dit qu’il peut être utilisé pour appeler la terre
    dans des circonstances exceptionnelles.

    Considérant tous les trois que les circonstances sont
    exceptionnelles car ils n’ont pas eu le temps de régler tous leurs
    problèmes, ils décident de demander s’ils peuvent s’en servir.

    Poutine demande donc d’appeler la Russie, il parle pendant 5
    minutes et le diable lui dit qu’il lui doit 1 million de Roubles.
    Poutine fait un chèque.
    La Reine Elisabeth demande donc à son tour d’appeler l’Angleterre.
    Elle parle pendant 20 minutes et le diable lui demande 6 millions de
    livres. Elle paye.
    Nicolas Sarkozy à son tour prend le téléphone, appelle la France
    et parle pendant 4 heures. A la fin de l’appel le diable lui dit qu’il
    doit 5 euros.

    Quand Poutine entend cela il rentre dans une rage épouvantable et
    demande au diable pour quelle raison Sarkozy est traité de manière
    préférentielle.

    Le diable sourit et lui dit que depuis que François Hollande est
    devenu président, la France est devenue un enfer et que c’est donc un
    appel local.


    ==========================



    La seule chose sur laquelle nous méritons de survivre dans l'esprit des gens, c'est la façon dont nous aurons aimé.

    - Frédéric Beigbeder

    =================
    chanson de ma jeunesse


    https://youtu.be/cHQZIuQoo68 cadeau


    https://www.youtube.com/watch?v=_N3MbJ69lEI&feature=share&list=UUxhq0vjcBZTLi-hhr3bdA0w michele


















    provence26
    provence26
    Râleur
    Universel


    Féminin Nombre de messages : 3711
    Age : 83
    Localisation : Nyons en provence (26 )
    Loisirs : musique lecture,opéra,ballade en forêt
    Date d'inscription : 25/11/2007

    espace de provence - Page 5 Empty légendes................................

    Message par provence26 Jeu 27 Sep - 15:04





    espace de provence - Page 5 612134pontdequebec

    -- --- ---
    Le pont de Quebec



    Le 29 août 1907, une partie importante du pont en construction s'écroula, tuant d'un coup plus de 75 ouvriers et en blessant plusieurs autres. Le 20 juillet 1916, un autre accident eut lieu. On parle alors de 13 morts. Il semble bien que la construction de ce fameux pont était victime d'un certain maléfice. On décida quand même de poursuivre les travaux car un pont à Québec était nécessaire au transport ferroviaire et au développement de la région.



    À la reprise des travaux, un ingénieur se présenta au contremaître pour lui proposer ses services. Il promettait un travail sans aucune catastrophe, mais à certaines conditions: celui-ci devait entre autres choses, lui promettre que l'âme de la première personne à traverser le pont lui soit remise.

    Ébranlé par tout ce qui venait d'arriver, et sans réfléchir, le contremaître accepta.

    Les travaux reprirent enfin et tout se passa bien jusqu'au jour de l'inauguration.

    Au moment où l'on s'apprêtait à traverser le pont, le contremaître aperçut le fameux ingénieur et lui trouva un air diabolique. Il se rappela alors sa promesse de lui offrir l'âme de la première personne à traverser le pont. Réalisant avec horreur qu'il avait agi sans réfléchir et avant qu'il ne soit trop tard il empoigna un gros chat noir qui se serait malencontreusement trouvé, au mauvais endroit au mauvais moment sur le pont et le lança sur le faux ingénieur. Tous les deux, l'ingénieur et le chat noir, disparurent. On ne retrouva qu'un petit tas de poils ensanglantés.


    Si vous vous rendez à Québec un jour, et que vous souhaitiez traverser le fleuve, il vaudrait peut-être mieux emprunter le pont Pierre-Laporte car il paraît que le diable attend toujours de se venger...
    -

    espace de provence - Page 5 Aa1b009c

    Le serpent des Pyrénées



    Une légende gasconne affirme qu'il y avait autrefois, dans la Montagne (les Pyrénées), un Serpent long de cent toises, plus gros que les troncs des vieux chênes, avec des yeux rouges, et une langue en forme de grande épée. Ce Serpent comprenait et parlait les langues de tous les pays ; et il raisonnait mieux que nul chrétien n'était en état de le faire. Mais il était plus méchant que tous les diables de l'enfer, et si goulu que rien ne pouvait le rassasier.

    Nuit et jour, le Serpent vivait au haut d'un rocher, la bouche grande ouverte comme une porte d'église. Par la force de ses yeux et de son haleine, les troupeaux, les chiens et les pâtres, étaient enlevés de terre comme des plumes, et venaient plonger dans sa gueule. Cela fut au point que nul n'osait aller garder son bétail à moins de trois lieues de la demeure du Serpent. Alors, les gens du pays s'assemblèrent, et firent tambouriner dans tous les villages : « Ran tan plan, ran tan plan, ran tan plan. Celui qui tuera le Serpent, sera libre de toucher, pour rien, sur la Montagne, cent vaches avec leurs veaux, cent juments avec leurs poulains, cinq cents brebis et cinq cents chèvres. »

    En ce temps-là vivait un jeune forgeron, fort et hardi comme Samson, avisé comme pas un. « C'est moi, dit-il, qui me charge de tuer le Serpent, et de gagner la récompense promise. » Sans être vu du Serpent, il installa sa forge dans une grotte, juste au-dessous du rocher où demeurait la male bête. Cela fait, il se lia, par la ceinture, avec une longue chaîne de fer, et plomba solidement l'autre bout dans la pierre de la grotte. « Maintenant, dit-il, nous allons rire. »

    Alors, le forgeron plongea dans le feu sept barres de fer grosses comme la cuisse, et souffla ferme. Quand elles furent rouges, il les jeta dehors. Par la force des yeux et de l'haleine du Serpent, les sept barres de fer rouges s'enlevèrent de terre comme des plumes et vinrent plonger dans sa gueule. Mais le forgeron fut retenu par sa chaîne, et il rentra dans la grotte. Une heure après, sept autres barres de fer rouge, grosses comme la cuisse, s'enlevèrent de terre comme des plumes et vinrent plonger dans la gueule du Serpent. Mais le forgeron fut retenu par sa chaîne, et il rentra dans la grotte.

    C e travail dura sept ans. Les barres de fer rouge avaient mis le feu dans les tripes du Serpent. Pour éteindre sa soif, il avalait la neige par charretées ; il mettait à sec les fontaines et les gaves. Mais le feu reprenait dans ses tripes, chaque fois qu'il avalait sept nouvelles barres de fer rouge.

    Enfin, la male bête creva. De l'eau qu'elle vomit en mourant, il se forma un grand lac. Alors, les gens du pays s'assemblèrent, et dirent au forgeron : « Ce qui est promis sera fait. Tu es libre de toucher, pour rien, sur la Montagne, cent vaches avec leurs veaux, cent juments avec leurs poulains, cinq cents brebis et cinq cents chèvres. »

    Un an plus tard, il ne restait plus que les os du Serpent sur le rocher dont il avait fait sa demeure. Avec ces os, les gens du pays firent bâtir une église. Mais l'église n'était pas encore couverte, que la contrée fut éprouvée, bien souvent, par des tempêtes et des grêles comme on n'en avait jamais vu. Alors, les gens comprirent que le Bon Dieu n'était pas content de ce qu'ils avaient fait, et ils mirent le feu à l'église.


    espace de provence - Page 5 Aa1b009c




    LA MESSE DE SAINT SÉCAIRE (Gascogne)



    (D'après « Les Légendes des Hautes-Pyrénées » paru en 1855 et « Revue de l'Agenais » paru en 1882)

    Pour se garder d'une sorcière sans être passible de châtiment, on affirmait encore au XIXe siècle qu'il fallait bien surveiller celle qui voulait vous donner du mal. Quand elle passe près de vous et quand elle étend le bras pour faire sa mauvaise œuvre, dites en vous-même : « Que le Diable te souffle au derrière. ». Aussitôt, la sorcière pâtit cent fois plus que vous n'auriez pâti, et vous n'aurez plus rien à craindre d'elle. Pareille chose arrive, quand vous la voyez venir de loin, si vous dites, toujours en vous-même : « Je te doute. Je te redoute. Pet sans feuille. Monte en haut de la cheminée. »

    II y a toutefois quelque chose de bien plus rare et de pire que le mal donné par les sorcières. C'est la messe de saint Sécaire. L'homme à qui elle est adressée sèche peu à peu, et meurt sans qu'on sache pourquoi ni comment, et sans que les médecins n’y voient goutte. Bien peu de curés savent la messe de saint Sécaire, et les trois quarts de ceux qui la savent ne la diront jamais, ni pour or, ni pour argent. Il n'y a que les mauvais prêtres qui se chargent d'un pareil travail. Ces prêtres ne demeurent jamais deux jours de suite dans le même endroit. Ils marchent toujours la nuit, pour s'en aller, aujourd'hui dans la Montagne, demain dans les Grandes Landes de Bordeaux ou de Bayonne.

    La messe de saint Sécaire ne peut être dite que dans une église où il est défendu de s'assembler, parce qu'elle est à moitié démolie, ou parce qu'il s'y est passé des choses que les chrétiens ne doivent pas faire. De ces églises, les hiboux, les chouettes et les chauves-souris font leurs paradis. Les Bohèmes y viennent loger. Sous l'autel, il y a tout plein de crapauds qui chantent.

    Le mauvais prêtre amène avec lui sa maîtresse, pour lui servir de clerc. Il doit être seul dans l'église avec elle, et avoir fait un bon souper. Sur le premier coup de onze heures, la messe commence par la fin, et tout à rebours, pour finir juste à minuit. L'hostie est noire et à trois pointes. Le mauvais prêtre ne consacre pas de vin. Il boit l'eau d'une fontaine où on a jeté un enfant mort sans baptême. Le signe de la croix se fait toujours par terre, et avec le pied gauche. Il se passe encore, à la messe de saint Sécaire, beaucoup d'autres choses que personne ne sait, et qu'un bon chrétien ne pourrait voir sans devenir aussitôt aveugle et sourd-muet pour toujours.

    Voilà comment certaines gens s'y prenaient pour faire sécher peu à peu leurs ennemis, pour les faire mourir mystérieusement. On pensait que les mauvais prêtres et les gens les payant pour ce travail auraient un grand compte à rendre, le jour du dernier jugement. Aucun curé ni évêque, pas même l'archevêque d'Auch, n'avait le droit de leur pardonner.

    Il y aurait une contre-messe permettant de se garder contre la messe de saint Sécaire. Elle aurait le pouvoir de faire sécher peu à peu le mauvais prêtre et les gens qui l'ont payé. Ils sèchent peu à peu, et meurent sans savoir ni pourquoi ni comment, et sans que les médecins n’y voient goutte.


    espace de provence - Page 5 Aa1b009c




    LES SABBATS DE LA PLANCHETTE



    (D'après « La vallée de la Meurthe », paru en 1905)

    Près d'Entre-Deux-Eaux, le hameau de la Planchette est demeuré fameux dans le merveilleux populaire ; il paraît que les sorciers d'antan y tenaient leurs ébats nocturnes. Ces sabbats de la Planchette font encore le thème de moult contes et défraient les veillées d'hiver. Au temps des sorciers, vivait, non pas à la Planchette, mais entre Mandray et Entre-Deux-Eaux, un brave homme, vieux garçon, simple.

    Il était seul en sa chaumine, cultivant un coin de terre qui lui donnait le vivre, il lui fallait si peu, car il allait la plupart du temps dans les fermes voisines, à la journée, en qualité de manoeuvre. Un soir il revenait de Saint-Dié assez tard ; c'était un hiver précoce ; déjà une blanche et légère couche de neige couvrait la terre et confondait les prés, les sentiers et les raies ; notre homme perdit son chemin et se trouva à la lisière de la forêt sans apercevoir la trouée de la sente.

    Il s'engage cependant hardiment sous bois, mais à peine a-t-il fait quelques pas, qu'il aperçoit sur la neige un cercle lumineux, et bientôt au centre du cercle, un jeune damoiseau princièrement vêtu qui avait un air méphistophélique, si ce n'était pas Messire Belzébuth en personne.

    Le pauvre homme ahuri restait là les bras ballants, les yeux écarquillés. Sans lui donner le temps de se remettre ni surtout de se signer, le diable, car c'était bien lui, l'interpelle et lui propose certaine poudre avec laquelle, lui, simple manant pourra s'élever à la puissance, à la richesse, au bonheur. Que donnerait-il en retour ? Signer un papier qu'on lui présente. Le paysan est méfiant, surtout quand il s'agit de signer ; aussi notre homme se gratte la tête ; il a reconnu le diable, et les deux lignes d'écriture rouge ne lui disent rien qui vaille. Inutile de lire, il devine bien ce que cela dit ; il refusera mais poliment.

    Comme il a la conscience tranquille, il revient vite de sa stupeur et tout paysan qu'il est, il veut se montrer plus habile que le diable : « Vous m'offrez, lui dit-il, la richesse, le bonheur et une certaine puissance pour me venger de mes ennemis, c'est bien, Messire, seulement je ne me connais point d'ennemis, oncque ne fis et ne ferai mal au prochain. La richesse non plus ne me chaut, j'ai le vivre, rien ne me fait envie. Quant au bonheur, il habite sous mon toit ; je suis content de mon sort, offrez-moi autre chose et si cela me va nous verrons votre papier. »

    Satan se récria : « tu es en effet ou trop madré ou trop bête pour devenir sorcier. » Le paysan riposta : « C'est donc brevet de nécromancie que vous voulez me faire signer, alors vous êtes le diable en personne, Messire ? » Un épouvantable ricanement qui résonna dans toute la forêt, secouant les arbres lui répondit d'abord ; puis le diable reprit, se rengorgeant : « Me prendrais-tu pour un menu hennequin ? Mon pouvoir auquel tu veux te dérober, te prouvera sous peu que si jusqu'ici tu n'as pas eu d'ennemis, désormais tu en trouveras sur ton chemin ; maintenant tu vas connaître qui je suis et jusqu'où va ma suzeraineté, regarde. »

    Et Satan lui montrait par la prairie qui s'étendait devers la futaie une ronde d'hommes et de femmes sarabandant par danse vraiment fantastique et infernale. « Vois donc ceci, c'est le sabbat, proclama le diable, c'est mon royaume, tous ces gens sont miens, tous sorciers. Ils m'attendent pour festoyer, n'en es-tu pas ? » En un clin d'oeil il fut au centre de la ronde infernale. Le manant resta coi, étrange et ébaubi. La ronde sabbatique tournoyait par-devers lui et il y reconnaissait mainte figure.

    Enfin il entendit Satan qui le dénonçait à ces mécréants. « Vous êtes dévoilés ce soir, disait-il, demain vous serez par lui dénoncés à l'officialité ; courez au devant et le dénoncez d'abord comme scélérat entaché de larcin ; je vous aiderai par artifices. »
    Puis tout disparut et s'évanouit, notre homme se retrouva dans le silence de la nuit à l'orée du bois. Se signant et grelottant de froid et de peur, il regagna sa chaumière, mais toute la nuit il trembla, croyant sans cesse voir et entendre la musique et la danse infernales.

    Le lendemain matin, les archers du bailli venaient l'arrêter ; il était accusé d'avoir volé dix mètres de toile et une bourse garnie chez le tabellion de Saint-Dié qu'il avait quitté la veille, à la nuit. Et par le fait, cachés sous son lit on trouva les dix mètres de toile et sous son traversin la bourse en question. Qui les avait transportés là ?

    Le pauvre homme savait bien que c'était la vengeance de Satan. Il se laissa traîner devant le tribunal et conta son aventure. Peut-être aurait-il trouvé créance, n'étaient les pièces à conviction qui l'accablaient de leur témoignage. Heureusement il avait ouï le Malin et savait que tout ceci était dol et sortilège. Il fit un grand signe de croix sur la bourse et sur la toile ; et alors on vit les mètres de toile tomber, se déchirer et devenir un tas de feuilles sèches de la forêt et la bourse ne contenir que des cailloux encore couverts de neige.

    Les vrais sorciers, ses accusateurs, furent à leur tour arrêtés, jugés et brûlés par le bailli du Val. C'est de ce moment que cessèrent les sabbats de la Planchette et c'est depuis cette époque aussi, paraît-il, que l'on dit d'un homme ignorant ou simple d'esprit : Il n'est pas sorcier !
    espace de provence - Page 5 Aa1b009c


    -espace de provence - Page 5 956271MadeleineDeVerchere-- --- ---

    Madeleine de Verchères



    À partir d’une anecdote, la légende de Madeleine de Verchères est née.

    L’aventure des débuts de la Nouvelle-France en terre d’Amérique est remplie de péripéties de ce genre. Mais sont-elles vraies ? Sont-elles fausses ? Historiens et chroniqueurs contestent certains détails des faits qui vont suivre. Il est utile de rappeler qu’en l’absence de registres de l’époque, les seuls documents qui nous restent sont les récits de voyages des explorateurs et des missionnaires. Et ils ont tendance à être parfois un peu fantaisistes.

    Mais aujourd’hui, l’histoire de cette jeune fille est connue de tous. Dans son village de Verchères, au bord du Saint-Laurent, elle a même son monument. Et c’est une si belle histoire !

    Madeleine Jarret de Verchères naquit sur la seigneurie de son père en 1678. Le seigneur de Verchères, enseigne au régiment de Carignan, prenait part aux manoeuvres militaires mais gérait aussi son domaine, ses bêtes et ses cultures comme la plupart des Français installés en Nouvelle-France à cette époque.

    Aussi, il fit élever un fort autour de son manoir et de ses bâtiments. Un fort destiné à protéger ses biens, sa famille et ses censitaires des attaques des Iroquois qui étaient très fréquentes. Dans cette palissade, il n’y avait qu’une seule porte qui donnait sur le fleuve. Ah ! La vie n’était pas toute simple dans la colonie.

    Non loin de Verchères coulait le fleuve Richelieu. C’est ce fleuve qu’empruntaient souvent les Iroquois, voyageant sur leurs canots d’écorce, pour pénétrer au cœur de la colonie. Les Iroquois étaient des champions des attaques sournoises et sanglantes. Ils s’acharnaient sur cette famille pourtant paisible : déjà les deux frères aînés de Madeleine s’étaient fait tuer lors d’une précédente attaque. Plusieurs fois, en l’absence de son mari, la mère de Madeleine, Marie, avait repoussé les attaques iroquoises avec l’aide de quelques hommes. Il fallait être prêt à tout et défendre sa vie chèrement. Hommes et femmes, jeunes ou vieux, n’étaient jamais sûrs de rien.

    Voici qu’un matin d’octobre, Madeleine âgée de quatorze ans est à quelques pas du fort. Sa mère est partie à Montréal ; son père a été appelé à Québec. Il n’y a à l’intérieur des palissades, que des femmes et des enfants et un seul soldat qui veille. Une vingtaine d’habitants sont occupés aux travaux des champs des alentours.

    Dans les buissons, des Iroquois sont cachés. Ils observent sans bruit les gens qui vaquent tranquillement à leurs occupations. Soudain, un cri retentit. Un Iroquois se précipite sur Madeleine et l’attrape par le fichu.
    Vive comme l’éclair et avec une étonnante présence d’esprit, Madeleine dénoue son fichu et court vers le fort en criant :
    - Aux armes !

    Elle referme la porte derrière elle et, négligeant les cris des femmes dont les maris sont restés en dehors de la palissade, grimpe sur le bastion où se tient la sentinelle. Sans se démonter un instant elle prend les choses en main : elle coiffe un chapeau d’homme et se déplace rapidement pour donner l’illusion d’un va-et-vient de plusieurs personnes.

    Elle mobilise ses petits frères qui font comme elle et elle fait tirer un coup de canon qui épouvante les assaillants. C’est aussi une façon d’alerter les autres forts et habitations qui ponctuaient les rives du Saint-Laurent jusqu'à Montréal, espérant qu’on comprendrait son appel à l’aide.

    Avec leurs quelques prisonniers, les Iroquois se retirent. Le secours finit par arriver des forts voisins. Les habitants du fort de Verchères sont saufs, pour le moment, grâce à la ruse de la jeune Madeleine. L’histoire de son fichu fait le tour de la colonie et du pays. On n’est pas près de l’oublier et toutes les jeunes filles qui nouent un fichu sur leurs épaules y pensent encore aujourd’hui.

    Et dans les cours d’école, l’hiver, les enfants construisent, pendant les récréations, le fort de Madeleine de Verchères !


    espace de provence - Page 5 Aa1b009c




    La Légende de Tudur de Llangollen



    Tudur était un berger paisible. Mais un jour il découvrit un groupe d’esprits occupés à danser au son d’un violon minuscule.

    Tudur voulut bien résister à cette musique ensorcelée mais finit par jeter en l’air son bonnet en criant : « Allons-y, joue donc, vieux diable ! » et se joignit à eux.

    Aussitôt une paire de cornes poussa sur la tête du violoneux et une queue sortit de sous son manteau. Les autres esprits se changèrent aussitôt en boucs, en chiens, en chats et en renards tout en continuant de danser au son du violon, dans une cavalcade effrénée qui dura jusqu’au lendemain.

    Tudur fut secouru par son maître qui le trouva seul, de toute évidence, mais en train de danser comme un dément. Quelques prières rompirent le charme et Tudur fut rendu aux siens.


    espace de provence - Page 5 Aa1b009c




    La Légende de Shon ap Shenkin



    Un matin, alors qu’il se promenait en campagne par un beau matin d’été, Shon ap Shenkin fut soudain captivé par une mélodie surnaturelle. Il s’assit sous un arbre pour l’écouter tout à loisir. Quand les derniers sons s’évanouirent au loin il se releva et s’étonna de voir que l’arbre vert et vigoureux sous lequel il était assis était devenu un tronc vide et mort.

    Il rentra chez lui et découvrit que sa maison, bizarrement, n’était plus la même ; elle était plus vieille et couverte de lierre. Un vieil homme, inconnu, se tenait debout sur le perron. Il salua Shon et lui demanda ce qu’il voulait. Surpris Shon répondit qu’il avait laissé son père et sa mère dans cette maison à peine quelques minutes auparavant. Le vieil homme lui demanda son nom. « Shona p Shenkin » répondit le garçon. Le vieillard fut pris d’une pâleur mortelle et répondit : « J’ai souvent entendu mon grand-père, ton propre père, me parler de ta disparition ».

    A ces mots, Shona p Shenkin fut réduit en poussière.

    espace de provence - Page 5 Aa1b009c

    JOLIE LEGENDE SUR LA FEMME



    Une légende raconte qu'au commencement du monde, quand Dieu décida de créer la femme, il trouva qu'il avait épuisé tous les matériaux solides dans l'homme
    et qu'il ne disposait plus de rien.

    Devant le dilemme et après une profonde méditation, voilà ce qu'il fit.

    Il prit la rondeur de la lune, les suaves courbes des vagues, la tendre adhérence du liseron, le tremblant mouvement des feuilles, la sveltesse du palmier, la teinte délicate des fleurs, l'amoureux regard du cerf, la joie du rayon du soleil et les gouttes des pleurs des nuages, l'inconstance du vent et la fidélité du chien, la timidité de la tourterelle et la vanité du paon, la suavité de la plume du cygne et la dureté du diamant, la douceur de la colombe et la cruauté du tigre, l'ardeur du feu et la froideur de la neige.

    Il mélange ces ingrédients si divers, forme la femme et la donna à l'homme.

    Une semaine après l'homme vint et lui dit :

    Seigneur, la créature que tu m'as donnée me rend malheureux, elle requiert toute mon attention, ne me laisse jamais seul, bavarde intensément, pleure sans motif, s'amuse à me faire souffrir et je viens te la rendre car JE NE PEUX PLUS VIVRE AVEC ELLE.

    Bien, répondit Dieu et il prit la femme.

    Une semaine après, l'homme revint et lui dit :

    Seigneur, je me sens très seul depuis que je t'ai rendu la créature que tu as faite pour moi, elle chantait et jouait à mon côté, elle me regardait avec tendresse et son regard était une caresse, elle riait et son rire était musique, elle était belle à voir et douce au toucher.

    Rends-la-moi car JE NE PEUX PAS VIVRE SANS ELLE.





    Source: Anonyme...

    ]espace de provence - Page 5 Aa1b009c


    Alexis le trotteur

    Alexis le Trotteur D'après des ouvrages de Jean-Claude Larouche.

    Alexis Lapointe fut une figure marquante de la région de Charlevoix et du lac Saint-Jean, au tournant du siècle. Au cours de sa vie on lui a donné toutes sortes de sobriquets : Alexis le Nigaud, le Cheval du Nord, le Surcheval, mais c'est sous le nom d'Alexis le Trotteur qu'il est le plus connu. Ses prouesses à la course ont fait le tour du pays.

    Alexis pouvait voyager aussi vite à pied que ses contemporains à cheval, en voiture ou même en chemin de fer. Il gagnait même des courses contre les trains.

    Alexis le Trotteur était-il un précurseur naturel des grands athlètes olympiques ?

    Peut-être... mais il n'était pas qu'une légende au royaume du Saguenay.

    Plusieurs se souviennent encore de ses exploits. Il mourut en 1924, frappé par une locomotive qu'il tentait de devancer. Son squelette est exposé au musée du Saguenay à Chicoutimi de même que des objets lui ayant appartenu.
    Alexis Lapointe, né dans une ferme à La Malbaie en 1860, était un petit garçon turbulent. Sa famille comptait quatorze enfants.

    À cette époque, les travaux de la ferme nécessitaient beaucoup de bras et l'on n'envoyait pas les enfants à l'école bien longtemps. Alexis faisait mille travaux et dès son jeune âge, il développa un goût pour les chevaux et les courses. Il se fabriquait des petits chevaux avec des bouts de bois et s'inventait des courses contre le vent.

    Il aimait à se mesurer à d'autres gamins. Avant de courir, il se fouettait les jambes avec une branche en criant :
    - Hue ! Hue !
    Et il partait comme une flèche, sautant par-dessus les obstacles. Il arrivait toujours avant les autres.

    Il grandit et devint un fameux joueur de tours. Il jouait de l'harmonica avec adresse et il aimait par-dessus tout les veillées de campagne et les fêtes. Il quitta la maison familiale très jeune et fit quarante-six métiers pour gagner sa vie, dont celui de constructeur de fours à pain.

    Toutes les maisons du Québec de ce temps avaient un four à pain bien rond et chaulé construit à l'extérieur. Alexis excellait dans ce travail. Il parcourait les rangs et allait d'une ferme à l'autre pour construire ses fours. Des branches recourbées servaient d'armature et une épaisse couche de glaise séchée lui donnait sa forme. Il fallait voir Alexis piétiner la glaise dans l'auge avant d'enduire son four. Il se fouettait les jambes et ses muscles entraient en action. Une vraie machine à pilonner !

    L'automne, il partait dans les chantiers et revenait au printemps. Et là, il parcourait les veillées pour danser. Il semblait infatigable, étant capable de danser des gigues simples pendant cinq heures d'affilée sans se fatiguer.

    Alexis parsemait sa vie de prouesses sans en tirer trop de gloire. Il se faisait même prier parfois pour participer à une course. Et il n'acceptait pas toujours les défis qu'on lui lançait. Mais quand il courait, il gagnait. On venait de loin pour le voir.

    Il rendait aussi bien des services pour un peu d'argent. Par exemple, il allait chercher le courrier dans un dépôt en courant sur une distance de trente kilomètres. Il faisait ce trajet en moins d'une heure.

    L'anecdote la plus connue veut qu'un jour, il se trouvait au quai de La Malbaie avec son père qui attendait le départ du bateau pour Bagotville et Chicoutimi : le bateau quittait le quai à onze heures pour arriver à Bagotville à vingt-trois heures. Alexis voulait embarquer avec son père mais celui-ci refusa de l'emmener. Alors Alexis lui dit :
    - Quand vous arriverez à Bagotville, je prendrai les amarres.
    Et il fila.

    Pour faire le trajet par le chemin de terre il fallait compter cent quarante-six kilomètres. Alexis retourna à la maison, saisit un petit fouet, se fouetta les jambes et partit.
    Lorsque le bateau arriva à Bagotville, Alexis était sur le quai qui l'attendait. Il avait couru la distance en moins de douze heures. On se demande encore d'où lui venait cette formidable facilité de courir. Il faut dire qu'il s'entraînait sans cesse, en sautant, dansant et pirouettant.

    En fait, Alexis Lapointe, le simple, se prenait vraiment pour un cheval. À qui voulait lui lancer un défi à la course, il répondait : « Tu peux pas courir plus vite que Poppé !»

    Poppé, le cheval du nord, c’était lui.

    espace de provence - Page 5 Aa1b009c


    La légende de Susanowo et du dragon à 8 têtes



    Susanowo, exilé du royaume des cieux, vint à Idumo (désormais Shimane). Il y trouve un vieil homme et sa femme pleurant le sort de leur fille nommée Kusinada. Susanowo leur en demande la raison. Le vieux couple explique qu'ils avaient à une époque huit filles, mais qu'un dragon nommé Yamatano-oroti, venu de Kosi (désormais Niigata), avait mangé leurs sept premières filles. Le terrible dragon avait huit têtes et huit queues. Et il réclamait sa dernière victime.

    Susanowo tomba amoureux de la jeune fille et demanda sa main. Personne ne s'y opposa si ce n'est le dragon. Susanowo construisit une muraille autour de la maison, avec huit ouvertures en son sein. Dans chaque ouverture il ordonna que l'on place une table avec sur chacune d'elle un grand vase rempli de saké distillé huit fois.

    Le dragon, par l'odeur du vin alléché, se détourne de sa proie, boit le breuvage et sombre dans le coma éthylique. Susanowo en profite pour pourfendre l'ignoble bête. En découpant le monstre, son épée butte sur un obstacle, il s'agit d'une épée miraculeuse cachée dans l'une des queues du dragon. Cette épée fut plus tard offerte à Amaterasu et nommée Kusanagi.
    --- --- --- ---
    --- --- ---

    Contenu sponsorisé


    espace de provence - Page 5 Empty Re: espace de provence

    Message par Contenu sponsorisé


      La date/heure actuelle est Lun 20 Mai - 18:51