Jean-pierre a écrit:Pour rappel, j'ai passé ma jeunesse dans un village d'arriérés où il n'y avait pas de supermarché, mais des épiceries, des boucheries, des boulangeries qui vendaient ce qu'ils trouvaient dans le coin.
Chaque région à sa terre, sa production et son goût.
Quand on boit du vin et qu'on est connaisseur, on reconnaît l'origine du vin, on peut reconnaître le type de raisin, c'est sûr... Mais on pourrait faire pousser le même raisin dans différentes régions, son goût ne serait pas le même !
Dans ma région qui n'est pas grande, on constate des différences franches (qui se reconnaisse).
Et parfois, il arrive que les produits ne soient pas adaptés là où on les fait pousser.
On peut aussi constater cela avec l'eau, le lait, etc...
Jean-pierre a écrit:Moi je parle de ce qu'il y a de bon pour le corps, pour le reste, je n'ai pas les moyens et chaque fois que j'ai mangé dans un gastronomique, je suis ressorti en ayant faim.
C'est de cela dont je parle...
Parfois le bon est là, à portée et ne coûte pas plus que ça et parfois il est quasi inaccessible pécuniairement parlant...
As-tu déjà fait des cures ?
Prendre quelque chose pendant 10 à 30 jours voire plusieurs mois ?
As-tu déjà demandé à faire mesurer tes carences ?
Connais-tu la micronutrition ?
QU’EST-CE QUE LA MICRONUTRITION ?
La micronutrition consiste à satisfaire les besoins en micronutriments de la personne, par une alimentation diversifiée, santé, associée, si besoin, à une complémentation personnalisée.
La micronutrition propose des conseils et des interventions nutritionnels à l’ensemble des problèmes de santé. Par exemple, elle est particulièrement indiquée dans le cas de troubles fonctionnels en relation avec des déficits micronu-tritionnels tels que fatigue, troubles de l’humeur, troubles digestifs, infections à répétition, douleurs ostéoarticulaires traînantes, etc. En plus, la micronutrition joue un rôle dans la prévention des maladies modernes dont les relations avec l’alimentation sont largement admises (maladies cardiovasculaires, obésité et diabète, ostéoporose, cataracte, …). Finalement, la micronutrition est particulièrement utile pour améliorer la qualité de vie, en particulier le mieux-être, la vitalité, la forme et la performance.
Sur le plan pratique, la consultation de micronutrition comprend deux temps. Tout d’abord, le dépistage des déficits et des déséquilibres alimentaires qui se font par une enquête nutritionnelle et à l’aide de questionnaires fonctionnels, complétés si nécessaire par une biologie nutritionnelle ; dans un deuxième temps, la correction de ces déséquilibres et déficits se fait par un ajustement alimentaire individualisé, et si besoin par une complémentation alimentaire.
DÉPISTER D’ÉVENTUELS DÉFICITS
Dépister un déficit, avant un stade de carence est intéressant en clinique. En effet, les déficiences en certains micronutriments sont susceptibles d’avoir des répercussions sur la santé, notamment fonctionnelles (susceptibilité aux infections, troubles cognitifs, réduction de la capacité à l’effort).
Ainsi, un déficit en fer, avant d’engendrer une anémie peut se traduire par une diminution des performances physiques et/ou intellectuelles. Par ailleurs, la régulation des fonctions immunitaires est étroitement dépendante d’un certain nombre de micronutriments, de vitamines, de minéraux antioxydants. Le dépistage des déficits chez des personnes présentant une tendance aux infections chroniques est donc particulièrement indiqué.
Les enquêtes nutritionnelles menées en Europe ne montrent pas de situation de carence. Il existe cependant des états de déficience, plus ou moins importants, évalués par des enquêtes alimentaires ou par la biologie nutritionnelle.?
Les résultats de l’étude du Val de Marne montrent que 60% des individus ne présentent aucune perturbation biologique, 20% présentent deux risques de déficience et 15% de la population étudiée ont trois risques de déficience. Dans une autre étude, des valeurs évocatrices d’un risque modéré de déficiences biologiques ont été observées pour le bêta-carotène, la vitamine C, les vitamines B1, B2, B6, le cuivre, le sélénium, le fer (enfants, adolescentes, femmes enceintes) et la vitamine D (adultes en milieu urbain avec manque d’exposition au soleil). Dans une étude réalisée dans un milieu urbain (Paris), la plupart des sujets présentaient des niveaux en vitamines B1, B6, C, A, et E au-dessous des normes françaises.
Tu sais que la plupart des médicaments se prennent par voie orale...
Ce qui veut dire que nous digérons une multitude de choses qui sont ensuite réparties dans le corps.
Le fait de manger "viande - féculant - légume" ne garantit pas la pleine santé à quelqu'un...
On peut avoir des carences sans même s'en apercevoir.
Ou plutôt, on ne se rend pas compte de ce qui nous manque et à quel niveau on devrait se trouver.
Quand on devient vieux, vraiment vieux, là on se rend compte que l'on ne peut plus faire ça, ou ça ou ça...
Et c'est là qu'on cherche à aller mieux, à retrouver un peu de patate.
Hors, c'est avant, bien avant qu'il faut s'occuper de sa nutrition pour conserver une énergie optimale en fonction des besoins de notre corps.
Et je ne parle de faire de l'exercice, mais juste que la machine aille au mieux.
Un peu comme le bon carburant, la bonne huile, les bons additifs, un contrôle régulier, pour que la machine nous emmène le plus loin possible et au mieux de sa forme.
La gastronomie:Déjà, les gens se disent que c'est cher, trop cher voire inaccessible.
Ben tout dépend de ce que l'on veut découvrir et connaître.
Aller dans un gastronomique c'est permettre à ses papilles de découvrir des saveurs nouvelles.
Toi qui a voyagé, tu as dû manger des plats que nous n'avons pas ici.
Aucun de ces plats ne te manque ? Aucune de ces saveurs ne te plairaient de redécouvrir ?
Les cuisines chinoise, japonaise, indienne, latine, italienne, française, scandinave, slave, etc...
Un peu comme ce que j'ai écrit, plus haut, sur des produits qui ne poussent pas au bon endroit, il est possible que les humains ne mangent pas ce qui leur irait le mieux.