Interrogée sur la présidentielle de 2022 chez Sud Radio, la nièce de Marine Le Pen a déclaré qu'il pourrait y avoir des "surprises", "de nouveaux candidats, autonomes en dehors des partis".
L'ancienne députée RN Marion Maréchal prédit "beaucoup de surprises" à la présidentielle de 2022, même si elle ne sera pas candidate à cette élection pour éviter une "confrontation" avec sa tante Marine Le Pen.
"Aucune ouverture électorale"
Interrogée ce mardi sur Sud Radio, elle affirme entendre "le désespoir des Français" qui "ont le sentiment qu'en fait, il n'y a aucune ouverture électorale".
Mais "attention à (ne pas) faire des anticipations trop fermes puisqu'en réalité, les élections ne se sont jamais passées comme elles ont été annoncées 18 mois avant", prévient l'ancienne élue du Vaucluse, alors que des sondages donnent Emmanuel Macron et Marine Le Pen au second tour.
"Il pourrait y avoir beaucoup de surprises qui émergent, de nouveaux candidats, des candidats autonomes en dehors des partis, d'union de gauche peut-être derrière Anne Hidalgo qui pourraient rebattre les cartes", développe-t-elle.
Jamais "en confrontation avec Marine Le Pen"
Marion Maréchal redit que "non", elle ne se présentera pas en 2022 parce qu'elle a "pris un engagement personnel, politique, moral" selon lequel elle "n'entrera jamais en confrontation avec Marine Le Pen", présidente du Rassemblement national et candidate à l'Elysée.
"J'ai des divergences d'ordre politique, idéologique, stratégique avec le RN, donc je n'ai pas le souhait aujourd'hui de réintégrer le RN", ajoute la petite-fille du co-fondateur de ce parti, Jean-Marie Le Pen.
Pour autant, "je ne m'interdis pas un jour de refaire de la politique. Simplement, je ne peux pas m'engager aujourd'hui sur quoi, qui, comment, parce que je ne le sais pas et que je n'en ai pas encore le souhait", souligne Marion Maréchal, engagée depuis 2017 dans une "bataille culturelle" des idées à la tête d'une école privée de sciences politiques à Lyon.
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Ce qui conforte mon point de vue que nous pourrions avoir une finale Hidalgo - M. Le-Pen en 2022 si tant est qu'Hidalgo arrive à fédéré la gauche sur son nom et à battre Macron au premier tour.
Ça peut aussi vouloir dire qu'en 2027 elle pourrait y aller en fédérant la droite sur son nom sans pour autant réintégrer le R.N pour autant et que M. Le-Pen lui céderait la place tout en gardant la présidence du parti.
Bien sûr les élections, c'est encore loin et nous ne sommes pas à l'abri de surprise ni même de fraudes massives.