Défouloir

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Le Défouloir
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Jean-pierre
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    espace de provence - Page 3 Empty mes pps tres beaux

    Message par provence26 Sam 25 Aoû - 18:55





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    espace de provence - Page 3 Empty le temps...................... c'est beau et bon

    Message par provence26 Sam 25 Aoû - 21:27


    espace de provence - Page 3 288466arbre3



    Tu ne peux pas retenir

    le temps

    Il passe.

    Il coule entre tes doigts

    Comme l’eau de la fontaine.

    Il glisse dans ta main

    Comme le sable de la mer.

    Tu ne peux rattraper le passé.



    espace de provence - Page 3 922170chene



    Il n’est plus.

    Il s’en est allé

    Comme le couchant d’hier.

    Il est disparu

    Comme un souvenir perdu.



    Tu ne peux emprisonner le futur.

    Il n’est pas encore.

    Il viendra à son heure

    Comme le levant de demain.

    Il te rejoindra

    Comme la vague qui s’approche du rivage.

    Mais tu peux toujours cueillir le présent

    Ce présent est comme un arbre:

    Il plonge ses profondes racines

    Dans ton passé tout plein de souvenir

    Et d’expérience,

    Comme une sagesse accumulée

    Et il lance ses longues branches vers ton futur

    Tout plein de promesse et d’espérance,

    Comme un projet emballant.

    Le présent est fait de ton passé

    Qui n’est plus

    Et de ton futur

    Qui n’est pas encore.

    Prends le temps qui t’est donné

    À chaque instant qui passe.

    Cueille-le précieusement

    Comme l’eau du ruisseau

    Qui t’est toujours disponible.

    Ne gaspille pas ton temps.

    Ne passe pas ton temps à courir après le temps.

    Prends ton temps.

    Ne dis pas: je n’ai pas le temps.

    Dis plutôt: j’ai tout mon temps.

    Ne sois pas avare de ton temps.

    Donne de ton temps aux autres.

    Ne cours pas tout le temps, prends ton temps.

    Et laisse au temps le temps de faire son temps.

    Alors, tu gagneras du temps.

    Et tu découvriras que c’est beau et bon le temps























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    espace de provence - Page 3 Empty Re: espace de provence

    Message par Jean-pierre Dim 26 Aoû - 1:12

    Belle tirade sur le capot de la deudeuch mais il a raison.
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    espace de provence - Page 3 Empty les vieux remédes

    Message par provence26 Dim 26 Aoû - 20:35





    espace de provence - Page 3 900240titre

    Les remèdes d'autrefois


    Il était difficile pour les gens d'autrefois de courir au CLSC ou dans une clinique médicale au moindre petit bobo comme on le fait aujourd'hui. Les plus gros villages avaient leur médecin et leur cabinet était très achalandé et pas toujours accessible, il faut bien le dire. Nos ancêtres avaient donc mis au point une panoplie de recettes, souvent transmises de mère en fille, qui soulagaient et parfois même guérissaient les petites maladies courantes. À base d'herbes, de racines, d'écorce, de fruits ou même de fleurs sauvages, ces remèdes savaient non seulement guérir mais aussi prévenir les maladies.

    Et, les vendeurs ambulants, arrivaient toujours à faire croire aux vertus thérapeutiques de ces remèdes patentés qu'ils offraient à leur clientèle. Ces remèdes miracles guérissaient tout, de la toux aux rhumatismes en passant par les faiblesses passagères et les furoncles. Qu'on se rappelle le fameux "Liniment Ménard" que toute famille achetait par mesure de précaution, remède qui, assurait-on, éliminait les rhumatismes.

    N'oublions pas le "ramancheur" ! Cet homme avait, disait-on, hérité d'un don. Il réussissait souvent par une simple application des mains, un simple toucher, à faire un diagnostic et, d'un seul geste, à guérir le mal. Il avait chez lui ou apportait avec lui lors de ses déplacements, tout un arsenal thérapeutique: onguents, liniments, éclisse de bois qu'il appliquait le long d'un membre pour immobiliser l'os, cataplasmes... Les médecins mettaient en doute ses procédés et souvent, ont-ils été traduits en justice pour pratique illégale de la médecine. Pourtant on raconte que ces hommes n'exigeaient aucun paiement pour les services rendus. On leur apportait des produits de la ferme, des vêtements cousus ou tricotés, des confitures ou des conserves...

    Les psychologues et les psychiatres n'existaient pas. C'est souvent le curé qui écoutait et conseillait les gens sur une décision importante à prendre, sur une façon d'intervenir avec un enfant difficile ou sur la façon de régler une chicane de voisins.

    Quant aux remèdes qu'utilisaient nos grands-mères, en voici quelques exemples:

    les fraises arrêtaient la diarrhée;
    l'angélique ou l'oseille facilitait la digestion;
    la moutarde et l'iode (dont on en badigeonnait la poitrine) combattait la bronchite;
    le chiendent diminuait la pression;
    le pissenlit faisait passer la bile;
    l'estragon soignait les morsures d'insectes;
    l'aneth calmait;
    une infusion d'achillée millefeuille ou "herbe à dinde" ou de camomille faisait baisser la fièvre;
    le miel et la gomme d'épinette dilués dans du gin, calmait la toux et favorisait le sommeil;
    l'huile de foie de morue favorisait la croissance;
    le gingembre apaisait les crampes dues au règles;
    le girofle soulageait le mal de dent;
    un carré de camphre qu'on ensachait et portait autour du cou décongestionnait;
    les feuilles de plantain: guérissaient les furoncles ou les plaies purulentes;
    l'huile de lin: soulageait la constipation, calmait les ulcères d'estomac et appliquée sur la peau, elle soignait les brûlures, les engelures, l'exzéma et le psoriasis;
    etc... etc...

    Admettez avec moi, que plusieurs de ces herbes, racines, fleurs sauvages se retrouvent sur les tablettes des boutiques de produits naturels sous une présentatin différente, plus moderne et dont les propriétés ressemblent étrangement aux remèdes de nos grands-mère
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    espace de provence - Page 3 Empty légendes Québéqoises

    Message par provence26 Dim 26 Aoû - 20:36


    espace de provence - Page 3 905570page1
    espace de provence - Page 3 779349Drapeauquebec





    espace de provence - Page 3 120826043807418994


    Le diable danse à St-Ambroise



    La danse, à cette époque, était défendue. Les curés en parlaient en chaire; ce n'était pas un cadeau. Bien sûr, on blâmait les joueurs de violon qui faisaient danser les gens des grandes nuits de temps. Ce n'était pas facile d'amuser le monde, encore moins de danser.

    Or, il y avait une salle de danse à Saint-Ambroise. Et évidemment, la danse n'était pas permise là, comme n'importe où ailleurs. Un bon samedi, vers neuf heures du soir, arrive un gars avec un beau cheval noir, bien attelé à une voiture. Il attache son cheval devant la porte. Puis, il entre dans la salle, vêtu de façon très élégante et coiffé d'un magnifique chapeau de castor.

    L'homme invita une demoiselle à danser. Il portait des gants, mais il ne voulait pas les enlever; pas plus qu'il ne voulait enlever son élégant manteau et son chapeau de castor. À un moment donné, au beau milieu de la danse, la jeune fille le laisse là et va rejoindre son groupe d'amis. Quand il voit ça, le gars va demander une autre fille pour danser. L’autre fille refuse, l'homme la rendait mal à l'aise, elle trouvait que c’était un gars étrange.

    Alors, l'individu partit comme un diable en furie. Mais avant de s’en aller, ouvrant la porte, il allongea son bras, puis il estampa ses cinq doigts sur le cadre de la porte. C’était imprimé en rouge, rouge comme du beau sang. Les danseurs et les musiciens étaient bien découragés de voir ça ! Ils sont donc tous sortis dehors pour aller voir ce gars-là, et où il était allé. Le gars avait disparu. Ils ne voyaient plus ni son cheval, ni sa voiture.



    espace de provence - Page 3 675387tete


    Madeleine de Verchères

    Mythe, légende ou réalité ?

    Historiens et chroniqueurs contestent certains détails des faits qui entourent cette histoire. L'événement qui donne naissance à la légende de Madeleine de Verchères est un fait bien réel, dont on connaît bien le contexte: le temps, octobre 1692; le lieu, le fort de Verchères; le personnage central, Madeleine Jarret de Verchères. Il est utile de rappeler que Madeleine elle-même donnera le récit des attaques iroquoises dont elle fut l'objet. Le premier en 1699, l'autre une trentaine d'années plus tard soit en 1732. Madeleine a-t-elle embelli son acte de bravoure au point de créer elle-même sa propre légende?
    J'ai brassé quelques souvenirs, fait quelques recherches et je vous raconte cette histoire qui m'a fascinée quand j'étais jeune écolière.



    Madeleine Jarret de Verchères est née sur la seigneurie de son père le 3 mars 1678. Son père, le seigneur François Jarret de Verchères, enseigne au régiment de Carignan, prenait part aux manoeuvres militaires mais gérait aussi son domaine, ses bêtes et ses cultures comme la plupart des Français installés en Nouvelle-France à cette époque.

    Le fort qu'il fit construire n'avait rien d'une forteresse. Ce fort était destiné à protéger ses biens et sa famille. De plus, en cette période d'incursions iroquoises , très fréquentes à cet endroit à cause de la proximité de la rivière Richelieu, route traditionnelle des Agniers, il pouvait servir aussi de refuge à la population. On y avait accès par une seule porte faisant face au fleuve.

    Trois enfants nés avant Madeleine sont décédés, dont deux qui furent tués lors d'une précédente attaque des Iroquois. Madeleine est devenue ainsi l'aînée de la famille, donc chargée de responsabilités: quand les parents s'absentent, elle a fonction de gardienne, elle "garde le fort".

    En ce matin d’octobre, Madeleine âgée d'un peu plus de quatorze ans est à quelques quatre cents pas du fort de Verchères. Ses parents se sont absentés. Il n’y a, à l’intérieur des palissades, que des femmes et des enfants et un seul soldat qui veille. Une vingtaine d’habitants sont occupés aux travaux des champs dans les alentours.

    Dans les buissons, des Iroquois sont cachés. Ils observent sans bruit les gens qui vaquent tranquillement à leurs occupations. Soudain, un cri retentit, les Iroquois font irruption, ils font prisonniers quelques colons travaillant aux champs. L'un deux se précipite sur Madeleine et l’attrape par le mouchoir qu'elle a noué autour de son cou.

    Vive comme l’éclair et avec une étonnante présence d’esprit, Madeleine dénoue son petit foulard et court vers le fort en criant :

    - Aux armes !

    Elle referme la lourde porte derrière elle, malgré les cris des femmes dont les maris sont restés en dehors de la palissade, grimpe sur le bastion où se tient la sentinelle. Avec sang froid, elle prend les choses en main : se coiffant du chapeau de soldat de la sentinelle, elle se déplace rapidement pour donner l’illusion d’un va-et-vient de plusieurs personnes.

    Mobilisant ses jeunes frères , elle les invite à faire comme elle. Elle charge elle-même un canon de quatre livres de balles et tire sur les assaillants. Ce coup alertera les forts voisins qui ponctuent les rives du Saint-Laurent jusqu'à Montréal.

    Avec leurs quelques prisonniers, les Iroquois se retirent. Les secours finissent par arriver des forts voisins. Les habitants du fort de Verchères sont saufs grâce à la ruse et à la présence d'esprit de la jeune Madeleine de Verchères




    espace de provence - Page 3 494231titretour


    " N'êtes-vous jamais allé jusqu'au Fort des Prêtres à la montagne? Vous êtes-vous enfoncé quelquefois dans les sombres taillis qui bordent au sud-ouest la montée qui conduit à la Côte des Neiges? Et, si vous avez été tant soit peu curieux d'examiner les sites pittoresques, les vallées qui s'étendent jeunes et fleuries sous vos yeux, les rocs qui parfois s'élèvent menaçants au-dessus de vos têtes; vous n'êtes pas sans avoir vu comme une tache blanchâtre qui apparaît au loin, à gauche, sur le fond vert d'un des flancs de la montagne. Eh bien, cette tache qui de loin vous semble comme un point, c'est une petite tour à la forme gothique, aux souvenirs sinistres et sombres, pour celui qui connaît la scène d'horreur dont elle a été le théâtre. "

    C'est ainsi que Georges Boucher de Boucherville introduit cette histoire terrifiante qu'il a racontée en 1835. À cet endroit, deux amoureux auraient été mystérieusement assassinés. Mais Georges Boucher affirme qu'il ne s'agit pas d'une légende...
    N'aurait-il pas plutôt créé une légende ?

    Je vous raconte, à ma façon, cette histoire


    À Montréal, dans le quartier Côte-des-Neiges, existe une petite tour appelée la tour de Trafalgar. Cette tour n'a pas très bonne réputation. On raconte que plusieurs personnes l'ayant visitée y étaient revenues en affirmant y avoir vu d'étranges phénomènes : du sang sur les murs, une main fantomatique semblait vouloir les étrangler, des bruits de pas qui résonnaient sur le sol lorsqu'ils s'enfuyaient du lieu, etc.
    Georges Boucher de Boucherville* publia, en 1835, une étrange histoire. A-t-il vraiment vécu ce qu'il nous raconte ou n'est-il pas plutôt l'initiateur de cette légende ?

    Je vous raconte, à ma façon, la légende de la Tour de Trafalgar.

    Léocadie, jeune et jolie brunette de 17 ans, vivait avec sa tante dans le quartier Côte-des-Neiges. Une figure douce et spirituelle, des manières agréables et une assez jolie fortune, faisaient d'elle le meilleur parti de son quartier. Fiancée à Joseph dont elle était profondément amoureuse, elle n'attendait que le jour béni où tous les deux seraient enfin unis par les liens indissolubles du mariage.
    Un jour que Léocadie venait d'aller à l'église y faire ses dévotions, un jeune homme entra, non pas tant pour y prier Dieu, mais pour y admirer l'intérieur de l'édifice. Il vit la jeune fille traversant la nef d'un pas léger pour sortir du temple. Il conçut pour elle un amour fort, violent et passionné. Après avoir fréquenté la jeune fille quelques temps, c'est de la tante de Léocadie que l'étranger apprit que le coeur de la jeune fille était déjà pris. Il jura alors de se venger de celle qu'il avait tant aimée. Il lui lança alors, avant de partir, ces paroles sinistres: "Regarde le soleil, comme il est rouge; il est rouge comme du feu, comme du sang, comme le sang qui doit couler".
    La veille de son mariage, Léocadie et son fiancé Joseph, partirent ensemble pour aller se promener à la montagne, et jouir d'une agréable journée printanière. C'est ainsi qu'ils se rendirent jusqu'à la petite tour. Comme ils mettaient les pieds sur le seuil de la porte, un homme, que Léocadie reconnut aussitôt, se précipita, rapide comme la foudre, avec un couteau à la main. Elle jeta un cri, pâlit, et tomba sans connaissance et sans vie aux pieds de son assassin qui l'avait frappée au coeur. Joseph s'élança alors sur lui voulant venger sa bien-aimée ou mourir avec elle. Une lutte violente s'engagea. L'étranger jeta Joseph par terre et un genou sur sa poitrine, le saisit à la gorge et l'étrangla. Le lendemain, on les découvrit tous les deux assassinés. L'étranger fut arrêté, condamné à être exécuté et avoir les bras, jambes, cuisses et reins rompus vifs sur un échafaud qui fut dressé sur la place du marché de la ville.
    La tour de Trafalgar devint alors un lieu maudit. Plusieurs témoins ont affirmé s'y être rendus. Tous ont aperçu du sang sur les murs et sur la porte. Et, chacun jurait que la peur et l'angoisse qu'il ressentait alors, les obligeaient à fuir les lieux. Pire, tous affirmaient qu'ils entendaient des bruits de pas derrière eux lorsqu'en courant, ils dévalaient la pente du sentier menant à la tour




    ==============================


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    .


    La légende de Cadieux appartient à la petite histoire de la grande rivière des Outaouais.
    Quand ses amis algonquins, partis à sa recherche, trouvèrent la fosse où Cadieux s'était endormi, ils découvrirent aussi une complainte écrite sur une feuille de bouleau d'écorce.



    Pour le compte des marchands de Montréal et de Québec, Cadieux se retrouvait souvent dans la région de la rivière des Outaouais, afin de négocier des échanges pour des pelleteries. Il y rencontrait les Indiens qu'il connaissait bien ayant épousé une des leurs, une Kichisipirini, une Algonquine de la Grande-Nation.
    Installé avec sa famille au petit rocher de la haute montagne, en plein milieu du portage des Sept-Chutes, en bas de l'île du grand Calumet avec d'autres familles algonquines, il préparait son canoë quand un jeune algonquin accourt vers le campement essoufflé, inquiet et excité. Les Iroquois arrivent ! Cadieux n'est pas surpris. Les Iroquois profitent souvent du passage de voyageurs chargés de fourrures pour les attaquer, les piller et ensuite disparaître.

    Cadieux et les Algonquins n'ont pas le choix; il faut sauter les Sept-Chutes ou affronter la troupe ennemie. Les cabanes se vident, les canoës se remplissent. Cadieux expliquent à ses amis algonquins qu'il ira, avec son ami Bessouat, à la rencontre des Iroquois, histoire de faire diversion.
    - Quand vous aurez entendu deux coups de fusil venant du portage, foncez vers les rapides. Prenez bien soin de ma femme!
    Et les deux hommes partent vers le portage pendant que les Algonquins attendent immobiles, silencieux, avirons à la main. Un premier coup de fusil retentit, puis un deuxième, c'est le signal du départ. Les embarcations des Algonquins foncent en plein coeur des chutes où des montagnes de rocs et les flots tumultueux voudraient arrêter les fragiles canoës d'écorce. Mais les pagayeurs sont habiles: pilote et navigateur coordonnent leurs mouvements à chaque bout du canoë; ils contournent les dangereuses pointes cachées sous l'écume, se glissent entre les rochers, surveillent le courant. Ils arriveront à bon port deux jours plus tard pour y attendre Cadieux et son ami Bessouat.
    Le premier coup de fusil avait été pour Cadieux, plus qu'un signal à ses amis; c'était un geste de défense. Les Iroquois sont là et les ont aperçus. Bessouat est rapidement encerclé. Cadieux ne peut plus risquer une plus longue attente. Il s'enfonce dans le bois en prenant soin de ne pas laisser de traces derrière lui. Il replace les feuilles, les branches, revient sur ses pas pour brouiller les pistes.
    Cadieux connaît bien la route du lac des Deux-Montagnes, mais non pas la forêt. Il n'ose donc pas s'éloigner afin de retrouver son canoë pour y rejoindre ses amis algonquins et sa femme. Il se construit un abri, se nourrit de fruits sauvages, évite de faire du feu. Il ne sait pas que les Iroquois ont rebroussé chemin. Connaissant l'habileté des Algonquins, les Iroquois ont rapidement deviné que ceux-ci ont sauté les rapides des Sept-Chutes.

    Treize jours plus tard, inquiets de ne pas voir arriver les deux hommes, les Algonquins décident d'envoyer des hommes au partage. Ils découvrent le corps de Bessouat, scalpé, abandonné. Ils remontent jusqu'à l'abri de Cadieux. Personne ! Revenant par un sentier d'où ils étaient venus, ils aperçoivent une croix de bois qu'ils n'avaient pas remarquée en arrivant la veille. Une fosse était creusée et le corps, encore chaud de Cadieux y reposait. Les mains sur la poitrine, il serrait une feuille d'écorce de bouleau couverte d'écriture. Ils comprirent que Cadieux était vivant la veille, qu'ils les avaient reconnus, mais une trop grande faiblesse ou l'émotion de la joie l'ont empêché de crier sa présence. Il avait donc écrit sa complainte, son chant de mort sur un feuillet d'écorce et s'endormit pour ne plus jamais se réveiller.
    Durant plusieurs années, les Algonquins revinrent à cet endroit. Leur chef déposait alors un nouveau feuillet de bouleau sur lequel il avait recopié la Complainte de Cadieux et fixait celui-ci sur une croix de bois placée à la tête de la fosse.








    La complainte de Cadieux


    « Petit rocher de la Haute-Montagne,
    Je viens ici finir cette campagne!
    Ah! Doux échos, entendez mes soupirs,
    En languissant, je vais bientôt mourir!

    Petits oiseaux, vos douces harmonies,
    Quand vous chantez, me rattachent à la vie:
    Ah! Si j'avais des ailes commes vous,
    Je s'rais heureux avant qu'il fut deux jours!

    Seul dans ces bois, que j'ai eu de soucis,
    Pensant toujours à mes si chers amis;
    Je demandais: hélas! Sont-ils noyés?
    Les Iroquois les auraient-ils tués?

    Un de ces jours que m'étant éloigné,
    En revenant je vis une fumée;
    Je me suis dit: Ah! Grand Dieu! Qu'est ceci?
    Les Iroquois m'ont-ils pris mon logis?

    Je me suis mis un peu à l'ambassade,
    Afin de voir si c'était embuscade;
    Alors je vis trois visages français.
    M'ont mis le coeur d'une trop grande joie!

    Mes genoux plient, ma faible voix s'arrête,
    Je tombe... hélas! À partir ils s'apprêtent:
    Je reste seul... pas un qui me console,
    Quand la mort vient par un si grand désole!

    Un loup hurlant vient près de ma cabane,
    Voir si mon feu n'avait plus de boucane!
    Je lui ai dit: Retire-toi d'ici;
    Car ma foi, je perdrai ton habit!

    Un noir corbeau volant à l'aventure,
    Vient se percher tout près de ma toiture;
    Je lui ai dit: Mangeur de chair humaine,
    Va-t-en chercher autre viande que mienne.

    Va-t-en là-bas dans ces bois et marais,
    Tu trouveras plusieurs corps iroquois;
    Tu trouveras des chairs aussi des os;
    Va-t-en plus loin, laisse-moi en repos!

    Rossignolet, va dire à ma maîtresse,
    À mes enfants, qu'un adieu je leur laisse,
    Que j'ai gardé mon amour et ma foi,
    Et désormais faut renoncer à moi!

    C'est donc ici que le monde m'abandonne,
    Mai j'ai recours en vous Sauveur des hommes!
    Très-sainte Vierge, ah! M'abandonnez pas,
    Permettez-moi de mourir entre vos bras!»












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    espace de provence - Page 3 Empty au couvent ???

    Message par provence26 Dim 26 Aoû - 20:37



    Il était temps pour le vieux Père Joseph de prendre son bain du samedi soir et la jeune Sœur Nathalie avait prépare l'eau du bain, les serviettes et tout le reste en suivant exactement les instructions données par la vieille Sœur Berthe.

    Sœur Berthe avait également dit à Sœur Nathalie de ne pas regarder la nudité du Père Joseph et de faire tout ce qu'il lui demanderait en priant. Le matin suivant, Sœur Berthe demande à Sœur Nathalie comment le bain de la veille s'était déroulé.

    - "Oh, ma Soeur!" Répond Sœur Nathalie les yeux rêveurs; "j'ai été sauvée!"

    - "Sauvée? Et comment ce beau miracle s'est-il produit ?" Demanda la vieille sœur incrédule, qui savait que le vieux Père Joseph avait plus d'un tour dans son sac.

    - "Eh bien, lorsque le Père Joseph était dans son bain, il m'a demande de le laver et pendant que je le lavais, il a guide ma main entre ses jambes, à l'endroit ou le Seigneur garde la Clé du Paradis. C'est ce qu'il m'a dit!"

    - "Ah bon! Il a fait ça..." Répliqua la vieille sœur, le regard froid et direct.

    Sœur Nathalie continua: "Oui, et le Père Joseph m'a dit que si la Clé du Paradis fonctionnait avec ma serrure, les portes des Cieux seraient ouvertes pour moi et je serais assurée d'être sauvée; j'aurais ainsi la paix éternelle.

    Ensuite le Père Joseph a guide sa Clé du Paradis dans ma serrure."

    - "Ah oui?", Dit la vieille sœur encore plus froidement.

    - "Au debout, c'était très douloureux, mais le Père Joseph a dit que le chemin de la Rédemption était souvent rempli de douleur, mais que la Gloire de Dieu remplirait bientôt mon cœur avec extase. Et c'est arrivé ! C'était si bon d'être sauvée!"

    La vieille sœur fut choquée.

    - "Le vieil escroc! Il m'avait dit que c'était la Trompette de l'Ange Gabriel et ça fait 40 ans qu'il me fait souffler dedans!"


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    espace de provence - Page 3 Empty bien bonnes....................

    Message par provence26 Dim 26 Aoû - 20:39


    Ma voiture a perdu les eaux

    Je vous appelle pour un de mes chauffeurs qui est en panne. Je ne sais pas du tout où est la voiture mais peut-on déjà envoyer un dépanneur ?

    Ma garantie est terminée depuis presque un an, je voudrais savoir si elle est toujours valable ?

    Ma voiture est née en 1995

    Avec un "F" comme dans "farmacie"

    (Standard) : Avez-vous la plaque d'immatriculation ?

    (Cliente) : Ah non ! Non ! Elle est toujours sur la voiture, je n'avais rien pour la dévisser.

    Alors, je vous explique : j'ai roulé toute la matinée sur des routes de campagne, et j'ai du prendre une pierre et j'ai une très légère fuite au réservoir d'essence. Mais je suis très pressée et je ne veux pas qu'on me remorque au garage. Tout ce que je voudrais, c'est que vous m'envoyiez un monsieur pour me boucher le petit trou !

    Pourriez-vous m'envoyer un dépanneur pour qu'il voie si c'est la peine qu'il vienne.

    (Standard) : Est-ce que le véhicule roule ?

    (Client) : Je ne sais pas, je n'arrive pas à démarrer

    (Client) : J'ai eu un accident. Je ne peux plus bouger ma voiture !

    (Standard) : On va vous envoyer une dépanneuse, ne vous inquiétez pas !

    (Client) : Ah non ! Non ! Je suis pressé. trouvez une autre solution !

    C'est pour une dépannation !

    Bonjour ! Je suis dans ma Twingo et mon pouet-pouet est en panne (il s'agissait du klaxon)

    (Standard) : Puis-je avoir votre immatriculation, s'il vous plaît ?

    (Client) : 31

    (Standard) : Et la suite ?

    (Client) : Ah ? Vous voulez tous les chiffres

    (Standard) : Vous avez quel modèle de voiture, s'il vous plaît ?

    (Client un peu énervé) : Une merde!

    (Standard "prudent") : Euh... s'agirait-il d'une Renault ?

    (Client) : Qu'est-ce que je viens de vous dire ?!


    ====



    La maîtresse demande :

    - Chacun votre tour vous allez me raconter ce que vous voulez faire plus tard, quand vous serez grands.

    Et chacun leur tour, ils racontent :

    - Moi, quand je serai grand, je veux être un grand joueur de hockey et puis si ça marche pas je serai petit joueur de hockey.

    - Moi, quand je serai grand, je veux être chirurgien et puis si ça marche pas je serai brancardier.

    - Moi, quand je serai grande, je veux être actrice et puis si ça marche pas je serai caissière au cinéma.

    - Moi, quand je serai grand, je veux être un grand athlète et puis si ça marche pas je serai prof de gym.

    - Moi, quand je serai grand, je veux des femmes et du champagne, dit Toto.

    - Ah bon, s'exclame la maîtresse en riant. Et si ça ne marche pas ?

    - Branlette et Pepsi !


    Shocked


    LE CHASSEUR NEWFIE...

    C'est l'histoire des trois gars qui en quête de sensations fortes décident d'aller à la chasse à l'alligator.

    Il s'arrêtent à la boutique d'un vieux chasseur à la retraite afin d'acheter l'équipement nécessaire.

    Le vieux leur remets chacun un paquet en leur assurant qu'il y à tout ce dont ils ont besoin dedans.

    Ils se rendent dans les marécages et partent chacun de leur côté.

    Le premier ne fais pas trois pas qu'il se fait bouffer en deux bouchées.

    Le deuxième se fait bouffer aussi.

    Affolé, le troisième fouille dans son sac et y découvre une paire de jumelles, des pincettes, et une boîte d'allumette vide.

    N'y comprenant plus rien il retourne voir le vieux chasseur:

    - « Vous êtes fou ou quoi ? Mes deux copains se sont fait bouffer comment voulez-vous tuer un alligator avec ça ?» et il lui lance le sac.

    Le vieux prend un air exaspéré:

    - « Ah, les nouveaux, toujours des problèmes. Vois-tu, tu prends les jumelles et tu regardes dans le gros bout alors l'alligator est tout petit, tu le prends avec les pincettes et tu le mets dans la boîte d'allumette !»














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    espace de provence - Page 3 Empty allez pour rire

    Message par provence26 Dim 26 Aoû - 20:40



    Vieillesse

    le remède en maison de retraite !

    Un Monsieur rend visite à son papa âgé de 90 ans, à la maison de retraite où il vient juste d'être installé.
    - Comment ça va, papa ? lui demande-t-il.
    - Bah, pas trop mal. On s'occupe bien de moi ici.
    - Et la nourriture, ça va ?
    - Oh excellente, répond le vieillard.
    - Et les soins ? On te soigne bien ? renchérit le fils.
    - Ça ne pourrait pas être mieux. Ces jeunes infirmières sont vraiment très gentilles.
    - Et pour dormir ? Tu arrives à bien dormir ?
    - Aucun problème : je fais mes 9 heures par nuit. Vers dix heures, on m'apporte un bol de tisane et un comprimé de Viagra, et je tombe comme une souche.
    Le fils se demande alors s'il a bien compris, et va voir l'infirmière pour en avoir le cour net.
    - Qu'est-ce que mon père me dit ? Vous lui donnez un comprimé de viagra, le soir, avant qu'il ne s'endorme ?
    - Mais oui, votre papa vous a dit la vérité. Tous les soirs vers dix heures, on lui apporte une tisane et un comprimé de Viagra. Ça marche impeccablement bien : la tisane le fait dormir, et le Viagra l'empêche de rouler sur le côté et de tomber du lit.




    Napoléon

    Napoléon, à son retour de Waterloo, entre dans une auberge et crie à l'aubergiste: Mon brave! Nous sommes vaincus! L'aubergiste lui répond: Je suis désolé je n'ai que 19 chaises!

    -Christiane Rousseau





    Au bordel
    Deux nioufis vont au bordel,mais ils n'ont que 10$
    - Vas-y ce soir, la prochaine fois j'irai.
    Le gars entre et en demande pour 10$. La femme lui baisse les culottes et lui donne une petite tape au derrière. Elle lui dit que c'est tout, le gars paie
    et s'en va.
    - Pas si pire, mais une chance que nous n'avions pas 100$, car j'aurais mangé une maudite volée!
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    espace de provence - Page 3 Empty pas mal !!!!!!!

    Message par provence26 Dim 26 Aoû - 20:43






    La compagnie des téléphones est sur le point de donner un contrat de pose de poteaux. Pour faire son choix, elle fait passer un concours pour savoir quelle compagnie sera la plus performante pour installer ses poteaux. Chaque compagnie dispose d'un tas de poteaux identiques et possède une heure pour en poser le plus possible.
    La première compagnie est anglaise et réussit à installer 25 poteaux..
    La seconde compagnie est hollandaise et réussit à installer 25 poteaux
    La troisième est belge et réussit à installer seulement 4 poteaux...
    Les représentants de la compagnie trouvent ça étrange que les belges n'ont pas réussi à installer plus de 4 poteaux alors ils leur demandent pourquoi.
    Les belges répondent que les autres compagnies ont triché car ils n'ont pas planté leurs poteaux jusqu'au bout ; -)





    C'est un homme qui rentre chez lui et dit a sa femme :
    Chérie, prépare tes affaires, je viens de gagner 40 millions à la loto !
    Et la femme toute excitée: mes affaires d'été ou d'hiver , Chéri ?
    Toutes tes affaires mon amour , tu sacres ton camp !

    espace de provence - Page 3 326278enfanttanant


    Une petite fille arrive à l'école avec un gros bandage autour de la tête.
    Interpellée, la maîtresse lui demande : 'Mais que t'est-il arrivée ?'
    Une abeille m'a piqué.
    Mais c'est un bandage énorme pour une piqûre !
    Oui mais papa l'a tué avec sa pelle ...

    espace de provence - Page 3 377363fillebelle



    Un père entre dans la chambre de son enfant:

    Je t'en supplie,c'est trop fort! je ne suis plus capable!

    Arrête ta musique tout de suite sinon je vais devenir fou!

    Mais papa...ça fait plus d'un quart d'heure que mon

    disque compact est terminé!



    Quand maman est fatiguée pourquoi ??

    C'est moi qui dois aller me coucher ?

    Hihihi....Hihi





    Un enfant assiste à un mariage d'un chinois.
    Après la cérémonie, il dit à son petit copain:
    Tu as vu?
    Quoi?
    La mariée a dû changer d'avis dans l'église.
    Mais pourquoi?
    Parce que, je l'ai vue entrer au bras d'un vieux monsieur
    et elle est ressortie au bras d'un jeune chinois!



    "Quelle est la différence entre une tasse de café et un homme??

    "Il n'y en as pas les deux tapent sur les nerfs."





    LA PROSTITUÉ...

    A New York, dans son bar favori, un type aperçoit une bombe entrer au bras d'un mec d'une laideur inénarrable. Il demande au barman s'il connaît la fille et est surpris d'apprendre que c'est une prostituée.

    Il la regarde tout le reste de la soirée, en se disant qu'il pourrait s'offrir une telle beauté.

    Il revient le lendemain.

    La gueuse est là, seule.

    Il prend son courage à deux mains et l'aborde.

    - Est-ce vrai que vous êtes une prostituée ?

    - Bien sur, mon grand loup. Que puis-je pour toi ?

    - Ben, je ne sais pas. Combien vous prenez ?

    - 500 FF (100$can) pour une branlette.

    - 500 la branlette ? Mais ça ne va pas ?!

    - Tu vois, la Ferrari garée devant le bar ?

    Le type zieute et voit une Ferrari rouge rutilante.

    - J'ai payé cette Ferrari en liquide, avec l'argent que j'ai gagné de mes branlettes et crois-moi, ça les vaut.

    Le type réfléchit un peu et se décide.

    Ils partent ensemble et le type reçoit la plus phénoménale branlette qui soit, mieux qu'une nuit complète d'amour: la plus extraordinaire expérience de sa misérable vie.

    La nuit suivante, il l'attend avec impatiente au bar et, quand elle entre, l'aborde immédiatement.

    - La nuit dernière était incroyable !

    - Bien sûr que c'était incroyable et encore, tu n'as pas goûté à mes pipes...

    - Et c'est combien ?

    - 1000 F (200$can).

    - 1000 F., c'est impossible !

    - Tu vois l'immeuble grand standing, en face de la rue ?

    Le type regard l'immeuble de 12 étages.

    - J'ai payé cet immeuble en liquide avec l'argent que j'ai gagné de mes pipes et crois-moi, ça les vaut.

    Basé sur son expérience de la veille, le type se doit d'essayer.

    Il part avec elle et, une fois encore, il n'est pas déçu. Il manque même de s'évanouir de plaisir.

    La nuit suivante, il peut à peine se contenir, tant il est impatient de la voir. Quand elle arrive, il se précipite :

    - Je suis accro ! T'es la meilleure ! Dis-moi, combien ça me coûte pour ta chatte ?

    Elle le prend par la main, l'emmène sur le trottoir et lui montre le bas de la rue où, entre deux immeubles, il peut entrapercevoir Manhattan.

    - Tu vois cette île ?

    - Non, arrête tes conneries ! Tu veux quand même pas dire que...

    Elle hoche de la tête :

    - Oui oui, si j'avais une chatte, Manhattan m'appartiendrait.



























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    espace de provence - Page 3 Empty un peu de musique

    Message par provence26 Dim 26 Aoû - 20:45



    je ne savais pas que Gerard Berliner était décédé en 2010 d'un cancer a 54 ans


    https://youtu.be/igC_ZTxbWnI sur un poème de Victor Hugo


    https://youtu.be/gFcPlQt04tY hommage a la Fille de Hugo Leopoldine


    https://youtu.be/c2-t-ywGtyc


    https://youtu.be/lPr1sU6UKzk


    cheers cheers cheers

    https://www.youtube.com/watch_popup?v=GyfGdpF55Uk&vq=mediumá cordoba
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    Message par Jean-pierre Lun 27 Aoû - 0:13

    Grosse série que tu nous as mis ce soir, Simone, il y en a pour la semaine à lire tout ça.
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    Message par provence26 Lun 27 Aoû - 11:33

    bonjour toutes mes excuses c'est pour les jours ou je suis bien mal en point ,alors quand je suis mieux je profite bisous
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    espace de provence - Page 3 Empty légende punition Divine

    Message par provence26 Lun 27 Aoû - 18:00






    , croyances populaires, rites singuliers, faits insolites et mystérieux, récits légendaires émaillant l’Histoire de France


    Pâté au crapaud (Le) : punition divine
    réservée aux enfants ingrats ?
    (D’après « Quelques scènes du Moyen Age. Légendes
    et récits », paru en 1853)





    espace de provence - Page 3 120827113939473920



    On fit de la singulière tradition du pâté au crapaud une moralité dramatique imprimée à Lyon en 1589, sous le titre : « Le miroir et l’exemple moral des enfants ingrats, pour lesquels les pères et mères se détruisent pour les augmenter ; qui à la fin les déconnaissent : moralité à dix-huit personnages, par Antoine Thomas », et dont l’héroïne est une belle-fille exerçant une mauvaise influence sur un fils dont l’ingratitude lui vaut un sort peu enviable

    Un gentilhomme de Saintonge, mariant son fils unique, lui abandonna toutes ses possessions, sans se rien réserver que le bonheur de vivre avec son fils. Le jeune homme avait fait à son père et à sa mère, qui se dépouillaient pour lui, de tendres protestations ; car la possession de toute leur fortune lui faisait contracter une riche alliance. Il était baron de Pont-Alliac, au bord de la mer, près de Royan, seigneur des Martinets, de Mons, de Maine-Baguet, et d’autres borderies ou fiefs. Il avait sur les côtes de l’Océan d’immenses prairies, et de belles vignes sur les deux rives de l’embouchure de la Gironde. Il épousait la brillante Judith, héritière de Saint-Serdolein, suzeraine de Saint-Pallais, et dame des vastes domaines et du château de Soulac.
    Bientôt ce jeune seigneur, dont le cœur sans doute était avare et le naturel mauvais, approuva sa jeune épouse, au cœur sordide et cruel, qui faisait le compte de la dépense que leur causaient encore un père et une mère habitués à l’opulence. La jeune dame désirait la mort des vieillards. Assez criminel pour former ces vœux horribles, le jeune couple reculait toutefois devant l’idée d’un parricide. Mais ils le commettaient à petits coups, par des privations ignobles,.des duretés journalières, et d’indignes traitements, au bout desquels le baron de Pont-Alliac, poussé par sa femme, chassa de sa maison son père et sa mère.

    C’était au mois de novembre. Comme ils s’éloignaient en pleurant, ne sachant où traîner leur misère, au moment où ils allaient franchir la grande porte du château, qui faisait face à l’Océan, le vieux père et la vieille mère rencontrèrent le cuisinier portant un gros pâté de venaison. Ils le prièrent de leur en donner une tranche, car ils avaient faim. Le maître-queux, n’osant rien faire sans ordre, courut demander à son jeune maître la permission d’accéder à la requête des vieillards. Judith se trouvait présente ; le baron refusa ; et le cuisinier alla, le cœur triste, signifier ce refus. Le vieux père et la vieille mère sortirent sans maudire leur fils.

    Le jeune seigneur, qui était gourmand, s’était fait une fête de manger son pâté de venaison. Cependant on ne sait quel mouvement lui agita le cœur ; il s’arrêta au moment d’entamer le pâté. C’est que, dit la tradition, le ciel s’était obscurci ; les vents du nord sifflaient avec violence par les verrières ; la mer s’était tout à coup soulevée ; les vagues serpentaient en hurlant contre la base des rochers anguleux. On eût cru entendre au loin les sourdes clameurs de plusieurs tonnerres, mêlées aux craquements des rocs qui se divisaient en éclats et roulaient dans lamer.

    La plage se couvrait de méduses, de crabes, velus et de monstrueux débris ; des myriades de flocons écumeux tigraient l’Océan ; les sables des conches tourbillonnaient avec fureur et formaient partout d’effrayantes fondrières. Les lames venaient heurter jusqu’à la porte du château, lançant. avec fracas des torrents de sable et d’eau salée.

    Le baron ne songea pas aux souffrances que la tempête accumulait sur la tête de sa mère et de son vieux père, qu’il venait de chasser. Mais il n’osa pas toucher à son pâté ce jour-là. Il le fit mettre à part pour le lendemain. Le lendemain, au déjeuner, quoique la tempête ne se fût calmée qu’à demi, il se fit servir le pâté de venaison. Le cœur lui battait encore avec violence sans qu’il pût se définir ce qu’il éprouvait. Il ouvrit donc le pâté avec une sorte d’empressement et de colère. Aussitôt, dit la naïve relation, il s’en élança un gros et hideux crapaud, qui lui sauta au visage et s’attacha à son nez...

    Le baron de Pont-Alliac poussa un cri d’effroi, cherchant à rejeter loin dé lui l’animal immonde qui venait de le saisir. Tous ses efforts furent inutiles. La dédaigneuse Judith, surmontant une horreur profonde, ne fut pas plus puissante. Toute la peine que prirent les serviteurs épouvantés ne put faire démordre l’affreux animal, dont les yeux, fixes et saillants, demeuraient immuablement attachés sur les yeux du baron.

    Le jeune seigneur, terrifié, commença à entrevoir là une punition surhumaine. On le mena chez le curé de Saint-Serdolein, qui, dès qu’il sut comment le baron avait chassé son père et sa mère, trouva le cas trop grave pour en connaître, et l’envoya à l’évêque de Saintes. Le prélat, informé de l’excès de son ingratitude, jugea, dit toujours la relation, qu’il n’y avait que le pape qui pût l’absoudre et le secourir ; il lui enjoignit d’aller à Rome. Il fallut bien obéir.

    Pendant tout ce voyage, la douleur et la honte, qui suivaient pas à pas le baron de Pont-Alliac, l’avaient fait rentrer en lui-même. Il se jeta aux pieds du Saint-Père, et lui confessa toute la laideur de son crime. Le Souverain-Pontife, voyant son repentir sincère, crut devoir lui donner l’absolution, subordonnant néanmoins la remise de sa faute énorme au pardon de ses parents. Mais à l’instant le crapaud tomba ; car un père, une mère, pardonnent aussi vite qu’on offense. Le jeune seigneur et sa femme repartirent pour la Saintonge, avec le remords dans le cœur et la résolution d’expier leur faute.

    En arrivant à Pont-Alliac, ils ne trouvèrent plus leur château, que la mer avait englouti, et qui est remplacé maintenant par une conche, ou petite baie sablonneuse, où l’on prend des bains de mer. Le hameau de Saint-Serdolein, Saint-Pallais, les Martinets, Soulac, et d’autres domaines qui leur appartenaient aussi, avaient également disparu, ne laissant apercevoir au-dessus des sables que les flèches de leurs clochers, qu’on va voir encore avec terreur.

    La métairie de Mons, dont le tenancier avait recueilli les vieillards, restait seule au baron de Pont-Alliac, dominant de loin le sol dévasté et les flots de la grande mer. Le baron s’y rendit avec Judith repentante ; il tomba aux pieds de son vieux père et de sa mère en pleurs, supporta sans se plaindre les châtiments du Ciel, combla les vieillards de soins et de bons traitements jusqu’à la fin de leurs jours, et pour l’instruction de son jeune fils il écrivit de sa main dans ses archives cette légende du crapaud.

    Voici une seconde histoire, qui a tant de points de ressemblance avec la première, que quelques-uns ont cru que l’une des deux était une altération de l’autre. On découvrit en Suisse, dans les fouilles faites à Lassaraz, durant l’automne de 1835, une statue de guerrier du XIVe siècle ayant deux crapauds aux joues et deux crapauds aux reins, Voici les récits traditionnels qui expliquent ce monument bizarre, que les curieux ont appelé le guerrier aux crapauds.

    Dans des temps reculés, un jeune chevalier suisse, qui n’est connu que sous le nom du sire de Lassaraz, mérita, par sa vaillance dans les combats, les regards d’un seigneur dont il était vassal. Il devint épris de la fille de ce seigneur, qui était belle et riche, mais à qui l’on reprochait un cœur dur et une âme peu sensible. Le sire de Lussaraz, s’en inquiétant peu, la demanda en mariage. On la lui promit s’il pouvait lui apporter pour dot trois cents vaches à la montagne et un manoir. C’était toute la fortune de son père et de sa mère, dont il était le fils unique. Ces bons parents, voyant leur fils dans le chagrin, se dépouillèrent, pour le rendre heureux, de tout ce qu’ils possédaient ; et le sire de Lassaraz épousa celle qu’il aimait.

    Bientôt son père et sa mère, qui ne s’étaient rien réservé, tombèrent dans une profonde détresse. Le guerrier ne s’en aperçut pas. L’hiver marchait rude et horrible. Un soir que la neige tombait à flocons, lancée par un vent glacial, les vieillards vinrent heurter à la porte de leur fils. On les reçut, mais de mauvaise grâce : on les nourrit un peu de temps ; on leur fit sentir vite qu’ils étaient à charge. Le sire de Lassaraz, de concert avec sa femme, aussi impitoyable que lui, ne tarda pas à chasser de sa maison son père et sa mère. L’hiver n’avait pas encore diminué de rigueur. On mit les vieillards dehors, à demi-vêtus, l’estomac vide ; et on refusa, par ordre du maître, de leur donner des provisions.

    Pendant qu’ils cheminaient en pleurant, dans la brume obscure, à travers les sentiers glacés, le sire de Lassaraz se félicitait du parti qu’il venait de prendre, et devant un foyer ardent il se mettait à table pour souper. On servit devant lui un pâté de belle apparence ; un pot de bière mousseuse pétillait à côté. Il se plaça devant son pâté ; il se mit à l’ouvrir, avec cet empressement que donne aux âmes grossières l’espoir d’un plaisir sensuel.

    Mais il n’eut pas plus tôt soulevé la croûte épaisse qui couvrait le pâté qu’il se rejeta en arrière avec un cri effroyable. Sa femme, le regardant, fut frappée de terreur et appela du secours. Deux crapauds s’étaient élancés du pâté, et, fixés aux joues du guerrier, ils paraissaient envoyés là par quelque puissance suprême. La jeune femme, après avoir surmonté le dégoût que lui inspiraient ces deux monstres, fit tous ses efforts pour les arracher de la place qu’ils avaient mordue et qu’ils semblaient dévorer, eu couvrant de leurs yeux implacables les yeux sanglants du chevalier : les tentatives de la dame furent vaines ; les serviteurs de la maison ne réussirent pas davantage.

    Le guerrier, après deux heures de honte et de souffrance, songea enfin à sa cruauté filiale et se demanda si ce qui lui arrivait n’était pas un châtiment de Dieu. Il fit appeler un prêtre. Le curé d’un hameau voisin s’empressa devenir. Il entendit la confession du parricide ; mais, n’osant pas absoudre un cas si grave, il renvoya le coupable à l’évêque de Lausanne. Le sire de Lassaraz, à l’aube du jour, se mit en chemin avec un commencement de repentir dans le cœur. Ses deux crapauds ne le quittaient point. Conduit par sa femme, il était obligé de se voiler le visage en marchant, pour n’être pas un objet de risée et de mépris. L’évêque le reçut ; mais, informé de son crime, il n’osa pas non plus prononcer sur lui les paroles qui délient. « « Le pape seul peut vous juger ici-bas », dit il ; et le pénitent fut obligé d’aller à Rome.

    Durant ce long voyage, il réfléchit profondément, courbé sous l’opprobre et la douleur, à sa dureté infâme pour les auteurs de ses jours. Il se jeta aux genoux du père commun des fidèles, pénétré de remords. Le pape lui imposa, pour mériter l’absolution de son crime, une austère pénitence ; puis il lui dit : « Allez trouver maintenant votre père et votre mère ; s’ils vous pardonnent, le signe qui vous a été mis tombera. »

    Le sire de Lassaraz revint en Suisse avec sa femme. Mais où découvrir les vieillards qu’il avait chassés ? Pendant trois mois, il les chercha avec persévérance. Enfin, dans un ermitage écarté, il trouva deux cadavres, un vieil homme et une vieille femme morts depuis longtemps de faim et de froid. C’était son père et sa mère. Il tomba à genoux et pleura toute la nuit. Au matin, les deux crapauds se détachèrent de ses joues ; et ; comme si l’expiation n’eût pas été suffisante, les deux monstres, ne quittant pas leur victime, se glissèrent à ses reins, s’y attachèrent, et y demeurèrent vingt ans encore.

    Alors seulement le sire de Lassaraz fut tué par son fils, qui voulait avoir ses biens, et on découvrit les deux crapauds, qu’il cachait avec un soin extrême. L’héritier de Lassaraz périt dévoré par les ours. Le manoir passa dans une branche collatérale. Pour conserver, dit-on, le souvenir du parricide puni, on éleva dans l’église la statue d’un guerrier avec les deux crapauds aux joues et aux reins. Cette statue, renversée aux jours destructeurs de la réforme, a été retrouvée, comme nous l’avons dit, en 1835.
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    espace de provence - Page 3 Empty la canicule

    Message par provence26 Lun 27 Aoû - 18:01





    Canicule : son influence néfaste
    à l’origine de maladies ?
    (D’après « La Science illustrée », paru en 1890)






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    Parmi les préjugés qui se sont enracinés dans l’esprit public, la croyance aux influences malignes des canicules est de même établie ; selon les uns, ce sont les fièvres qui sévissent à cette époque ; suivant les autres, c’est un moment redoutable où les maladies se font le plus généralement sentir

    « Qui veut mentir n’a qu’à parler du temps. » Ce proverbe fort répandu, semble n’avoir jamais reçu d’application plus rigoureuse que dans ce moment. Qui le croirait ? Nous sommes dans la canicule, c’est-à-dire dans la période la plus chaude de l’année ! écrit l’astronome Gabriel Dallet en juin 1890.

    D’où viennent ces croyances et quelle foi peut-on y ajouter ? La notion de l’influence néfaste des canicules remonte au temps des Égyptiens ; mais, comme pour la plupart des traditions, la signification que ces superstitions avaient à leur origine, ainsi que l’importance qu’on y attachait, ont singulièrement changé.

    Tous les écrivains qui ont parlé de l’Egypte s’accordent à dire que les prêtres égyptiens, seuls dépositaires de la science, faisaient jouer un grand rôle à l’étoile Soth, Sothis, Siriad ou Sirius. Ce fut au moyen des observations, faites dans les collèges de prêtres, des levers et des couchers héliaques de cette brillante étoile qu’on détermina la période célèbre connue sous le nom de période sothiaque, dont la durée était de 1461 ans.
    Les méfaits de la chaleur. Victime d'une insolation.
    Les méfaits de la chaleur. Victime d’une insolation.

    Voici de quelle manière ils étaient parvenus à la déterminer. L’année civile était égale, en Egypte, à 365 jours au lieu de 365 jours 1/4 ; ces quarts de jour accumulés faisaient tous les 4 ans rétrograder l’année solaire d’un jour entier, ce qui la rendait vague et indéterminée. Après 1460 ans, on comptait donc 1460 quarts de jours ou 365 jours, soit une année de plus qui s’ajoutait aux précédentes et le cycle caniculaire recommençait, car 1460 années solaires faisaient exactement 1461 années civiles égyptiennes.

    Les prêtres égyptiens crurent avoir fait une découverte de génie en inventant leur période sothiaque et des fêtes religieuses furent instituées pour célébrer le retour de cette époque qu’ils connaissaient seuls et qu’ils exploitaient. Ils faisaient prêter serment à tous les rois, dès leur avènement, de laisser l’année vague et de ne jamais consentir à l’intercalation de bissextiles qui eussent rendu l’année fixe.

    Le jour initial rétrogradant, les fêtes et les travaux se trouvaient changés et l’inondation du Nil, ce bienfait de l’Egypte, arrivait pour les Égyptiens à une date indéterminée. Les prêtres, au moyen du cycle caniculaire, connu d’eux seuls, rétablissaient les dates de ces événements et pouvaient les prédire.

    C’est également à l’aide des levers héliaques qu’ils annonçaient les jours caniculaires, c’est-à-dire l’époque des grandes chaleurs et des maladies qu’elles amènent avec elles, qui coïncidait à peu près avec les grandes crues du Nil, ce qu’on attribuait à Sirius (canicule). C’est là, nous explique Dallet, l’origine des jours caniculaires, qui, pour nous, durent du 12 juillet au 23 août, et pour les Anglais (dog days), du 3 juillet au 11 août.

    Ce cycle caniculaire, suivant les croyances superstitieuses, devait ramener les mêmes événements, et les mêmes phénomènes, parce qu’on pensait que tout ce qui se passait sur la terre dépendait des aspects célestes.

    On a remarqué que chaque renouvellement de la période sothiaque était signalé par un règne heureux. Antonin gouvernait en 138 et Henri IV en.1598. Or, ces deux dates correspondent à l’année initiale d’un nouveau cycle caniculaire.

    A celte période de 1461 ans, correspond la fable du Phénix, qui, après une vie errante de 1461 ans, mourait et renaissant de ses cendres, recommençait une nouvelle carrière du même nombre d’années ; c’était ainsi la base de la période de l’âge d’or si souvent chanté par les poètes.

    Chez les Romains et chez les Grecs, les canicules avaient déjà perdu leur véritable signification, bien que le souvenir de la mauvaise étoile (Sirius) se soit répandu chez eux, car ils avaient coutume de lui sacrifier tous les ans un chien roux. On ne voyait déjà plus à cette époque, dans les canicules, que le moment où soufflaient les vents du Sud (élésiens), que l’on redoutait comme funestes. Ces vents, engendrés au-dessus du Sahara, ont de tout temps reçu le nom de samoun, simoun, samiel, de l’arabe samma, qui veut dire chaud et vénéneux.

    Toutes les maladies qui accompagnent les grandes chaleurs étaient imputées aux canicules ; aussi, les médecins ordonnaient-ils, d’après les préceptes d’Hippocrate et de Pline « de ne pas se faire saigner, de boire médiocrement, de peu dormir et d’éviter de prendre des bains ».

    On peut accepter, à la rigueur, écrit encore notre astronome, que, dans l’origine, on ait fait coïncider certaines maladies avec le lever héliaque de Sirius ; mais on ne doit pas admettre que cette croyance persiste, car, outre que la raison nous indique la fausseté de semblables hypothèses, nous savons que, par l’effet de la précession des équinoxes, le lever héliaque de Sirius (autrement dit la canicule) n’a plus lieu que lorsque les jours caniculaires sont passés.
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    espace de provence - Page 3 Empty détente et rire

    Message par provence26 Lun 27 Aoû - 18:03




    Coucou à toutes et tous ...
    J' espère que vous allez bien ...


    " HEUREUX CELUI QUI SAIT PRENDRE SON TEMPS
    POUR ALLER PLUS VITE ! "


    Proverbe inuit

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    ________________________


    voici comment les autres Pays voient notre gouvernement





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    espace de provence - Page 3 995457image003133




    -------------------------------




    Un beau moment de détente… cela te fera du bien à l’âme ; bisous




        

    https://www.youtube.com/watch_popup?v=iODh_1h_8VQ






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    espace de provence - Page 3 Empty chez le docteur !!!!!!

    Message par provence26 Lun 27 Aoû - 18:03




    Un type va chez le docteur et lui dit :

    - La nuit, ça va, mais dès que j'arrive au bureau, j'ai des rougeurs plein la figure et je commence à m'étouffer...
    Le docteur lui dit :
    - Déshabillez-vous !
    Il l'ausculte de fond en comble et il lui dit :
    - C'est le foie. Faut enlever le foie.
    Le gars entre à la clinique et quinze jours après, il ressort avec le foie en moins.Il retourne à son bureau, il se regarde dans la glace des toilettes, il voit qu'il a des rougeurs sur la figure et il sent qu'il commence à s'étouffer. Alors, cette fois-ci, il va voir un grand spécialiste qui lui fait des tas d'analyses et de prélèvements et qui finit par lui dire :
    -Ça vient de l'estomac... On va vous faire une ablation de l'estomac.
    Et hop ! Un mois de clinique, on lui retire l'estomac, et pendant sa convalescence, plus de rougeurs ni d'étouffements. Le gars est bien content, il paie la clinique, il rentre chez lui et se couche. Le lendemain matin, il va au bureau et à peine est-il dans la rue qu'il commence à étouffer et à devenir tout rouge. Une ambulance le ramasse, on le trimballe à l'hôpital, tous les médecins commencent à s'interroger sur son cas, et, en fin de compte, ils décident de lui enlever l'intestin.
    Au bout de trois mois, il se remet péniblement sur pied et on lui annonce :
    - Voilà ! Vous n'aurez plus jamais de rougeurs ni d'étouffements, seulement, vous n'en avez plus que pour cinq ou six mois à vivre...
    Bon, dit le gars, si c'est comme ça, qu'au moins je finisse en beauté ! Il réalise toutes ses économies, il s'achète une belle voiture, il se paie des filles extraordinaires et il décide de devenir très élégant. Il entre dans un grand magasin, il commande cinq costumes sur mesure, douze cravates, vingt paires de chaussures et il dit :
    - Je voudrais une chemise par jour pendant cinq mois.
    Ça fait 150 chemises !
    - Bien, dit le vendeur. Attendez que je vous prenne les mesures... 57 de longueur de manche, 75 de tour de taille, 63 de longueur totale et 40 d'encolure...
    - Non, dit le gars. Le tour de cou c'est pas 40, c'est 37...
    - Monsieur, vous avez 40 d'encolure, je viens de mesurer !
    - Non, 37, je vous dis !
    - Bon, écoutez, c'est comme vous voudrez. Mais si vous portez des chemises avec 37 d'encolure, vous allez avoir des rougeurs plein la figure et vous étoufferez tout le temps..


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    espace de provence - Page 3 Empty Re: espace de provence

    Message par Jean-pierre Mar 28 Aoû - 10:08

    Jolie série encore, Simone, j'espère que tes périodes de moins bien sont fini et que tu es plus en forme maintenant.
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    espace de provence - Page 3 Empty le petit dej est servi

    Message par provence26 Mar 28 Aoû - 10:53

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    espace de provence - Page 3 462337petit30 la table est mise



    espace de provence - Page 3 128518372030 le thé aussi
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    espace de provence - Page 3 Empty le songe de la forêt

    Message par provence26 Mar 28 Aoû - 18:45






    https://www.youtube.com/watch_popup?v=KcuDdPo0WZk petit voyage en avion


    ------------------------------


    espace de provence - Page 3 11332560291395oiseauventjpg


    Le songe de la forêt



    Il y a bien longtemps, avant l’arrivée du premier homme blanc sur le Nouveau Continent, Lalita, une jeune indienne, se réveilla un matin en tremblant : elle venait de faire un cauchemar. Elle avait rêvé que de majestueux oiseaux blancs traversaient l’océan, accompagnés d’un vent si fort que les arbres se courbaient sous son passage. Elle avait même entendu la forêt pleurer.

    ― Que veut dire tout ceci ? demanda-t-elle à ses parents.

    Ni son père ni sa mère ne surent lui expliquer.

    ― Ce n’est qu’un rêve, Lalita, dit son père. Ne t’ inquiète pas, ma fille.

    Mais un jour, peu de temps après ce curieux rêve, alors qu’ elle contemplait l’ horizon, Lalita crut deviner au loin de grands oiseaux blancs au-dessus de la mer qui volaient vers elle. Hélas, ce n’étaient pas de majestueux oiseaux mais les voiles blanches d’imposants navires, et à leur bord se trouvaient de mystérieux individus. Lalita eut un frisson, son rêve devenait réalité. Les hommes de l’océan mirent pied à terre. Ils possédaient des haches et ne montraient aucun respect pour la forêt. Ils ne prêtèrent pas attention aux Indiens qui, eux, aimaient les arbres et comprenaient leur langue. Alors les hommes blancs se mirent à abattre les arbres de la forêt, un à un.

    Ils traînaient les arbres morts jusqu’à leurs navires, laissant la terre seule et désolée. La forêt disparue, il ne restait à Lalita que ses yeux pour pleurer. Il n’ y avait plus âme qui vive dans la forêt, ni ours pataud ni oiseau gracieux. Le peuple indien aussi fuyait, les vieillards soutenus par leur canne et les bébés dans les bras de leur mère. Lalita ne voulait pas s’enfuir. Son cœur lui disait de rester auprès de ses arbres bien-aimés et de ne pas les abandonner.

    ― Je vous rejoindrai plus tard, promit-elle à sa mère.

    Lalita se réfugia dans une grotte. Terrifiée et désespérée, elle vit les hommes blancs détruire la forêt. Elle entendit aussi des sanglots d’enfants. En réalité, c’ étaient les cris de douleur des arbres sous les coups de hache. Lalita sentit son cœur se briser. Lalita regarda et écouta jusqu’ à ce que les hommes blancs emportent le dernier arbre et disparaissent enfin à leur tour. Elle sortit de son refuge à la tombée de la nuit. Dans le ciel, les étoiles brillaient tels des diamants. Les reflets saphir, rubis et émeraude de l’ aurore boréale caressaient les cimes des montagnes.

    Mais Lalita ne voyait rien de ce spectacle.

    Elle pleurait sa forêt dont elle avait connu chaque arbre. Elle pleurait la terre meurtrie qui avait autrefois abrité son peuple. Et ses larmes l’empêchaient aussi de voir le croissant argenté de la lune qui s’élevait dans le ciel et resplendissait dans un silence de mort. Elle était étendue, immobile. Seuls ses longs cheveux noirs ondoyaient sur la terre déserte. Durant sept jours et sept nuits, Lalita resta là. Durant sept jours et sept nuits, Lalita pleura.

    Lalita pleura tant qu’un ruisseau naquit de ses larmes. Du ruisseau jaillit une cascade. Et les larmes de Lalita parcoururent la terre sèche formant de nouvelles rivières. Au matin du huitième jour, un phénomène inattendu se produisit. Un bourgeon apparut le long de la rivière de larmes. Le bourgeon s’épanouit en un perce-neige aussi blanc et doux que la laine d’un agneau. Peu après, il y eut un deuxième perce-neige, puis un autre, et la terre meurtrie finit par être entièrement couverte de pétales blancs comme la neige.

    Mais Lalita ne s’aperçut de rien. Elle pleurait toujours. Ses larmes alimentaient la rivière qui se divisait sans cesse. Ses larmes l’empêchaient de voir les jeunes pousses de chêne ou les petites épines de sapins naissants. Elle ne voyait pas tous ces arbres qui poussaient à ses pieds ou ces fleurs qui apparaissaient entre ses doigts.

    Puis, un jour, au lever du soleil, un chant aussi pur et bouleversant que la musique d' une flûte se fit entendre.

    ― Un oiseau ! chuchota Lalita.

    Elle s’arrêta enfin de pleurer et ouvrit les yeux. Sur les branches d’ unérable, un rouge-gorge chantait. Elle rit, sauta de joie et tendit le bras. L’ oiseau, aussi heureux qu’ elle, s’ élança dans les airs et vint se poser sur sa main.

    La forêt revenait à la vie. Ses larmes avaient été sincères, la terre y avait puisé assez d’eau et d’amour pour que la nature jaillisse à nouveau. Cet amour avait permis le retour des animaux, des oiseaux et de sa famille.

    Depuis ce jour, les Indiens affirment que si un amour est fidèle, tout ce qui a été détruit renaîtra de ses cendres et que l’ amour l’ emporteratoujours sur la haine.


    espace de provence - Page 3 245570katmantn3g1o01yc


    Kenneth Steven

    Le songe de la forêt
    Paris, Gründ, 2002


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    espace de provence - Page 3 Empty toujours rire

    Message par provence26 Mer 29 Aoû - 21:25


    LES 3 MINEURS...
    Un couple s'arrête devant un tableau exposé lors d'un vernissage sur lequel sont dessinés 3 hommes très noir, nus, assis dans un parc.

    Deux ont le pénis noir et le troisième a le pénis rose.

    Le couple regarde le tableau d'un air embarrassé.

    L'artiste irlandais se rapproche du couple :

    - "Puis je vous aider ? je suis l'auteur de ces créations !"

    - "Nous aimons beaucoup votre peinture, mais nous ne comprenons pas pourquoi vous avez 3 hommes africains sur un banc. En plus, celui du milieu a un pénis rose, alors que les deux autres ont le pénis noir !"

    - "Oh dit-il, je crois qu'il y a un léger malentendu. Ce ne sont pas des hommes africains, ceux sont des mineurs irlandais et celui du milieu est rentré à la maison pour déjeuner !"








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    proverbe marseillais
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    espace de provence - Page 3 Empty mes pps choisis pour vous

    Message par provence26 Jeu 30 Aoû - 20:05



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    espace de provence - Page 3 Empty bonsoir mes amis

    Message par provence26 Jeu 30 Aoû - 20:33

    bonsoir mes amis je viens de retrouver cette photo d'un bon souvenir amical ici a Nyons bises


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    espace de provence - Page 3 Empty Re: espace de provence

    Message par Jean-pierre Jeu 30 Aoû - 23:09

    Sympa la photo, merci, Simone.
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    espace de provence - Page 3 Empty texte a réflexion

    Message par provence26 Ven 31 Aoû - 18:09



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    Sujet : Texte à RÉFLEXION,






    La grande roue quelle belle histoire!



    GRANDE ROUE
    En Septembre 1960, je me retrouvai seule avec 6 enfants affamés et seulement 75 sous en poches. Les 5 garçons avaient entre 3 mois et 7ans; leur s½ur avait 2 ans. Mon mari était parti. Chacun d'eux craignait sans cesse la présence de leur père.
    À chaque fois qu'ils entendaient le son des pneus de la voiture au contact du gravier de l'entrée, ils se précipitaient pour aller se cacher sous leurs lits. Il s'arrangeait pour laisser 15 $ par semaine pour l'épicerie il buvait le reste.

    Après son départ, les enfants ne seraient plus battus mais il fallait trouver un moyen pour les nourrir et les vêtir. S'il y avait un système d'aide sociale en force dans le sud de l'Indiana à cette époque, je n'en savais absolument rien.

    Un jour, j'enfilai la plus belle robe que j'avais moi-même confectionnée, donnai un bain aux enfants et les montai à bord de la vieille Chevrolet 51 toute rouillée pour aller à la quête d'un emploi. Tous ensemble nous fîmes la tournée d'usines, magasins et restaurants de notre petite localité.
    Les enfants restèrent calmement dans la voiture pendant que j'essayais de convaincre un employeur que j'étais prête à apprendre et à faire n'importe quoi. Il me fallait un emploi à tout prix. Le dernier endroit que j'ai visité, à quelques milles hors de notre ville, était un arrêt de camionneur. Il portait le nom de ' LA GRANDE ROUE. '
    Une vieille dame nommée Granny, propriétaire de la place, écoutait ma requête tout en jetant de temps en temps un coup d'½il sur les enfants dans l'auto. Elle me répondit qu'elle avait besoin d'une personne pour le quart de nuit, de 11 heures à 7heures. À 65 sous de l'he ure, je pouvais commencer le soir même. Je lui dis de ne plus chercher.

    Je retournai rapidement à la maison. J'appelai l'adolescente qui gardait les enfants des gens des environs. Je m'entendis avec elle pour qu'elle passe la nuit chez moi, qu'elle dorme sur le divan à
    raison d'un dollar par soir. Après une courte discussion, elle accepta. Elle pouvait arriver en pyjama puisque les enfants seraient déjà au lit.

    Ce soir-là moi et mes enfants remerciâmes Dieu de m'avoir aidée à trouver du travail. Après l'arrivée de la gardienne, je partis pour commencer à travailler à LA GRANDE ROUE. Le matin venu, je retournai à la maison, éveilla la gardienne pour qu'elle retourne chez elle avec un dollar puisé à même mes pourboires, soit la moitié de ce que je recevais chaque soir.

    Après quelques semaines, les factures de chauffage diminuèrent mes faibles gages.
    Puis, les pneus usés de la vieille Chevrolet commencèrent à se dégonfler régulièrement.
    Je devais les souffler en allant au travail et en retournant à la maison.

    Un matin d'automne, je fus surprise de trouver 4 pneus neuf sur la banquette arrière. Je me posai la question : Est-ce que des anges s'étaient installés en Indiana???

    Sur ma route de retour je m'entendis avec le garagiste. En échange de l'installation des pneus, je m'engageai à faire un bon ménage de son bureau. Notez que ça m'a pris beaucoup plus de temps à brosser son plancher que la période nécessaire pour la pose des pneus. Je travaillais maintenant 6 soirs mais c'était toujours insuffisant.
    Noël approchait et je savais qu'il n'y aurait pas d'argent pour acheter des jouets aux enfants. Je trouvai un vieux gallon de peinture rouge et commençai à réparer et peindre de vieux jouets. Je les cachais au sous-sol afin que le Père Noël puisse livrer quelque chose le matin de Noël. Les vêtements étaient un autre problème. Je parvenais à faire de multiples réparations sur les pantalons des garçons mais fallait se rendre à l'évidence que l'on ne pouvait plus rien faire tellement ils étaient usés.

    La veille de Noël, les clients réguliers, soit les camionneurs, LES, FRANK, JIM et un patrouilleur du nom de JOE buvaient du café. Quelques musiciens, après un contrat à la Légion, jouaient à la machine à boule.
    JOE et les autres jasèrent jusqu'aux petites heures et partirent avant le lever du soleil.
    Lorsque vint le temps pour moi de partir, à 7 heures, le matin de Noël, je fus à nouveau surprise de voir la banquette arrière de ma vieille Chevrolet bourrée de boîtes de toutes les dimensions. Je m'empressai d'ouvrir la portière du conducteur, je m'agenouillai sur le siège en faisant face au siège arrière. J'allongeai la main pour retirer le couvercle de la grosse boîte pour constater qu'elle était remplie de JEANS bleus de grandeur
    entre 2 et 10. Je pris la boîte tout près pour constater qu'elle était remplie de chemises qui accompagnaient les JEANS.
    Je jetai un coup d'½il à l'intérieur des autre boîtes pour constater qu'il y avait des bonbons, cacahouètes, bananes et des sacs
    d'épiceries. Il y avait un énorme JAMBON avec des légumes et des patates en boîtes. Il y avait du pudding, du Jell-O, des biscuits, de la farine et des garnitures pour tartes. Il y avait un autre sac plein d'articles pour le LAVAGE et le nettoyage.
    Et finalement sur l'autre siège, 5 camions et une jolie poupée. Après a voir repris mes esprits je m'empressai de me mettre en route vers la maison.

    En sillonnant les rues désertes au lever du soleil du plus beau matin de Noël de ma vie, je ne pouvais m'empêcher de sangloter en
    remerciant DIEU. Je n'oublierai jamais la joie sur les visages de mes enfants ce matin-là. Oui, je suis certaine qu'il y avait des anges en Indiana ce décembre-là. Et ils fréquentaient LA GRANDE ROUE.

    LE POUVOIR DE LA PRIÈRE Je crois que Dieu donne 3 réponses à nos prières.
    1- OUI
    2- PAS TOUT DE SUITE
    3- J'AI QUELQUE CHOSE DE MIEUX EN TÊTE DIEU règne toujours.. le diable est un menteur.

    Si vous traversez une période difficile présentement, sachez que DIEU se prépare à vous bénir d'une façon dont vous ne pouvez imaginer. Mes instructions étaient de choisir 4 personnes que je désirais que DIEU bénisse et je t'ai choisie.

    S'il te plaît, envoie ce message à un minimum de 4 personnes que tu voudrais que DIEU bénisse et retourne-moi une copie.
    Cette prière est PUISSANTE et la prière est le plus beau cadeau à recevoir.
    Ça ne coûte rien mais ça rapporte beaucoup. Continuons à prier pour chacun de nous.
    Voici la prière..
    Père, je te demande de bénir mes ami(e)s, parents et ami(e) internautes qui lisent ceci maintenant.
    Montre-leur une nouvelle révélation de TON amour et pouvoir. Ainsi soit-il.
    Je sais que j'ai choisi plus de 4 personnes et tu peux en faire autant.
    Le temps est une sorte de rivière d'évènements qui passent et le courant est FORT. Tout aussi vite qu'une chose est portée à l'attention de l'homme,
    aussi vite elle est remplacée et une autre prend place.

    ''
    Le moment présent, vivre ici et maintenant...''










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    espace de provence - Page 3 Empty les textes de Marcel Pagnol

    Message par provence26 Ven 31 Aoû - 18:11



    espace de provence - Page 3 360041TAnim7f9ba591e217163fa9ecf2fb43225825


    Le Grand Pin ( a lire avé,l'accent!!!!!!!!!!!!)

    Du pied de mon grand pin, courbé par le mistral,
    Je vois dans le lointain, le mont du Garlaban,
    Cher a Marcel Pagnol, dans un décor sublime,
    Inondé de soleil, les sources des collines.

    Je ferme les paupières, je me mets à rêver,
    Ah ! Que de belles choses, parcourent ma pensée,
    J’écoute les clochettes, des chèvres de Manon,
    Bergère aux cheveux d’or, fredonnant des chansons.

    Comme elle était farouche, et n’ayant pas d’amant,
    Elle était la maîtresse, du soleil et du vent,
    Seule dans la garrigue, aux odeurs parfumées,
    Du thym, du romarin, des pins et des genets.

    Restant de longs moments, debout sur un rocher,
    Les cheveux dans le vent, Surplombant la vallée,
    La beauté du ciel bleu, colorait ses grands yeux,
    D’une couleur saphir, aux reflets merveilleux.

    Du seul lait de ses chèvres, elle se nourrissait,
    Et de tous les fruits, que la nature lui offrait,
    De quelques grives ou merles, qu’elle attrapait parfois,
    Cela lui suffisait, elle n’avait pas le choix.

    Elle n’était pas aimée par les gens du village,
    Pour la seule raison, selon les commérages,
    Qu’elle n’était pas du leur, mais du village voisin,
    Derrière la colline, qui se nommait, Crespin.

    Elle vivait seule, au Mas des Massacans,
    Perdu dans le vallon, voisin des Soubeirant,
    D’où viennent ses malheurs, mais elle avait promis,
    De se venger un jour, et c’est ce quelle fit.

    Connaissant les endroits, des sources bien cachées,
    Une très vieille femme, les lui aurait montrées,
    Elle garda le secret, en mémoire du bossu,
    Qui pendant des années, les chercha et mourut.

    Un grand voile bleu-nuit, va noyer les vallons,
    Les chèvres rassemblées, au côté de Manon,
    Déjà elle s’endort, entend dans le lointain,
    Le bruit des farandoles, des fifres et tambourins.

    En sursaut je m’éveille, je venais de rêver,
    De la jolie Manon, aux longs cheveux dorés,
    Au pied de mon grand pin, je reviendrais m’asseoir,
    Pour rêver de nouveau, et enfin la revoir.
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    espace de provence - Page 3 Empty mon village a lire avé l'accent !!!!!!!!!!!!!!!!!!

    Message par provence26 Ven 31 Aoû - 18:30

    espace de provence - Page 3 TAnim_60bae51c09dba9c8fb80a9055c126e49

    Mon Village

    Bâti sur un rocher, depuis un millénaire,
    Dominant la vallée, digne d’un belvédère.
    De tous les horizons, on peut les contempler,
    Tes anciennes maisons, autour de ton clocher.

    Tes ruelles escarpées, datant du moyen âge,
    Tes murs fortifiés, vestiges d’un autre âge.
    Tu berças mon enfance, si je n’y suis pas né,
    Sans aucune différence, tu as su m’adopter

    Ah ! Que de souvenirs, au coin de chaque rue.
    Et que de personnages, n’avons-nous pas connus.
    A la belle saison, je revois sur les trottoirs. A l’ombre des maisons, les femmes vêtues de noir.

    Passant des longs moments, penchées sur leurs ouvrages,
    A parler de leurs temps, dans de longs bavardages.

    Ces femmes de mineurs, comme celles des corons,
    Vivant avec la peur, Qu’ils ne restent au fond.

    Ils arrivaient enfin, après leur dur labeur,
    En groupe par le train, ce vieux train des mineurs.
    Plusieurs générations, ont fait ce dur travail.
    Aux mines de charbon, qui rappellent Germinal.

    Leur journée terminée, à la belle saison,
    Ils allaient travailler, leurs terres au cabanon.
    Ils voulaient profiter, de ce soleil ardent,
    Dont ils était privés, pendant des jours durant.

    Toutes ces lavandières, avec leurs charretons,
    Qui descendaient naguère, au lavoir du Vallon.
    A genoux dans leurs baquets, à grands coups de battoir,
    Elles passaient la journée, et remontaient le soir.

    Que sont-elles devenues, les belles fêtes d’antan ?
    A jamais disparues, la Saint Roch, la Saint Jean.
    La place était fleurie, décorée de genêts,
    A l’entrée on lisait : “ Honneur aux étrangers ”.

    Sur la place ombragée, formant un grand balcon,
    Un monument existe, ou figurent leurs noms.
    De ces fils de Provence, qui un jour sont partis,,
    Ils sont morts pour le France, sans revoir le pays.

    Les anciens ne sont plus, les temps ont bien changé.
    Les cabanons en ruines, les vignes arrachées.
    L’ancien lavoir se meurt, l’eau claire ne coule plus.
    Le vieux moulin a vent, aussi ne tourne plus..

    Ils aimaient leur village, qu’ils ne quittaient jamais.
    Ils avaient un langage, qu’ils ont toujours parlé.
    Cette langue connue, de Frédéric Mistral,
    Que l’on ne parle plus, notre cher Provençal.

    Mais toi mon cher village, toi tu n’as pas changé,
    Avec tes mille ans d’âge, toujours sur ton rocher.
    Entouré de collines, ceinturé de ruisseaux.
    Dans ce décor sublime, tu évoques un tableau.
    La nature t’as donné, pour finir son ouvrage,
    Sous un ciel immaculé, un précieux paysage.
    Elle est là, colossale, superbe dans sa gloire,
    Riche de son passé, notre Sainte -Victoire.

    Tu es des alentours, un des plus beaux villages,
    Avec beaucoup d’amour, nous te rendons hommage.
    Sachons te préserver, tu es notre joyau,
    Nous t’avons tous aimé, tu es notre Fuveau.( village Provençal)

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