Quand tu verseras une larme,
Quand tu lanceras un cri d'alarme,
Quand tu seras fatiguée,
Quand tu seras tannée,
Je serai toujoura là pour t'encourager.
Quand tu auras besoin d'une oreille pour t'écouter
Quand tu auras besoin d'une main pour te relever,
Quand tu auras besoin d,un câlin pour t'apaiser,
Je serai toujours là pour te consoler.
Quand la vie te décevra,
Quand un grand mur se dresseras devant toi,
Quand tu auras peur de foncer,
Je serai toujours là pour t'aider.
Quand le soleil s'éteindra dans ton âme,
Quand tu croiras que la vie perd son charme,
Quand les idées noirs te sésarment ,
Je serai toujours là pour te tendre la main.
Quand tu seras devant trop de détours,
Quand tu ne trouveras plus de chemin du retour,
Quand tu chercheras le nord dans le jour,
Je serais toujour là pour te guider.
Quand,un jour,la chance te souriras,
Quand le ciel se dégagera pour toi,
Quand ton sourire resplendira,
Je serai toujoura là pour rire avec toi.
Quand tes rires se changeront en fou-rires,
Quand une simple fleur te fera sourire,
Quand le bouheur emplira ton coeur,
Je serai toujoura là pour cultiver ce bonheur.
Jour de pluie
Il pleut sur mon chemin,
L’horizon m’entoure de sa brume
La bise me fait chagrin.
L’oiseau gonfle ses plumes
Sur sa branche il est serein
Il m’encourage, bonne fortune,
A poursuivre vers mon destin …
Je rêve, je suis dans la lune
Ce soir aurai-je un quignon de pain ?
Au fond de ma poche plus une tune
Je reste seul avec ma faim …
J’avance sur le bitume,
Au bord de la route est assis un chien
Seul dans la brume
Sans bagages et sans rien,
De sa truffe il me hume
De sa queue il me propose d’être son copain …
Compagnons d’infortune
Nous sommes deux à avoir faim ...
Là-bas une chaumière fume
Il pleut sur notre destin
Nous avançons dans la brume
Nous poursuivons notre chemin
L'ISOLEMENT
Souvent sur la montagne, à l'ombre du vieux chêne,
Au coucher du soleil, tristement je m'assieds;
Je promène au hasard mes regards sur la plaine,
Dont le tableau changeant se déroule à mes pieds.
Ici, gronde le fleuve aux vagues écumantes,
Il serpente, et s'enfonce en un lointain obscur;
Là, le lac immobile étend ses eaux dormantes
Où l'étoile du soir se lève dans l'azur.
Au sommet de ces monts couronnés de bois sombres,
Le crépuscule encor jette un dernier rayon,
Et le char vaporeux de la reine des ombres
Monte, et blanchit déjà les bords de l'horizon.
Cependant, s'élançant de la flèche gothique,
Un son religieux se répand dans les airs,
Le voyageur s'arrête, et la cloche rustique
Aux derniers bruits du jour mêle de saints concerts.
Mais à ces doux tableaux mon âme indifférente
N'éprouve devant eux ni charme, ni transports,
Je contemple la terre, ainsi qu'une ombre errante
Le soleil des vivants n'échauffe plus les morts.
De colline en colline en vain portant ma vue,
Du sud à l'aquilon, de l'aurore au couchant,
Je parcours tous les points de l'immense étendue,
Et je dis : Nulle part le bonheur ne m'attend.
Que me font ces vallons, ces palais, ces chaumières ?
Vains objets dont pour moi le charme est envolé;
Fleuves, rochers, forêts, solitudes si chères,
Un seul être vous manque, et tout est dépeuplé.
Que le tour du soleil ou commence ou s'achève,
D'un œil indifférent je le suis dans son cours;
En un ciel sombre ou pur qu'il se couche ou se lève,
Qu'importe le soleil? je n'attends rien des jours.
Quand je pourrais le suivre en sa vaste carrière,
Mes yeux verraient partout le vide et les déserts;
Je ne désire rien de tout ce qu'il éclaire,
Je ne demande rien à l'immense univers.
Mais peut-être au delà des bornes de sa sphère,
Lieux où le vrai soleil éclaire d'autres cieux,
Si je pouvais laisser ma dépouille à la terre,
Ce que j'ai tant rêvé paraîtrait à mes yeux ?
Là, je m'enivrerais à la source où j'aspire,
Là, je retrouverais et l'espoir et l'amour,
Et ce bien idéal que toute âme désire,
Et qui n'a pas de nom au terrestre séjour !
Que ne puis-je, porté sur le char de l'aurore,
Vague objet de mes vœux, m'élancer jusqu'à toi,
Sur la terre d'exil pourquoi resté-je encore ?
Il n'est rien de commun entre la terre et moi.
Quand la feuille des bois tombe dans la prairie,
Le vent du soir s'élève et l'arrache aux vallons;
Et moi, je suis semblable à la feuille flétrie
Emportez-moi comme elle, orageux aquilons
Les bourgeons de mes cerisiers
Sont sortis par une belle journée.
Le vent effleure aussi le rosier,
Tous deux se préparent pour l’été.
Les petits oiseaux viennent sautiller,
Prennent leur essor pour s’envoler.
Le printemps s’éveille dans la nature,
Parfois, des orages très violents.
Les eaux sortent de leur lit si dur,
Dévastent et font pleurer les habitants.
Le soleil revient avec l’air pur,
Redonne joie, courage évidemment.
Mes cerisiers seront bientôt en fleurs,
Pour enfin devenir de belles cerises.
Recevoir l’été dans sa splendeur,
Goûter ce fruit, sentir cette brise.
Ce vent doux de juin à l’odeur,
De fêtes, d’événements, de surprises.
Juin, la fin de l’année scolaire,
Dont les enfants en vacances.
Profitent de la plage et du grand air,
Pendant que d’autres chantent, et dansent.
La liberté, de toutes manières,
C’est la vie pour eux, c’est la chance.
L’amour de la nature, des espaces,
La verdure et ses champs fleuris,
Nos montagnes ou les gens s’entassent,
Pour gravir et monter vers le ciel gris.
Comme les nuages, se ramassent,
L’espace d’un soir leurs yeux sont ravis.
C'est quoi ma vie :.
~~~
Aujourd'hui je suis dans l`hiver de ma vie,
Je me pose encore cette question qui m`ennuie
C`EST QUOI MA vie....
.J`ai donne de l`amour de tout mon coeur,
J`ai aimé avec sincérité, tendresse et douceur.
C`EST QUOI MA VIE .....
J`ai protégé de toutes mes forces, tout mon entourage,
Avec moi , je les ai toujours embarqué dans le même voyage,
Même si des fois la charge me demandait tout mon courage.
C` EST QUOI MA VIE .......
Le plein d`amour en moi, ne peut être distribué dans ma vie,
Rares sont les personnes qui savent ce que c`est l`envie
D`aimer, être aimé, non pas extérieurement, mais uni,
C`EST QUOI MA VIE .........
Dans un même désir d`être heureux et de vivre ce bonheur,
A l`intérieur de chacun nos coeurs, non seulement à l`extérieur.
Mais dans chacun de nos gestes de chaque jour et sans peur.
C`EST QUOI MA VIE ........
Je vois à tous les jours, dans l`hiver de ma vie, tomber cet amour,
Qui se bat en moi , pour sortir de sa cage et voir ce jour,
Ou il pourra, avec beaucoup de tendresse et douceur, dans un parcours
Qui laissera glisser parmi ces roses, tout ce plein d`amour.
C`EST QUOI MA VIE .....
Elle est à la fin de tous ces désirs qui ce sont jamais réalisés,
Et dans la fin de ce parcours, je pourrai vous dire que je vous ai aimés.
L`amour, la douceur, la tendresse en moi, seront dans ce chemin illuminé
C`EST QUOI MA VIE .......
Demeurons en moi, sans avoir eu la chance d`être touchés
Par Toi qui est à quelque part dans ce monde abîmé.
C`EST MA VIE À MOI
A LA NUIT
0 nuit, nous espérons merveille de tes herbes,
De tes simples obscurs, de ta fausse réserve ;
Le jour monte, toujours une côte à gravir,
Toi, tu descends en nous, sans jamais en finir,
Tu te laisses glisser, nous sommes sur ta pente,
Par toi nous devenons étoiles consentantes.
Tu nous gagnes, tu cultives nos profondeurs,
Où le jour ne va point, tu pénètres sans heurts.
Source de notre goût pour ce qui se délie
Sous ton chuchotement notre âme cède et plie.
Quand nous sommes groupés par d'immobiles lampes
Dans l'altitude, ô nuit, tu grandis et tu rampes.
Non ! tu n'es pas la mort, tu es l'obscure attente,
Tu n'es pas la noirceur, les étoiles t'aimantent.
Humaine, notre soeur fluide aux alentours,
Tu colores en nous les veines où tu cours,
Nos voeux montent le long de tes souples vertèbres
Et nous nous accrochons aux rugueuses ténèbres.
Notre vie, hors de nous, inhabile à finir,
Dans tes prolongements cherche à se ressaisir.
_________________