La grosse bourde des mécaniciens d’Aston MartinL’espace d’un instant, les mécanos d’Aston Martin ont semble-t-il oublié que les formules 1 étaient des voitures fragiles. Plusieurs voix autorisées du paddock, dont Adrian Neway, mythique ingénieur de Red Bull, ont répété ces derniers jours qu’Aston Martin serait une équipe à suivre cette saison.
L’écurie anglaise a de gros moyens, a changé le 95% des pièces de sa voiture en vue de la saison à venir et a réussi un gros coup en recrutant Fernando Alonso.
Mais voilà, lors du premier des essais de pré-saison à Bahrein, Aston Martin s’est rendu coupable d’une bévue assez grossière.
La journée du jeudi avait commencé de façon plutôt bizarre pour la firme de Silverstone quand la voiture de Felipe Drugovich s’est soudainement arrêtée, alors que le pilote brésilien n’avait même pas encore complété le moindre tour lancé.
Problème électrique après seulement trois virages. Le coup de grâce est pourtant arrivé lors de la session de l’après-midi.
Lors du premier passage par les stands de Fernando Alonso,
les mécaniciens ont été trop brusques au moment de soulever et de reposer la voiture sur le sol. Ce qui ne devait être qu’un simple pitstop d’entraînement, comme les écuries en font des dizaines durant la saison, s’est transformé en raté monumental, puisque le fond plat de la voiture s’est cassé.
Résultat, le pilote espagnol a été contraint de sortir de son véhicule et d’attendre que le personnel d’Aston Martin répare les dessous de la monoplace. Une opération pas toute simple, qui a pris plus d’une demi-heure, faisant ainsi perdre de précieux tours de test à l’écurie britannique.
Des semaines à entendre qu’il faudrait compter sur Aston cette saison, tout ça pour une voiture qui rend l’âme le matin et une autre qui se fait maltraiter l’après-midi…
Fin de journée avec le sourireSi le tandem Alonso-Drugovich est le deuxième à avoir le moins roulé jeudi, la journée s’est finie toutefois sur une belle note pour l’écurie de Lawrence Stroll. Alonso a signé le deuxième meilleur temps des essais, derrière l’inévitable Max Verstappen.
De quoi redonner du baume au cœur aux supporters de l’ex pilote Alpine, quand bien même les temps ne veulent pas dire grand-chose à ce stade de la saison, tant les pilotes et leurs écuries cherchent davantage à accumuler les tours et les données qu’à pulvériser le chronomètre.