L'actrice britannique Charlotte Lewis a relancé la polémique autour du cinéaste Roman Polanski, assigné à résidence en Suisse dans une affaire de relations sexuelles avec une mineure, en l'accusant de l'avoir «abusée sexuellement» au début des années 80, alors qu'elle était âgée de 16 ans.
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Une actrice anglaise accuse Roman Polanski "d'abus sexuel" 26 ans après
Sur la toile
Notre dossier spécial sur l'affaire Polanski
Ce nouvel témoignage à charge survient au beau milieu du Festival de Cannes, où le monde du cinéma apparaît divisé sur le soutien à apporter au cinéaste franco-polonais âgé de 76 ans. «Il y a le cinéaste et le citoyen. Le cinéaste est un immense cinéaste. Il y a le citoyen. Personne n'est à l'abri des lois», a déclaré samedi le président du Festival, Gilles Jacob.
Le soutien de Woody Allen
De son côté, le réalisateur américain Woody Allen a estimé pour sa part que «toute cette histoire est idiote, ça ne rime à rien, c'est arrivé il y a de nombreuses années, il en a souffert (...) Il n'a pas été autorisé à entrer aux Etat-Unis, il a passé du temps en prison, pas beaucoup mais quand même. Il a payé son dû».
La veille, son compatriote, Michael Douglas, avait annoncé qu'il ne signerait pas la pétition en faveur de Roman Polanski initiée par Bernard-Henri Lévy à la veille de l'ouverture du Festival et paraphée notamment par Jean-Luc Godard, Agnès Varda ou Bertrand Tavernier. «Je crois que ce ne serait pas juste pour moi en tant qu'Américain de signer une pétition pour quelqu'un qui a violé la loi», avait déclaré l'acteur.
Mais ce nouveau rebondissement n'a pas ébranlé le philosophe Bernard Henry-Lévy, fervent soutien de Roman Polanski depuis son arrestation. L'accusation de Charlotte Lewis «ne change pas un iota à ma position et à ma colère contre les méthodes de la justice californienne», a-t-il déclaré.
Interrogé sur RTL, le ministre de la Culture, Frédéric Mitterrand n'a pas souhaité commenter la nouvelle. «Les gens savent ce que je pense et moi, en tant que ministre, je ne vais pas en rajouter dans la mesure ou tout cela est déjà assez complexe et douloureux» avant d'ajouter, «il y a une procédure en cours et que toute intervention à mon avis rend les choses plus difficiles». Lors de l'arrestation du cinéaste, les commentaires enflammés du ministre avaient créé la polémique.
Pas de plainte de Charlotte Lewis
Cette nouvelle accusation est venue de Charlotte Lewis, 42 ans, à l'affiche du film de Polanski «Pirates» en 1986. Lors d'une conférence de presse tenue à Los Angeles, elle a affirmé vendredi à Los Angeles avoir été «abusée sexuellement de la pire façon possible» par le cinéaste dans son appartement parisien au début des années 80, alors qu'elle avait 16 ans. «Tout ce que je veux, c'est que justice soit faite», a-t-elle affirmé au côté de son avocate Gloria Allred - une habituée des affaires impliquant des personnalités.
Me Allred a précisé que sa cliente, qui n'a pas porté plainte, avait fait une déposition auprès de la police de Los Angeles et du bureau du procureur, espérant que son témoignage serait pris en compte par les autorités suisses au moment de rendre leur décision sur l'extradition du cinéaste.
Arrêté sur mandat américain en septembre dernier, Roman Polanski est actuellement assigné à résidence en Suisse dans l'attente d'une éventuelle extradition vers les Etats-Unis où il est poursuivi pour une affaire de «relations sexuelles illégales» avec une mineure en 1977.
Les avocats du cinéaste menacent de poursuites
Les avocats de Roman Polanski ont immédiatement menacé de poursuivre l'actrice britannique en justice pour diffamation. Me Georges Kiejman s'est déclaré «absolument ahuri par les déclarations» de Charlotte Lewis. «Si elle (les) réitère et quand j'en saurai un peu plus, il est probable que nous la poursuivions en justice», a-t-il ajouté, estimant par ailleurs «assez troublant» qu'elle ait tourné dans «Pirates», en 1986, près de trois ans après les faits reprochés au cinéaste.
Le Parisien
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Le soutien de Woody Allen
De son côté, le réalisateur américain Woody Allen a estimé pour sa part que «toute cette histoire est idiote, ça ne rime à rien, c'est arrivé il y a de nombreuses années, il en a souffert (...) Il n'a pas été autorisé à entrer aux Etat-Unis, il a passé du temps en prison, pas beaucoup mais quand même. Il a payé son dû».
La veille, son compatriote, Michael Douglas, avait annoncé qu'il ne signerait pas la pétition en faveur de Roman Polanski initiée par Bernard-Henri Lévy à la veille de l'ouverture du Festival et paraphée notamment par Jean-Luc Godard, Agnès Varda ou Bertrand Tavernier. «Je crois que ce ne serait pas juste pour moi en tant qu'Américain de signer une pétition pour quelqu'un qui a violé la loi», avait déclaré l'acteur.
Mais ce nouveau rebondissement n'a pas ébranlé le philosophe Bernard Henry-Lévy, fervent soutien de Roman Polanski depuis son arrestation. L'accusation de Charlotte Lewis «ne change pas un iota à ma position et à ma colère contre les méthodes de la justice californienne», a-t-il déclaré.
Interrogé sur RTL, le ministre de la Culture, Frédéric Mitterrand n'a pas souhaité commenter la nouvelle. «Les gens savent ce que je pense et moi, en tant que ministre, je ne vais pas en rajouter dans la mesure ou tout cela est déjà assez complexe et douloureux» avant d'ajouter, «il y a une procédure en cours et que toute intervention à mon avis rend les choses plus difficiles». Lors de l'arrestation du cinéaste, les commentaires enflammés du ministre avaient créé la polémique.
Pas de plainte de Charlotte Lewis
Cette nouvelle accusation est venue de Charlotte Lewis, 42 ans, à l'affiche du film de Polanski «Pirates» en 1986. Lors d'une conférence de presse tenue à Los Angeles, elle a affirmé vendredi à Los Angeles avoir été «abusée sexuellement de la pire façon possible» par le cinéaste dans son appartement parisien au début des années 80, alors qu'elle avait 16 ans. «Tout ce que je veux, c'est que justice soit faite», a-t-elle affirmé au côté de son avocate Gloria Allred - une habituée des affaires impliquant des personnalités.
Me Allred a précisé que sa cliente, qui n'a pas porté plainte, avait fait une déposition auprès de la police de Los Angeles et du bureau du procureur, espérant que son témoignage serait pris en compte par les autorités suisses au moment de rendre leur décision sur l'extradition du cinéaste.
Arrêté sur mandat américain en septembre dernier, Roman Polanski est actuellement assigné à résidence en Suisse dans l'attente d'une éventuelle extradition vers les Etats-Unis où il est poursuivi pour une affaire de «relations sexuelles illégales» avec une mineure en 1977.
Les avocats du cinéaste menacent de poursuites
Les avocats de Roman Polanski ont immédiatement menacé de poursuivre l'actrice britannique en justice pour diffamation. Me Georges Kiejman s'est déclaré «absolument ahuri par les déclarations» de Charlotte Lewis. «Si elle (les) réitère et quand j'en saurai un peu plus, il est probable que nous la poursuivions en justice», a-t-il ajouté, estimant par ailleurs «assez troublant» qu'elle ait tourné dans «Pirates», en 1986, près de trois ans après les faits reprochés au cinéaste.
Le Parisien
Moi je dis BRAVO a ceux qui refusent de signer cette pétition !!!!