Formule 1 - Saison 2022 - Résultats, débats, observations, critiques et opinions.

Jean-pierre a écrit:Verstappen est du genre salaud, c'est l'anti sportif par excellence.

Jean-pierre a écrit:Rosberg a quitté la F1 parce qu'il savait que Mercedes ne lui donnerait aucune chance de battre encore Hamilton.

Un petit blanc allemand d'origine finnoise, vivant à Monaco, c'est moins vendeur qu'un black anglo-saxon.

Au contraire, Mercedes avait signé un très beau contrat pour Rosberg pour 2 ou 3 ans sans problème et une fois ce 1er championnat du monde emporté, Mercedes se réjouissait de voir la compétition pour l'année suivante de même que les médias...

Jean-pierre a écrit:Au contraire, Mercedes avait signé un très beau contrat pour Rosberg pour 2 ou 3 ans sans problème et une fois ce 1er championnat du monde emporté, Mercedes se réjouissait de voir la compétition pour l'année suivante de même que les médias...

Il lui avait signé un bon contrat, pour être le second pilote, Rosberg était rapide et bon metteur au point, ils en avaient besoin pour ça, mais sur le plan marketing et sociétal, c'est Hamilton qui est le plus rentable financièrement et politiquement parlant.

Mattia Binotto et la Scuderia Ferrari, c'est fini

Mattia Binotto n'est plus le patron de l'écurie italienne qu'il dirigeait depuis quatre années. Il a donné sa démission, a annoncé Ferrari ce mardi. La conséquence de décisions stratégiques discutables et d'une fin de saison difficile face à Red Bull et Mercedes.

Depuis l'été, sa tête était en danger. Il y a deux semaines, la prestigieuse Gazetta dello Sport l'avait même déjà viré. Information immédiatement démentie par la Scuderia. Mais Ferrari et Mattia Binotto ont bien mis fin à leur aventure commune. Binotto n'est plus le patron de la Scuderia. Dans un communiqué publié mardi matin, l'écurie italienne annonce que sa démission a été acceptée et que l'Italien restera en poste jusqu'au 31 décembre.

« Avec les regrets qui l'accompagnent, j'ai pris la décision de mettre un terme à ma collaboration avec Ferrari, a écrit Binotto. Je quitte l'entreprise que j'aime, dont je fais partie depuis 28 ans, avec sérénité car j'ai la conviction d'avoir fait tout ce que je pouvais pour atteindre les objectifs fixés. Je quitte une équipe unie, forte et prête, j'en suis sûr, à atteindre les sommets. Je lui souhaite le meilleur pour le futur. Je pense que c'est le bon moment pour prendre cette décision, même si elle est difficile. Je voudrais remercier tous ceux à la Gestione Sportiva qui ont partagé ce voyage avec moi, ponctué de grandes difficultés mais aussi de grandes satisfactions. »

Nommé en janvier 2019, il avait d'abord contribué à remettre l'écurie italienne au niveau, offrant ses deux premières victoires à Charles Leclerc (Belgique et Italie) et sa dernière à Sebastian Vettel (Singapour) avec un moteur discutable qui condamna d'ailleurs l'équipe à deux années de purgatoire. Pour avoir flirté avec la légalité, Ferrari dut subir une modification réglementaire qui lui rongea les cylindres en 2020 et 2021.

Pas grave se défendit Binotto. Il jouerait tout en 2022 avec la drastique modification réglementaire. Le début d'année lui donna raison. La F1-75 écrasait tout aux mains de son protégé Charles Leclerc. Et puis tout se gâta : la fiabilité du moteur surpuissant, les décisions de la murette et enfin les relations avec le Monégasque, gâchées au soir de Silverstone où la confiance entre le pilote et son patron se brisa sur un choix stratégique qui fracassa les chances de victoire de Leclerc.

Vasseur favori pour le poste
Pour tout cela, l'Italien n'occupe plus son poste prestigieux. Et ce, même si la Scuderia a fini à la deuxième place du Championnat des constructeurs, position qu'elle n'avait plus occupée depuis 2019, justement, année des débuts de Binotto à la tête de la Gestione Sportiva.

Pour le moment le nom de son successeur n'est pas connu. Il ne sera dévoilé qu'en début d'année prochaine. Fred Vasseur, ancien co-directeur de Renault lors de son retour en 2016, puis patron de Sauber depuis 2017, fait figure de favori pour le poste.

Pourquoi Frédéric Vasseur, nouveau patron de Ferrari, est l’homme qu’il faut à la Scuderia ?



Figure incontournable du paddock de Formule 1, Frederic Vasseur s’apprête à débuter le chapitre le plus conséquent de sa carrière. Le Français, nouveau directeur Ferrari, remplacera l’Italien Mattia Binotto à la tête de la Scuderia.

Team principal de Sauber-Alfa Romeo, Vasseur aura la délicate mission de ramener les bolides rouges vers ce titre que tous les tifosi attendent depuis 15 ans. Le dernier sacre constructeur remonte à 2008 et la dernière couronne pilote (celle de Kimi Räikkönen) date de la saison 2007. La fin d’une glorieuse époque, car cela coïncidait aussi avec le départ de Jean Todt, directeur de Ferrari durant la période la plus fructueuse de l'équipe de 1993 à 2007 (6 titres pilotes et 8 sacres constructeurs).

C’est donc un autre Français qui sera en charge de redonner le sourire à l’Italie après les essais infructueux de Stefano Domenicali (2008-2014), Maurizio Arrivabene (2014-2019) et Mattia Binotto (2019-2022).

Pourquoi Vasseur est-il un bon choix ?

Frederic Vasseur est un habitué des titres dans toutes les catégories de monoplace. Il a triomphé partout où il est passé. Au début des années 2000, le français fonde l’écurie ART Grand-prix avec Nicolas Todt (fils de Jean Todt et actuel manager de Charles Leclerc). Ils mettent en place l’une des structures les plus redoutables des catégories inférieures : 7 titres pilotes en GP3 (devenu Formule 3) et 6 couronnes pilote en GP2 (devenu Formule 2) jusqu’aujourd’hui.

"Fred" comme l’appelle le paddock fait figure de dénicheur de talents. Le français a mis sur les rails et fait triompher plusieurs stars de la F1. C’est lui qui a lancé un certain Lewis Hamilton en F3 avec qui il a été champion dans la catégorie ainsi qu’en GP2 en 2006. Nico Rosberg (champion GP2 2005) a également évolué sous les ordres de Vasseur, tout comme notre compatriote, Stoffel Vandoorne titré avec lui en GP2 lors de la saison 2015.

On ne compte plus les pilotes du plateau actuel de F1 passés entre les mains du sympathique chef d’équipe. George Russell (Mercedes), Nick De Vries (Alpha Tauri), Valtteri Bottas (Alfa Romeo), Esteban Ocon (Alpine) et Charles Leclerc (Ferrari). Tous ont évolué dans le team ART, tous y ont décroché un titre. Fred Vasseur a également eu sous ses ordres Sebastian Vettel en F3.

Le team principal connaît donc les clés du succès. Mais forcément, diriger une équipe de Formule 1 n’est pas comparable. La taille n’est pas la même, les enjeux sont différents, l’aspect très politique des relations aussi (encore plus chez Ferrari), mais il n’empêche Vasseur est bel et bien un homme à succès.

En Formule 1, le Français a effectué un passage très éphémère d’une saison chez Renault en 2016, mais les divergences de points de vue ont mis un terme précoce à la relation. Vasseur a ensuite pris la direction de Sauber devenue Alfa Romeo, l’équipe qu’il dirigeait jusqu’aujourd’hui. Dans la structure suisse, il a dû reconstruire tout un groupe à son arrivée. Sous sa direction, l’équipe est passée de la dernière place du championnat constructeur en 2017 au 6e rang après la saison 2022.

Vasseur possède le leadership nécessaire pour mettre de l’ordre chez Ferrari. Un caractère fort agrémenté d’une touche humaine particulièrement appréciée. Et puis, le Français sait de quoi il parle : durant sa carrière, le nouveau boss Ferrari a touché à presque tous les métiers de la piste, et ne vit que pour la course automobile loin des paillettes de la Formule 1.

Leclerc – Vasseur, acte 3

Enfin, élément capital, Charles Leclerc sera dans les meilleures conditions mentales pour tenter de conquérir le titre avec un Frédéric Vasseur qu’il connaît par cœur. Les deux hommes se sont côtoyés chez Alfa Romeo en 2018 lors de la première saison en F1 du Monégasque et avant cela en GP3 avec un titre à la clé.

Reste à voir si le Français parviendra à imposer son style au cœur d’une équipe aussi particulière et aussi délicate à gérer que Ferrari. Un navire rouge à nul autre pareil parfois soumis à la pression des médias italiens et de la direction quand les choses tournent moins bien. Le team de Maranello a déjà réalisé un énorme pas un avant en revenant à hauteur des meilleurs en 2022, mais Vasseur aura pour mission de replacer durablement Ferrari au sommet de la hiérarchie pour revivre les heures de gloire de la période Jean Todt et tenter que la Scuderia redevienne (enfin) une machine à gagner.

F1 | LEWIS HAMILTON : "MES COÉQUIPIERS ONT ÉTÉ PLUS FORTS QUE CEUX QUE MAX VERSTAPPEN A EUS"