Défouloir

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Le Défouloir
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Jean-pierre
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    espace de provence - Page 10 Empty pour vous...................

    Message par provence26 Jeu 6 Déc - 15:58



    Le Bonheur



    Si tu ne trouves pas le bonheur,
    C'est peut-être que tu le cherches ailleurs;
    Ailleurs que dans tes souliers...
    Ailleurs que dans ton foyer.

    Ne cherchons pas le bonheur dans nos souvenirs,
    Ne le cherchons pas non plus dans l'avenir.
    Cherchons le bonheur dans le présent,
    C'est là, et là seulement, qu'il nous attend.



    Le bonheur, ce n'est pas un objet
    Que l'on peut trouver quelque part hors de nous.
    Le bonheur, ce n'est qu'un projet
    Qui part de nous et se réalise en nous.

    Il n'existe pas de marchands de bonheur,
    Il n'existe pas de machine à bonheur;
    Il existe des gens qui croient au bonheur.
    Ce sont des gens qui font eux-mêmes leur bonheur.



    Auteur : Robert Lizotte




    espace de provence - Page 10 885150j0v51e

    espace de provence - Page 10 123456287g5z4



    Dans ce monde si beau et si grand, et parfois si
    effrayant, ce monde qui nous dépasse et qu'on ne peut voir que par les portes de nos sens ou celles de notre coeur. Ce monde dont on voudrait bien comprendre l'essence pour à la fois découvrir notre propre raison d'être, ce monde que l'on voudrait voir meilleur pour enfin se mettre au diapason de tous les êtres qu'il contient; comment peut-il renfermer d'aussi belles et d'aussi cruelles choses ?

    En cette époque dite moderne mais aussi troublée que toute autre, il n'est plus guère le temps de se laisser encore porter par l'indifférence, par l'insouciance, par le trop grand souci de soi-même. La puissance et l'action qui sont à notre portée pour changer ce monde c'est de changer nos coeurs. Tout ce temps que nous avons mis à regarder le sol en marchant, nous en avons oublié de regarder ceux qui nous entourent. Nous nous disons "ce monde qui m'entoure me blesse le coeur", mais c'est nous-mêmes qui nous faisons cette horreur. Trop de pleurs, de larmes et de cris ne nous apporteront jamais de répit.

    En ce temps et à cette heure, sur cette planète dans cet univers, nul autre que nous, ne peut être à notre place car nous sommes des êtres uniques. Nous avons le pouvoir de tout changer, de nous allier les uns aux autres pour créer une chaîne d'amitié et d'amour, plus forte que la mort et plus durable que la vie. Nous avons la force de l'espoir et la foi de l'amour.

    Ne craignons pas la solitude, elle est une illusion temporaire, car même dans la foule nous pouvons nous sentir seuls, même dans nos familles ou avec la personne que l'on aime le plus au monde; sauf si, notre coeur est résolument décidé à marcher dans cet amour, s'il se donne totalement, il s'unit alors à tous ceux qui ont fait le même choix et il y en a déjà beaucoup malgré ce qu'on perçoit en ce monde, car sachez qu'un arbre qui tombe fait toujours plus de bruit qu'une forêt qui pousse.

    Cela prend un courage fou, mais c'est la seule chose sensée à faire de notre vie, la seule qui pourra nous rendre heureux, la seule qui fera une différence. Alors pour le moment, et si on ne peut faire d'avantage, ouvrons du moins une fenêtre sur notre coeur pour reconnaître ceux qui nous ont précédé dans cet amour, et si telle est notre destinée, nous retrouverons l'âme soeur, celle avec qui nous pourrons traverser le pont du dépassement par dessus la rivière de nos limites. Pour arriver main dans la main parmi la multitude de ceux qui nous ressemblent. Le visage de ce monde passe, c'est l'amour qui triomphera. L'oiseau voit toujours plus haut que ne le portent ses ailes.
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    espace de provence - Page 10 Empty poésie classique

    Message par provence26 Jeu 6 Déc - 17:24


    espace de provence - Page 10 751683141qnbd


    Poésie Française est à la fois une anthologie de la poésie classique, du moyen-âge au début du XXème siècle, ...



    Michel d' AMBOISE (14??-15??)

    Le Printemps

    Au temps de Ver qu'un chacun prend plaisance
    A écouter la musique accordance
    Des oisillons qui par champs, à loisir,
    A gergonner prennent joie et plaisir
    Voyant les fleurs en verdures croissantes,
    Arbres vêtus de feuilles verdoyantes,
    Prendre Cérès sa robe jà couverte
    Totalement de branche ou herbe verte,
    Dame Nature aorner les branchettes
    De prunes, noix, cerises et pommettes
    Et d'autres biens qui servent de pâture
    A toute humaine et fragile facture,

    Le Dieu Priape, en jardins cultiveur,
    Donnait aux fleurs délicate saveur,
    Faisait herbette hors des boutons sortir,
    Dont mettent peine amoureux s'assortir
    Pour présenter à leurs dames frisquettes
    Quand en secret sont dedans leurs chambrettes ;
    Pan, le cornu, par forêt umbrifère,
    Commençait jà ses maisons à refaire
    Par froid hiver et gelée démolies,
    Et les avait alors tant embellies
    Que chose était par leur grande verdure,
    Consolative à toute regardure ;
    Les champs étaient verts comme papegay !
    De quoi maint homme était joyeux et gai,
    Et bien souvent aucun, par sa gaieté,
    Lors d'amourette hantait l'aménité
    Faisant rondeaux, chansonnette et ballades,
    Dames menaient par jardins et feuillades
    Et leur donnaient souvent sur le pré vert
    Ou une oeillade ou un baiser couvert
    Dont ils étaient résolus comme pape ;
    Un autre ôtait son manteau ou sa cape
    Pour faire sauts et pour bondir en l'air
    A cette fin que de lui fît parler.

    En ce temps-là, si propre aux amoureux,

    Moi qui étais pensif et douloureux
    Et qui n'avais du plaisir une goutte
    Non plus que ceux que tourmente la goutte,
    Vouloir me prit de ma chambre laisser
    Pour un petit aller le temps passer
    En un vert bois qui près de moi était,
    Le plus souvent où personne n'était,

    Afin que pusse un mien deuil étranger,,

    Pour un petit m'ébattre et soulager.

    En ce vert bois doncques m'acheminai
    Et ci et là, seulet, me promenai
    Dessous rameaux et branches verdelettes ;
    Me promenant, pensais mille chosettes.
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    espace de provence - Page 10 Empty beau texte a méditer

    Message par provence26 Dim 9 Déc - 17:37

    https://youtu.be/bh1arRMk2aM aria



    Johann Sebastian Bach ( Aria )




    espace de provence - Page 10 Image0011_imagesia-com_3znt_large



    > PETITE QUESTION .


    > Il n'y a pas lieu de désespérer parce que comme l'a dit Margaret Thatcher : "Le socialisme ne dure que jusqu'à ce que se termine l'argent des autres"
    >

    Ou comme l'a dit Winston Churchill : " Les socialistes, c'est comme Christophe Colomb, quand ils partent ils ne savent pas où ils vont et, quand ils arrivent, ils ne savent pas où ils sont."
    > D'où l'invention du GPS : Guide Pour Socialiste !
    >
    > A l'école primaire des socialistes , on apprend les 4 opérations :
    > - L'addition des impôts
    > - La soustraction des revenus
    > - La multiplication des fonctionnaires et des immigrés
    > - La division du travail.

    Aux élections prochaines, votez pour Ali Baba.
    > Au moins vous serez sûrs de n'avoir que 40 voleurs !!!.

    JEAN D'ORMESSON





    *~*~*Texte à faire réfléchir*~*~*

    Prudence au volant...




    À la dernière minute, je me suis dépêchée de me rendre au magasin à rayon pour faire mes emplettes de Noël.

    Quand j'ai vu tout le monde qu'il y avait, je me suis mise à maugréer.
    "Je vais passer un temps interminable ici et j'ai encore tant de choses à faire." Noël commence vraiment à devenir une corvée.

    Ce serait tellement bien de me coucher et de me réveiller seulement après. Mais je me suis fait un chemin jusqu'au département des jouets et là,
    j'ai commencé à maugréer contre le prix des jouets en me demandant si les enfants joueraient vraiment avec.
    Je me suis retrouvée dans l'allée des jouets.


    Du coin de l'oeil, j'ai remarqué un petit bonhomme d'environ 5 ans qui tenait une jolie petite poupée contre lui.Il n'arrêtait pas de lui caresser les cheveux
    et de la serrer doucement contre lui.
    Je me demandais à qui était destinée la poupée.

    Puis le petit garçon se retourna vers la dame près de lui "Ma tante, es-tu certaine que je n'ai pas assez de sous?".
    La dame lui répondit avec un peu d'impatience
    "Tu le sais que tu n'as pas assez de sous pour l'acheter".
    Puis sa tante lui demanda de rester là et de l'attendre quelques minutes.
    Puis elle partit rapidement.
    Le petit garçon tenait toujours la poupée dans ses mains.
    Finalement, je me suis dirigée vers lui et lui ai demandé
    à qui il voulait donner la poupée.


    "C'est la poupée que ma petite soeur désirait plus que tout pour Noël.Elle était sûre que le Père Noël lui apporterait"


    Je lui dis alors qu'il allait peut-être lui apporter.
    Il me répondit tristement: "Non, le Père Noël ne peut pas aller là où ma petite soeur se trouve maintenant.
    Il faut que je donne la poupée à ma maman pour qu'elle lui apporte" Il avait les yeux tellement tristes en disant cela. "
    "Elle est partie rejoindre Jésus"
    Papa dit que maman va aller retrouver Jésus bientôt elle aussi alors
    j'ai pensé qu'elle pourrait prendre la poupée avec elle et la donner à ma petite soeur".


    Mon coeur s'est presque arrêté de battre.
    Le petit garçon a levé les yeux vers moi et m'a dit:
    "J'ai dit à papa de dire à maman de ne pas partir tout de suite.
    Je lui ai demandé d'attendre que je revienne du magasin".
    Puis il m'a montré une photo de lui prise dans le magasin
    sur laquelle il tenait la poupée en me disant:
    "Je veux que maman apporte aussi cette photo avec elle,
    comme ça, elle ne m'oubliera pas.
    J'aime ma maman et j'aimerais qu'elle ne me quitte pas ,
    mais papa dit qu'il faut qu'elle aille avec ma petite soeur".

    Puis il baissa la tête et resta silencieux.
    Je fouillai dans mon sac à ma main, sortis une liasse de billets et demandai au petit garçon:
    "Et si on recomptait tes sous une dernière fois pour être sûrs?"
    "Ok" dit-il "Il faut que j'en aie assez"
    Je glissai mon argent avec la sienne et nous avons commencé à compter.
    Il y en avait amplement pour la poupée et même plus.

    Doucement, le petit garçon murmura:
    "Merci Jésus pour m'avoir donné assez de sous".
    Puis il me regarda et dit : "J'avais demandé à Jésus de s'arranger pour que j'aie assez de sous pour acheter cette poupée afin que ma maman puisse l'apporter à ma soeur.
    Il a entendu ma prière.
    Je voulais aussi avoir assez de sous pour acheter une rose blanche à ma maman mais je n'osais pas lui demander.
    Mais il m'a donné assez de sous pour acheter la poupée et la rose blanche.
    Vous savez, ma maman aime tellement les roses blanches..."

    Quelques minutes plus tard, sa tante revint et je m'éloignai en poussant mon panier. Je terminai mon magasinage dans un état d'esprit complètement différent de celui dans lequel je l'avais commencé. Je n'arrivais pas à oublier le petit garçon.

    Puis, je me suis rappelé un article paru dans le journal quelques jours auparavant qui parlait d'un conducteur en état d'ivresse qui avait frappé une voiture dans laquelle se trouvait une jeune femme et sa fille.
    La petite fille était morte sur le coup et la mère gravement blessée.
    La famille devait décidé s'ils allaient la faire débrancher du respirateur.
    Est-ce que c'était la famille de ce petit garçon?

    Deux jours plus tard, je lus dans le journal que la jeune femme était morte.Je ne pus m'empêcher d'aller acheter un bouquet de roses blanches et me rendre au salon mortuaire où était exposée la jeune dame.

    Elle était là, tenant une jolie rose blanche dans sa main, avec la poupée. Et la photo du petit garçon dans le magasin!
    J'ai quitté le salon en pleurant sentant que ma vie changerait pour toujours.

    L'amour que ce petit garçon éprouvait pour sa maman et sa soeur était tellement incroyable. Et, en une fraction de seconde, un conducteur ivre lui a tout enlevé.

    Maintenant, vous avez deux choix:
    1) transmettre ce message a tous ceux que vous connaissez.
    2) Oublier ce message et faire comme si ça ne vous avait pas touché.
    Si vous transmettez ce message peut-être que vous empêcherez quelqu 'un
    de conduire après avoir consommé.

    LES AMIS SONT DES ANGES QUI NOUS SOULÈVENT
    QUAND NOS AILES N `ARRIVENT PLUS À SE RAPPELER COMMENT VOLER


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    espace de provence - Page 10 Empty légende et petits pps superbes

    Message par provence26 Dim 9 Déc - 17:37


    espace de provence - Page 10 990151FeeBretagne

    Fontaine (La) de la fée celtique Mica :
    son eau reflète le visage du futur époux
    la veille de la Chandeleur


    La veille de la Chandeleur 1794, en pleine Terreur révolutionnaire, lorsque Marie Ermel se rend à la fontaine de Bulat, dans les Côtes-d’Armor, dont la légende affirme qu’en ce jour elle révèle aux jeunes femmes le visage de leur futur époux, elle y recueille une révélation effrayante à ses yeux : la fée celtique lui donne à voir l’image d’un homme sexagénaire. Par quelle étrangeté la « prophétie » va-t-elle s’accomplir ?
    On est au soir du 1er février 1794. Marie Ermel, fille du vieux marquis de Trévezel qui a dû, à cette époque où la Terreur bat son plein, échanger, pour plus de sécurité, son titre de noblesse contre le nom plus roturier de Marc Tréludon, habite avec son père le manoir presque en ruines de « La Haie » depuis la mise sous séquestre de leur hôtel familial à Paris.


    Tout emmitouflée de châles et de fourrures, accompagnée de sa vieille bonne, Marianne, connue pour sa superstition et son entente avec le diable à dix lieues à la ronde, descend silencieusement le rude sentier aux cailloux pointus qui mène à Bulat. Bulat, la cité des Fontaines, fait d’un presbytère et de deux ou trois chaumières abrités par la haute flèche ajourée de sa merveilleuse église qui surgit par delà les dos blonds des collines. Elles vont, sous le beau clair de lune, à la recherche de quelque source au chant clair, limpide et fraîche. Et bientôt l’atmosphère, imprégnée d’une exquise odeur de mousse humide, indique la fontaine entourée d’une vénération immémoriale, encadrée d’un mur en pierres de taille, naïvement sculptées et dédiée à l’antique fée Mica.
    Marie Ermel trempe son visage et ses mains dans l’onde unie, puis prononce lentement les paroles sacramentelles que lui a enseignées, moyennant une obole, la vieille prêtresse en haillons, aux traits ridés, aux lèvres marmottantes qui va de chaumière en chaumière, de château en château la veille de la Chandeleur, qui s’arrête sous les toits où dorment de jeunes femmes superstitieuses, où reposent des têtes folles de fillettes curieuses de connaître leur destin.

    Dans le miroir de l’onde unie,
    Fée Mica, montre-moi un instant
    Celui qui sera mon amant !

    Presque aussitôt, pour Marie Ermel, le charme opéra. Au milieu de l’eau, dans un brouillard subitement levé mais qui peu à peu s’éclaircissait, une forme se précisa, puis se fondit en une seule apparition. Et Mlle de Trévezel distingua une tête de vieillard aux cheveux grisonriants, aux joues brunies sous une belle barbe blanche qui lui souriait. L’idée que la Fée celtique lui destinait pour époux un sexagénaire, au moins, l’effraya tellement que revenue à « La Haie » elle n’en dormit pas de la nuit. Le lendemain, à table, encore bouleversée de la vision de Bulat, elle ne put se défendre d’en parler à son père. Le vieux gentilhomme qui, malgré son grand âge, avait conservé bon appétit, tout en ne perdant pas une bouchée, railla doucement la fillette, se moqua de ses évocations de la Chandeleur et lui rappela qu’elle était fiancée de longue date à son beau cousin Després-Gentils qui, pardieu ! lui, était loin d’avoir la tête chenue et le grain de tabac d’Espagne sur le jabot.

    Mais voilà que tout à coup des voix d’hommes dans le vestibule se font entendre et que soudain la porte s’ouvrant avec fracas laisse voir sur le seuil de la salle à manger cinq hommes habillés de longues houppelandes grises, portant les cheveux très longs, noués sur la nuque par un large ruban et sur le visage un loup de velours noir.

    – Citoyen Marc Tréludon, scande la voix jeune, fraîche et bien timbrée de celui qui parait être le chef, nous venons perquisitionner chez toi. Tu caches depuis hier soir dans ta chambre ou ton grenier le vieux curé de Saint-Mikel... Mes hommes que voilà ont vu ta fille cette nuit errer près du presbytère, autour de Bulat et regagner avec lui, déguisé sous des habits de femme, « La Haie ». Inutile donc de chercher à feindre ou de résister. Allons, fais-nous vite les honneurs de ton pigeonnier.

    – Citoyen, répondit en se levant le marquis de Trévezel, je te donne ma parole qu’il n’existe pas l’ombre d’une soutane chez moi. La personne qui accompagnait hier soir ma fille à Bulat n’est autre que sa vieille nourrice, Marianne : toutes deux revenaient de la fontaine évoquer les visions superstitieuses et naïves de la Chandeleur. Maintenant, perquisitionnez, si bon vous semble

    Et gracieusement se tournant vers celui qui avait parlé : « Te plairait-il, citoyen, de partager notre dîner ? » Les hommes firent en conscience leur visite domiciliaire au manoir de « La Haie » et en furent pour leurs frais. Toujours masqué, Marc Tréludon ne put, ni pendant le repas, ni au salon, distinguer un seul instant le visage de son hôte improvisé. Seules des inflexions de voix déjà surprises, entendues ailleurs, ayant sûrement autrefois frappé son oreille, lui disaient qu’il n’était pas en présence d’un inconnu. Maïs où ? quand ? Il ne se le rappelait plus et il restait rêveur en face des attitudes, des façons de langage, des gestes qui révélaient en son convive, à certains moments, l’homme de son monde à lui... Et lorsqu’il en prit congé, la nuit venue, il lui sembla que les yeux bleus du masque s’arrêtant sur Marie Ermel venaient tout à coup de se voiler sous des larmes vite refoulées et que la voix tremblait dans un remerciement chaleureux et sincère.

    Pourquoi s’était-il attendri cet homme qui gardait le masque à table, qui aurait voulu persécuter un vieux prêtre ? Marie Ermel, elle, passa une nuit agitée à se ressouvenir de la façon respectueuse et qui, un tantinet, fleurait l’amour avec laquelle il l’avait tout de suite rassurée au premier instant de frayeur... puis ces regards qui s’étaient fait si doux, presque caressants au moment des adieux... Mais quand vint le matin, le père et la fille trouvèrent le nom du chef des perquisitionneurs : un bout de vélin, tombé sans doute par mégarde, dans le salon près de la table à thé, portait au-dessous d’une couronne de comte ces deux mots : « Paul Després-Gentils ». Alors le vieux marquis de Trévezel, indigné, sentit des larmes de honte monter à ses yeux pour celui qui allait devenir son fils ; le maudit, le renia et mourut de saisissement et de douleur quelques jours après.


    espace de provence - Page 10 590783FontaineBulat


    Fontaine de Bulat

    Des années et des années s’écoulèrent. Marie Ermel, devenue vieille fille, vit seule à « La Haie » avec sa vieille bonne, Marianne, maintenant octogénaire. Elle a refusé toute alliance et n’a pas voulu recommencer le rêve bleu de ses jeunes années, remplacer l’image qui a empli tout son cœur autrefois...

    Or, ce soir, c’est encore la Chandeleur et plus nombreux les souvenirs reviennent à l’esprit de Marie Ermel... Comme il y a vingt-cinq ans, les bois n’ont plus leur parure et parmi les grands arbres plus de chant d’oiseaux. L’hiver a rongé les herbes, aplati les fougères, les gelées, les bourrasques et les pluies ont arraché les feuilles des grands chênes ; seuls les rameaux des haies cèdent sous l’effort de la sève qui monte. La cloche vient de sonner le dîner. Mlle de Trévezel va se mettre à table quand soudain, comme il y a vingt-cinq ans encore, la porte de la grande salle s’ouvre avec fracas et, sous la clarté opaline des hautes lampes, apparaît sur le seuil un homme aux cheveux grisonnants, en habits à la française, aux joues brunies sous une belle barbe blanche, qui lui sourit : telle l’apparition dans le miroir de la source de Bulat.

    « Je viens, comme autrefois à pareil soir, réquisitionner votre souper, ma belle cousine, fait le nouveau venu en s’inclinant pour un baise-main, mais cette fois, en honnête homme, en gentilhomme. » Est-ce sa solitude prolongée qui prédispose à l’indulgence la vieille fille ou bien les brèves minutes de tendresse entrevues dans ses rêves de fillette et si vite envolées qui sommeillent encore dans un coin de son âme ? Sa tête tourne, mais c’est un vertige très doux, un éblouissement délicieux. Et c’est avec un souhait de bienvenue qu’elle accueille son vieux parent, son fiancé d’autrefois.

    Un second couvert est vite apporté. Assis en face d’elle, le comte Després-Gentils fait honneur au repas de son hôtesse. Il se montre bon convive, brillant causeur et raconte avec beaucoup d’esprit comment il avait été obligé, pour sauver le marquis de Trévezel et sa fille dont la retraite avait été découverte et signalée au comité révolutionnaire de Morlaix, de se mettre, en donnant le change sur son origine, à la tête de soldats insurgés la nuit fatale de la Chandeleur, puis ses aventures d’émigré.

    Ils se séparèrent très avant dans la nuit, mais tous deux avant de quitter le bon feu de bois qui chantait joyeusement dans la haute cheminée de « La Haie », comme pour fêter le retour de l’un, accompagner la joie de l’autre, ils décidèrent de s’épouser après Pâques. La fée Mica n’avait point trompée Marie Ermel et la vision de la Chandeleur se réalisait : Mlle de Trévezel épousait le vieux gentilhomme dont l’image lui avait souri vingt-cinq années auparavant dans la fontaine de Bulat.






    Voir le Fichier : doucement.pps


    Voir le Fichier : drzewo_i_dziecko.pps je connais depuis des années mais je viens de recevoir j'ai tout le temps versé une larme


    Voir le Fichier : bulles_____06_12_12.wmv



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    espace de provence - Page 10 Empty Re: espace de provence

    Message par Jean-pierre Dim 9 Déc - 23:26

    Encore de jolis textes, Simone, merci.
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    Message par provence26 Lun 10 Déc - 11:11



    espace de provence - Page 10 Zbtc78jkdc



    espace de provence - Page 10 8684m9nl


    Dans une caserne française, l'adjudant rassemble les nouveaux et hurle :

    Les Bretons et les Normands à gauche, les Alsaciens et les Lorrains à droite!

    Les Provençaux devant et les ch'tis derrière ...

    Un grand remue-ménage s'ensuit. Quand la poussière est dissipée,
    > > > > l'adjudant voit qu'il reste quatre maghrébins et trois noirs au milieu de la cour.

    L'un d'eux lève le doigt et demande: "Et nous, les Français, on va où ???"



    espace de provence - Page 10 8684m9nl


    La belle-mère arrive à la maison et trouve son gendre furieux, en train de faire ses bagages.
    > > > > -- Mais qu’est-ce qui arrive ?
    > > > > -- Qu’est-ce qui arrive ? Je vais vous le dire ! J’ai envoyé un télégramme à ma femme en disant que je rentrais de voyage aujourd’hui. J'arrive chez moi et devinez ce que je trouve ?… Votre fille, oui votre fille, ma femme, à poil avec un mec dans notre lit conjugal ! C’est fini, je la quitte !
    > > > > -- Du calme dit la belle-mère ! Il y a quelque chose de bizarre dans cette histoire. Ma fille ne ferait jamais une chose pareille ! Attends, je vais vérifier ce qui s’est passé.


    espace de provence - Page 10 8684m9nl

    Quelques instants plus tard, la belle-mère est de retour avec un grand sourire…
    > > > > -- Alors, je te l’avais dit qu’il devait y avoir une explication simple…

    Elle n’a pas reçu ton télégramme !!!


    [img]http://chezmanima.c.h.pic.centerblog.net/8684m9nl.gif[/img


    il y a des hormones femelles dans la bière !
    Ce week-end, avec quelques potes, nous philosophions de choses et d'autres, lorsque l'un de nous annonça :
    "Hé les gars, j'ai lu quelque part qu'il y avait des hormones femelles dans la bière !"
    Vu qu'on est un peu scientifique dans l'âme, on a décidé de vérifier la véracité de ces propos.
    Du coup, on a vidé une vingtaine de canettes. Dans l'intérêt de la science bien sûr.
    Le résultat de cette expérience in vivo est stupéfiant ! Au bout de 20 tournées :
    - on avait tous pris du poids,
    - on parlait beaucoup pour ne rien dire,
    - on éprouvait des difficultés à conduire correctement,
    - il nous était impossible de tenir un raisonnement simple,
    - on refusait obstinément de reconnaître qu'on avait tort, même lorsque c'était évident,
    - et pour couronner le tout, on allait pisser toutes les 5 minutes, tous ensemble en plus.
    Je pense qu'il est inutile de pousser l'expérience plus loin. Il y a bien des hormones femelles dans la bière !!!


    espace de provence - Page 10 8684m9nl







    Noir et Blanc…
    Dans la rue, Jacob et Simon ont une vive discussion.
    Ma parole, Jacob ! Je t'assure, le noir c'est pas une couleur !
    -Sur ma vie, Simon, le noir c'est une couleur !
    Non, non, non, Jacob ! C'est pas possible ! Le noir, c'est noir ! C'est pas une couleur !
    - Aiaiaie, Simon ! Mais tu veux ma mort ou quoi !? Puisque je te dis que le noir c'est une couleur !
    - Non, le noir c'est noir, c'est pas une couleur !- Ecoute Simon, on va voir le Rabbi. Lui, il saura !
    - D'accord Jacob. Mais le noir c'est pas une couleur.
    Et les 2 amis vont voir le rabbin.
    - Rabbi, Rabbi ! Dis-lui, à Simon que le noir c'est une couleur !
    - Aie ! La vérité que c'est pas une couleur Jacob ! Hein, Rabbi ?
    - Ma parole ! Hurle le rabbin, Taisez-vous ! Le noir c'est une couleur ?...Le noir... Une couleur... Eeeh oui ! Eh ! Le noir c'est une couleur !...
    Jacob et Simon repartent.
    - Tu vois Jacob, le noir c'est une couleur.
    - Eh oui ! D'accord, le noir c'est une couleur... Mais le blanc, alors là, c'est sûr, c'est pas une couleur !
    - Aiaiaie, Simon ! Mais bien sûr que si, que le blanc c'est une couleur !
    Aah non, sur ma mère, le blanc c'est pas une couleur, c'est blanc !
    - Viens Simon, on retourne voir le rabbin.
    - Rabbi, Rabbi ! Dis-le à Simon que le blanc c'est une couleur !
    - Rabbi ! Hein que le blanc c'est pas une couleur ?!
    - Ma parole mes enfants ! Le blanc... Le blanc... Eeh oui ! Le blanc c'est une couleur.
    - Eh oui, Jacob, tu avais raison, le blanc c'est une couleur.
    - Alors tu vois Simon que la télé noir et blanc que je t'ai vendue, c'est une télé couleurs !


    espace de provence - Page 10 8684m9nl

    Lourdes
    Dans un bus rempli de petits vieux en tournée spéciale pour le troisième âge à Lourdes, une mamie tapote l'épaule du chauffeur et lui tend une bonne poignée de cacahuètes.
    Le chauffeur un peu étonné la remercie et avale d'un trait les arachides.
    Ça tombe bien, il avait justement un petit creux.
    5 minutes plus tard, la vioque remet ça. Le chauffeur la remercie à nouveau et mange les cacahuètes
    5 minutes plus tard, le même cirque recommence.
    Au bout de dix poignées, le chauffeur en a plein les ratiches et demande à la mémère :
    - Dites donc, Mamie, c'est bien gentil de me gaver de cacahuètes, mais vos 40 collègues, ils n'en veulent pas un peu ?
    -Bah ben non. Voyez-vous, les M&M'S avec nos dents, on peut pas les mâcher.....Y'a que le chocolat autour, qu'on aime...


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    Gaston et Nelly
    Gaston s'arrête à chaque retour de chasse dans le café de Nelly pour prendre un verre. Il a la mauvaise habitude de poser brutalement son fusil contre le bar en tapant la crosse sur le sol.
    Nelly le réprimande chaque fois.
    "- un jour, tu oublieras une cartouche dedans et ce sera la catastrophe"
    Et bien sûr, un jour, le coup partit.
    "- Voilà dit Nelly, je te l'avais dit! Aujourd'hui, la bonne est de repos et sa chambre est juste au dessus!! je n'ose pas aller voir. Vas-y toi!!"
    Gaston monte à l'étage et revient en disant :
    "- Tout va bien! la bonne était allongée sur le lit, jambes écartées. Le coup est passé entre ses jambes sans l'effleurer!"
    "- Ouf dit Nelly! c'est un miracle!"
    "- en effet dit Gaston. Par contre, ton mari, lui, n'a plus de tête !"



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    australie
    Un belge se rend pour la première fois en Australie au cours d'un voyage organisé, alors qu'il est dans le bus, l'accompagnateur leur présente des animaux dans la brousse et leur explique que ce sont des kangourous.
    Le belge intrigué va lui demander ce que sont exactement des kangourous...
    L'accompagnateur, grand instruit, lui rétorque que ce sont des "Bêtes qui courent sur la queue".
    Et le belge, hilare, de lui dire qu'ils ont ça aussi en Belgique mais qu'ils les appellent des morpions !!!



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    La Modestie Juive

    Un catholique, un protestant, un musulman et un juif était en discussion pendantun dîner.

    Le catholique dit : "J'ai une grande fortune. et j'achèterais bien la Citibank" !

    Le protestant dit: "Je suis très riche et j'achèterais bien la General Motors" !

    Le musulman dit: "Je suis un prince fabuleusement riche... Je vais acheterMicrosoft" !
    Ensuite ils attendent tous que le juif parle...
    Le juif remue son café, place la cuillère proprement sur la table, prend une petite gorgée de café, les regarde et dit avec désinvolture :
    "Je ne vends pas


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    Jacqueline a une crise cardiaque, et se retrouve à l'hôpital.
    Sur la table d'opération, proche de la mort, elle vit une expérience.
    Elle voit Dieu et lui demande:
    "Mon heure est-elle arrivée?"
    Dieu lui répond:
    "Non, il te reste 43 ans, 2 mois et 8 jours."
    À son réveil, elle décide de demeurer à l'hôpital, de se faire remonter le
    visage, faire une liposuccion, injecter du collagène dans les lèvres, faire
    refaire les seins et tout le reste.
    Comme elle devait encore vivre longtemps, cela en valait la peine.
    Après sa dernière opération, elle sort de l'hôpital, traverse la rue, et se
    fait écraser par un camion.
    Arrivée au ciel devant Dieu, elle lui demande :
    "Il me semble que je devais vivre encore 40 ans et plus! Pourquoi ne
    m'avez-vous pas fait éviter la trajectoire de ce camion?"
    Et Dieu répond:
    "Oh putain ! Je ne t'ai pas reconnue !!"

    moralité: restez naturelles!



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    Message par Jean-pierre Mar 11 Déc - 20:44

    Belle série une fois encore, merci Simone.
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    Message par provence26 Ven 14 Déc - 10:51

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    Message par provence26 Ven 14 Déc - 10:52





    Les massages breton, alsacien et lorrain> > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > Un breton raconte à ses amis : > > > > > >
    "Hier soir, j'ai massé ma femme avec de l'huile aromatique,
    puis on a fait l'amour tellement intensément qu'elle a hurlé
    pendant cinq minutes!"

    Le Lorrain qui entend ça, répond :
    "Oui, pas mal ! Hier soir moi aussi,
    j' ai massé ma femme avec du beurre aromatique.
    Après, on a fait l'amour tellement fort qu'elle a hurlé
    pendant 15 minutes!
    L'alsacien intervient à son tour:
    "Moi, je l'ai massé avec du chocolat.
    Ensuite on a fait l' amour et elle a hurlé
    pendant 3 heures!"
    Les deux autres, curieux et stupéfaits:
    "Comment as-tu fait pour qu'elle hurle pendant trois heures?"

    "j'ai essuyé mes mains sur les rideaux!"






    Un jour, ma femme m'appelle furieuse sur mon portable :
    >
    > « Et alors, vieux soulard, où est-ce que tu es ? »

    Je réponds doucement :
    > « Te souviens-tu de cette bijouterie où, il y a très longtemps, tu
    > avais repéré une superbe bague sertie de diamants et tu en étais
    > tombée dingue amoureuse.
    > Je t'avais dit à ce moment : "un jour elle sera à toi".
    > Mais à cette époque je n'avais pas encore assez d'argent pour te l'offrir. »
    > Ma femme, calmée et soudainement toute émue, un début de sanglot
    > dans la voix : « Oh oui, mon amour, je me souviens ! »
    >
    > « Eh bien, je suis dans le bistrot d'en face ! »
    >
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    Message par provence26 Mer 19 Déc - 11:07



    .
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    de Monique Helleu

    espace de provence - Page 10 53837910932855353c58daa7cc

    Soleil

    A l’aurore de notre rencontre naissait une fleur, un tournesol qui s’étirait de plus en plus vers le soleil, pour suivre sa course, rayonnant de ses couleurs éclatantes, tel un arc-en ciel après la pluie.

    Puis petit à petit, les pétales se sont détachées de sa corolle, comme on effeuille les pages de la vie, et se sont étiolées.

    Trop faible encore pour recevoir ces lasers Divins, Il s’est enfoui sagement dans sa terre natale, s’est endormi avec sa tristesse, son manque d’Amour, de chaleur ; Il a hiberné longtemps, longtemps….

    Pendant que près de lui, une petite graine dormait, comme la belle au bois dormant qui attend son Prince.

    Puis un oiseau rasant le sol, a déposé son souffle, et la petite graine a souri, avec une envie de cet envol effréné vers le ciel.

    Elle pousse doucement ce poids du passé, ce tunnel si long….

    Un germe est là, qui pointe le bout de son nez respire cet air si bon, cette nature si belle.

    De nouveau sa tige va se dresser dans le firmament, d'où va éclore un bouton, qui a soif de chaque perle de rosée du matin, et faim de cette lumière si Puissante et Divine.

    Chaque pétale s’ouvre un à un…

    La fleur arrive à son apogée, ouvre un calice débordant d’une constellation d'Amour, avec une Splendeur si Puissante qu’elle grandit jusqu’aux Sphères Célestes.

    Un Ange l’embaume dans la Béatitude Eternelle.

    Voici le parcours d’une fleur inoubliable, qui renaît aujourd’hui dans un jardin d'Amour véritable.



    espace de provence - Page 10 6012131647346


    Nuage

    Boule de neige qui s'amoncelle dans le ciel.

    Tu te promènes au gré du vent qui te pousse dans le firmament jusqu'à la rencontre d'une étincelle.

    Derrière toi est le soleil qui réchauffe ton coeur de mousse et la colère monte en toi, tu grondes on ne sait pas pourquoi tu éclates et tu pleures de chagrin ou de joie.

    Puis l'acalmie arrive tout devient paisible.

    Tu es heureux d'avoir vécu l'invincible.

    Arrive derrière toi une pointe d'arc-en-ciel qui nous relie aux quatre éléments où tout redevient parfait, uniforme et la terre belle.

    Merci à toi petit nuage du rêve de la vie qui n'est que réalité, bon sens et puissance épanouie.

    Marie-Madelaine

    Petit être de la terre.

    Lumière Divine, écrase le poids de tes soucis

    Va dans la belle légèreté et la sérénité, prends conscience de l’Etre en toi,
    de la belle Ame que tu es et sois prête pour rejoindre un jour
    une planète plus bénéfique et sereine.

    Envole-toi dans le Paradis de la vie, garde courage et force,
    nous sommes avec toi Petite femme de bonté, éclaire ta vie
    avec la bougie violette de l’Amour Ferme la boite des souvenirs
    et jette-là à l’eau pour toujours.

    Retire de ton être les bienfaits recherchés et dis-toi qu’ils sont là

    Engendre la santé dans ton corps par l’aide spirituelle et pure

    Médite la belle lumière violette de l’Amour, puise la force au-dedans elle te nourrira

    Prends conseil de ce que l’on te donne là-haut, sans trop écouter autour de toi

    Lis dans les Ames de bonne volonté et couche toi dans un lit douillet d’Amour et de tendresse

    Touche les arbres et les fleurs.

    Sens-les Demande autour de toi l’aide nécessaire sans honte ni peur

    Fleuris à travers le cœur de chacun

    Que te sois déposé sur chaque cellule une rose d’Amour, ainsi tu guériras Aime la vie et elle t’aimera.

    Accepte la maladie pour qu’elle s’en aille, ne la repousse pas

    Attends un moment qui s’éclaircira pour fusionner avec la lumière du jour

    Ne cache pas tes émotions, communique plutôt avec tes êtres chers Puits d’Amour

    Va encore grandir en toi Petite fleur aux pétales scintillants, resplendis dans le vase de la vie

    Bois l’eau de la nature pour te nourrir au lendemain

    Aime-toi, nous t’aimons, te chérissons

    Glorieuse Ame du monde.


    espace de provence - Page 10 739202tlchargement

    Nature

    Vent vaporeux dans les feuilles attend le retour.

    Musique Angélique de chaque feuille qui danse en harmonie avec chaque branche.

    Souffle dans la direction qui mène au Divin printemps, colle les étoiles à chaque quartier pour toucher l’infini.

    Restaure tes racines dans le tronc total de la vie .

    Puise dans le souffle infini l’énergie infime de la puissance de chaque être.

    Conserve sur terre chaque pétale qui s’étiole un à un pour mieux renaître un petit matin,enfant de la terre, du ciel et des enfers.

    Purifie toi à la lanterne qui t’éclaire.

    Sache réfléchir le miroir de la nature pour qu’un jour tu te lies au futur
    et ainsi parvenir au présent avenir dans l’éblouissement de la vague
    qui s’étale sur le sable fin dont chaque grain divague au gré des flots de l’Ame, du corps et de l’esprit.

    Lis dans les pensées joyeuses de l’univers et relie toi entièrement à toute la terre,
    que les bienfaits apportés t’envahissent de sourires, de légèreté, de lumière.

    Fleurs épanouissantes sont là pour vous parler, vous consoler.

    Effeuille-les et comprends-les, rejoins-les, tu as le même parfum de bien être, d’harmonie de luminosité.

    Eclair de la vie chante dans le vent, pour envoler tes notes au-delà du temps et ainsi purifier l’air qui entoure chaque Ame.

    Cueille les pétales qui t’enveloppent de bon sens et de respect pour aboutir à la puissance du Parfait.

    Ton cœur qui scintille répare les cellules de ton corps envahi par les vrilles

    Et la lune te purifie dans l’énergie qui pullule comme les papillons sur le pollen
    et les fleurs pour transporter l’Amour et non les pleurs.

    Jette un regard dans les yeux qui t’écoutent et tu sauras définir le printemps de chacun
    sans chercher à trouver le bonheur en vain puisqu’il est là à l’intérieur de l’être Divin.

    Petite fleur blanche reluis à la lumière du soleil pour apporter autour de toi toutes les merveilles.



    espace de provence - Page 10 533150chataignier

    Le Châtaignier

    C’est le printemps, par la fenêtre de la salle de bain
    en recevant cette eau de la source
    j’aperçois la cime d’un vieux châtaignier avec toutes ces mémoires branchues.
    Il a été sectionné, taillé et a repoussé avec une re-naissance à chaque saison.

    De petites pointes vertes commencent à montrer le bout de leur nature
    attendant les effets du soleil pour s’ouvrir davantage.
    Le développement se fait, l’ouverture éclate
    et le voila rempli de jolis ornements d’un vert éclatant et frais qui retombent comme des décors artistiques.

    Ainsi naissent les fleurs pendantes telles des boucles d’oreilles,
    douces comme du velours, se laissant caresser par les mains amoureuses.
    Le soleil et l’Amour sont là au rendez-vous nourrissant chaque partie de cet être qui en a tant besoin.
    Puis arrive les fruits profitant de la sève éternelle des poètes.
    Tout d'abord ces boules piquantes et dorées que l’on a envie de prendre pour jouer
    mais comme les roses il y a les fleurs et les épines.

    Le temps est aux épines pour nous apprendre la patience
    et mieux apprécier le goût de ce qu’elles contiennent.
    Et là un écrin s’ouvre devant nous, nous offrant l’alchimie de la nature,
    il n’y a plus qu’à remercier avant d’écraser cette boule sous nos pieds
    pour recueillir cette délicieuse nourriture que nos ancêtres aimaient tant,
    couleur de la terre et si riche, la joie est la,
    chacun s’empresse de ramasser le tout avant l’hiver pour le régal d’une cueillette d’abondance.

    Les feuilles commencent à brunir, à jaunir rendant un hommage au soleil pour tous ses cadeaux.
    Ne se sentant plus utiles elles retombent à la terre nourrissant le sol si fertile.
    Certaines s'accrochent aux branches tels des oiseaux morts,
    ne voulant pas s’envoler vers un ailleurs et restent figés bravant la tempête et le froid
    attendant la nouvelle saison pour mieux renaître un matin de printemps.

    Je pourrais à nouveau contempler de ma fenêtre cette nouvelle naissance d’un arbre magnifié.

    Merci Mr le Châtaignier
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    espace de provence - Page 10 Empty petits contes

    Message par provence26 Mer 19 Déc - 17:41


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    petits contes


    Réflexion.



    Savoir ETRE par soi-même est le plus grand bonheur sans devoir prouver sa capacité d'être à travers l'obtention des choses matérielles ou intellectuelles ou encore d'être reconnu.


    L'enfant venant au monde n'existe pas tant qu'il ne prouve pas sa capacité existentielle dans les choses, alors qu'il EST déjà, cela nous ne lui apprenons pas mais nous le lui enlevons...Le véritable ECHANGE ne possède pas d'aspect de contrainte mais est comme le soleil qui par ses rayons donne la vie.


    Le but le plus noble et le plus beau est dans la recherche de la vérité et la simplicité, si même et surtout si celle-ci nous fait mal, car en réalité elle nous libère, mais personne ne peut l'imposer à d'autres chacun ayant son chemin dans cette découverte.


    Le brillant n'est capable de rendre la lumière que lorsque toutes ses faces sont polies. Les expériences humaines elles aussi ne peuvent rendre cette lumière que dans leurs unités réalisées.


    Que vous soyez croyant ou non, peu importe, si vous êtes croyant croyez-vous que Dieu se coupe en rondelle ?


    Bien des papiers jaunis, manipulés... par les multiples pouvoirs (bien malades aussi) nous entraînent dans des polémiques sans fin... chacun y cherchant Sa raison d'Être, comme cela est puéril et paralysant en face de Nos réalités d'aujourd'hui et de voir ce bilan !

    Nos propres idées nous paralysent comme nos préjugés et notre manque de tolérance qui ne sont que la source de nos guerres dans nos nations, dans nos familles, dans nos couples !

    Nous sommes encore des enfants ! incapables d'admettre nos différences qui pourtant sont le sel de la vie et permettent d'élargir considérablement nos réalisations ainsi que nos consciences.

    La crise d'individualité (d'une nation ou d'un individu) est aussi obligatoire pour l'accès à la véritable maturité, l'acceptation de celle-ci en marque progressivement la délivrance.

    A partir du moment ou la notion de "devoir" qui n'est pas encore "liberté", disparaît, le chemin d'Intégration à notre conscience devient naturel et ne pèse plus, ce qui est acquis ne demande plus d'effort...


    Nos soumissions à nos passions est la marque de notre absence de liberté, ne pas confondre avec l'amour INCONDITIONNEL ou détriment même de soi qui est lui-aussi un aboutissement.


    Nous avons beau prêcher l'Amour, si nous ne prêchons pas en même temps la vérité et la justice, notre expression d'Amour est hypocrite.


    L'acceptation de soi dans nos qualités comme dans nos défauts est essentielle pour notre propre unification, vivre dans nos culpabilités est une grave erreur, car il faut aussi admettre que nos défauts sont aussi la possibilité d'en retirer la pure qualité et cela ne marche pas sans mal.


    L'athée agissant avec sa conscience possède bien plus de mérite que le croyant craintif et soumis à sa propre conservation.


    Si nous cherchons réellement la vérité nous devons également apprendre à être vrai nous-même en toutes circonstances, et non pas dans des théories, ni des politesses de bonne éducation hypocrite, appelée également diplomatie.


    La vérité n'est pas une construction, mais une recherche en dehors de nos propres personnalités, alors seulement elle s'approchera progressivement de nous, mais il faut aussi en payer le prix, au début les éclatements, les pertes seront inévitables, car nos attaches à nos illusions sont tenaces, mais notre milieu changera aussi, le bénéfice du futur en est infini..


    Comme l'aimant attire le fer, la vérité appelle la vérité.


    L'histoire de notre planète aurait été bien différente si l'homme avait eu plus de dignité, car en fait très peu de choses à la base suffisent à en modifier complètement le futur.

    ================


    Là-haut


    Le jour s'endormait. Les montagnes dressaient leurs sommets déchirés, fascines d'un ciel qui charriait de langoureux nuages ourlés de feu. Un vent léger courbait la tête des linaigrettes fragiles et des joncs alourdis. Le crépuscule s'annonçait paisible.

    Appuyé contre un saule, Jorel jouait de sa petite flûte à cinq trous, égrenant une douce mélodie. Autour du point d'eau, ses moutons broutaient l'herbe grasse de l'alpage, dressant parfois le cou comme pour saluer un trille aigu. Dans un peu plus d'une heure, il serait l'heure de redescendre vers le village. Jorel commençait à avoir faim.

    Un grondement venu de la vallée lui parvint, porté par un souffle. Le silence qui suivit lui fit dresser l'oreille. Jorel les connaissait tous, les silences, ceux qui annoncent l'orage, ceux qui précèdent les cavaliers porteurs de feu et de mort, ceux qui avertissent de l'arrivée de la bête. Mais il n'avait jamais entendu ce silence-là.

    Le grondement revint, plus fort, et s'installa. Le berger écarta quelques bruits parasites - le piétinement du troupeau qui se serrait, le vrombissement des insectes, le bruissement des feuilles - et réussit à saisir quelques lambeaux de voix. Surpris plus qu'inquiet, il se leva et fit quelques pas en direction de la butte qui cachait encore la route de la vallée. Alors il les vit.

    Ce fut d'abord une bête à mille pieds, à mille têtes, à mille bouches parlant ensemble, mais ce n'étaient pas les mêmes mots, et il fallut que la horde s'approchât pour que le jeune garçon puisse distinguer les gens qui la composaient: des hommes, des femmes, des enfants, parfois un simple bâton à la main, souvent pieds nus, et tous marchant, d'un pas décidé, volontaire, une horde incroyable et redoutable.

    Un homme grand et maigre marchait en tête. Il se retournait parfois, lançait un cri qu'il accompagnait d'un geste de sa crosse et repartait de plus belle. Et le cri se transmettait, de bouche en bouche, fendant le flot des conversations qui se refermait derrière lui. Ils étaient des milliers à avancer, avec une détermination que rien ne semblait pouvoir ébranler.

    La troupe ne venait pas vers lui mais passait au large du point d'eau, comme s'il n'existait pas. Jorel décida qu'il n'y avait pas de danger et s'approcha. Le cri parcourut une nouvelle fois le flot des marcheurs et cette fois, il entendit: "Là-haut! Là-haut! " Alors il se rendit compte que tous ces gens fixaient les sommets. Il aborda une femme. Elle était habillée, comme les femmes du village, d'une jupe marron et d'un corsage blanc, les épaules et la tête recouvertes par un fichu brodé, d'où s'échappaient des cheveux noirs:
    - Où allez-vous ?
    - Là-haut! Elle tendit le doigt.
    - Où ça, sur la montagne ? Il n'y a rien là-haut. Que cherchez-vous ?
    - Viens avec nous, tu verras.
    - Tu viens de loin ?
    - Oui, de très loin.
    - Mais d'où ? Je ne t'ai jamais vue. Tu n'es pas du village ?
    - Pas du village, non, de beaucoup plus loin. Si loin, tu comprends, je ne sais plus.
    - Qu'y a-t-il, là-haut ?
    La femme s'arrêta et posa sur lui un regard surpris. Son bras balaya l'air, désignant la foule toujours grondante, toujours marchante.
    - Que crois-tu qu'il y ait ? Qu'est-ce qui peut convaincre autant de gens à tout quitter, à marcher, jour et nuit, la main serrée sur le bâton et le front dans le ciel? A ton avis?
    - Je ne sais pas.
    - Alors viens, viens avec nous et vois de tes yeux!
    - Non, je ne veux pas venir, je veux savoir.
    - Tu ne comprends pas. Va voir cet homme qui marche devant. Il te dira.


    Jorel remonta la colonne, troublé par les paroles mystérieuses de cette presque folle. Et pourtant, tant de gens! Comment était-ce possible? Il eut une nouvelle surprise en rejoignant les marcheurs de tête: le grand maigre avait laissé la place à un petit homme replet, dont le crâne dégarni brillait sous l'effet de la transpiration. Il tenait à la main la crosse pastorale qu'il brandissait lui aussi, lançant cet étrange mot d'ordre: "Là-haut! Là-haut!"
    - C'est toi qui mènes ces gens ?
    - Non, ce sont eux qui me mènent. Tu es avec nous ?
    - Je ne sais pas, où allez-vous?
    - Tu n'as pas entendu ? Là-haut!
    Le cri se répercuta à l'arrière, mourant dans le lointain.
    - Je connais la montagne, il n'y a rien, là-haut, rien.
    - Tiens donc, et qu'est-ce que tu en sais ? Es-tu déjà monté, là-haut ?
    - Non, mais je le sais bien, je suis d'ici.
    - Là-haut! Là-haut! Mais comment le sais-tu ?
    - On me l'a dit. Mon père, les anciens, tous les gens du village le savent.
    - Bien sûr, et ils savent eux aussi de leurs pères, qui l'avaient appris de leurs pères, et c'est ainsi depuis la nuit des temps. Va donc dire à ceux qui te suivent que leurs rêves ne sont pas là-haut, parce que depuis la nuit des temps, des villageois qui n'y ont jamais mis les pieds en ont décidé ainsi. Essaye!
    - Leurs rêves ? De quoi parles-tu ?
    - Va leur demander, tu me retardes. Là-haut!

    Jorel s'arrêta et se laissa dépasser par des centaines de marcheurs. Alors il prit conscience que la nuit était venue. Il avait déjà parcouru une longue distance, et retourner dans la pénombre, malgré sa connaissance de la montagne, n'était pas sans risque. Il décida donc d'accompagner la troupe qui n'allait sans doute pas tarder à bivouaquer. Ce ne serait pas la première fois qu'il passerait la nuit dans l'alpage et ses parents ne s'inquiéteraient pas. Peut-être en apprendrait-il davantage sur cette mystérieuse procession. Il se fraya un chemin jusqu'au cœur de la foule, tendit l'oreille et entendit les rêves des marcheurs.
    - Du pain blanc, dit l'un d'eux, du pain blanc à l'anis, et des oranges grosses comme çà.
    - Oui, et de la terre, pour chacun, de la bonne terre riche et généreuse, pour nourrir toute la
    famille, ajouta un autre.
    - Des hommes beaux comme des princes, dit une femme en rougissant. Bons maris et bons pères.
    - Et des maisons en pierre claire, avec de larges fenêtres, des pièces nombreuses, des portes ouvertes...
    - Là-haut! Là-haut!
    - La lumière, dit un aveugle, on raconte qu'on cueille la lumière sur la plus haute pierre.
    - Je te porterai, grand-père, sur mes épaules.
    - Je le sais, proféra un solide vieillard à la barbe de patriarche, à cette altitude, le mal meurt, il manque d'air.
    - C'est vrai, renchérit une jeune fille, c'est l'air des anges, là-haut.
    - Là-haut! Là-haut!


    Jorel marchait entre un gaillard à la tignasse rousse et une jeune fille dont la voix ressemblait au son de sa flûte. Il s'adressa à elle.
    - Et toi, que cherches-tu ?
    - Je cherche ma vie. Là-haut je trouverai.
    - Pourquoi là-haut ? Pourquoi pas dans ton village, là où tu es née ?
    - Au village, j'étais assise et je filais. Qu'est-ce qui pouvait m'arriver ? Ma mère était fileuse aussi, tu comprends ? Il n'y avait pas de place pour la vie, alors je suis partie. J'ai croisé ces gens et je les ai suivis.
    - C'est idiot, il n'y a rien, là-haut.
    - Alors pourquoi nous suis-tu ?
    - Pour savoir, c'est tout.
    - Bien sûr, tout le monde veut savoir. Tu vois bien. Là-haut! Là-haut! Le cri passait par là.
    - Là-haut! Là-haut!
    Jorel, surpris, reconnu sa propre voix.
    Longtemps après, il se rendit compte que la horde n'avait pas l'intention de s'arrêter. Curieusement, il ne sentait pas la fatigue; le cri qu'il lançait à intervalle régulier lui donnait à chaque fois de l'énergie. Il se demanda combien de temps il pourrait continuer ainsi: l'ascension dura encore trois jours.
    Au premier matin, poussé par les mouvements de la foule, Jorel s'était retrouvé en tête. Il parla de ses rêves au guide, une femme ressemblant à sa mère, qui l'écouta longuement avant de lui tendre la crosse et de disparaître vers l'arrière. C'était si facile. Il suffisait de marcher, d'avancer, toujours. Son cœur battait au rythme du pas lourd des milliers de marcheurs qui le suivaient. Plusieurs heures durant, il fut le guide, poussant le cri " Là-haut! Là-haut! ", pour nourrir les rêves, les espoirs, les vies dont il avait la charge. Se rappelant le berger qu'il avait été, les habitudes qu'il prenait pour des bonheurs et qui n'étaient rien à côté de ce qu'il éprouvait maintenant, il redoublait de vigueur, sa main se serrait sur la crosse qu'il projetait alors comme par bravade dans un ciel de plus en plus proche.

    Quand les premiers arrivèrent au sommet, la confusion s'installa dans les rangs. Tiendrait-on tous sur le piton ? C'était improbable. Pourtant, une heure plus tard, chacun avait trouvé une place. L'air sec permettait au regard de s'envoler jusqu'à ce qui semblait être le bout de la terre. D'un côté, l'océan venait mourir aux pieds des premiers contreforts de la montagne, de l'autre, c'était des champs et des forêts, au nord, très loin, les glaciers brillaient d'un éclat blanc, et partout, des villes, des villages... Le monde était là, qui se prosternait devant les marcheurs.
    La foule resta longtemps immobile, dans un silence recueilli. Jorel partageait avec ces milliers de gens qu'il ne connaissait pas une émotion sans plus de limites que le paysage qui s'offrait à eux. Puis le temps étant passé, on se remit à parler. La foule s'animait, se réveillait. Alors, désignant un point que tout le monde vit, un doigt se dressa, et l'on entendit une voix, puissante et forte, qui criait " Là-bas! Là-bas!"





    Dans une société, au fur et a mesure que l'homme perd de sa capacité de choix et de liberté, au plus vite elle annonce sa propre destruction.


    Très peu de gens pensent en réalité par eux-mêmes, surtout dans le gavage de l'intellectualité ou malheureusement le cœur n'existe plus.


    Réapprendre à redevenir soi-même, AUTHENTIQUE, est une des choses les plus oubliées et qui n'est pas enseignée.


    Cette petite loi naturelle, de la plus haute importance réside simplement dans "L'ECHANGE" harmonieux.


    La vérité bonne ou mauvaise, mais reconnue par chacun fait disparaître la dualité.


    La loi du plus fort est infantile, elle cache les craintes et les frustrations de ce monde.


































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    Message par provence26 Mer 19 Déc - 17:42


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    Voir le Fichier : repondeurt7.mp3


    Deux petits vieux assis sur un banc dans le froid hivernal discutent.
    - "la plus belle chose sur terre mon vieux, c'est de faire l'amour..."
    - "Ah non ! Ce qu'il y a de plus beau sur cette terre, c'est quand même Noël !"
    - "Ah bon ? Et pourquoi ?"
    - "Parce que ça revient plus souvent."





    L'arbre à souhait



    Un voyageur très fatigué s'assit à l'ombre d'un arbre sans se douter qu'il venait de trouver un arbre magique, "l'Arbre à Réaliser des Souhaits".

    Assis sur la terre dure, il pensa qu'il serait bien agréable de se retrouver dans un lit moelleux. Aussitôt, ce lit apparut à côté de lui.

    Étonné, l'homme s'y installa en disant que le comble du bonheur serait atteint si une jeune fille venait masser ses jambes percluses. La jeune fille apparut et le massa très agréablement.

    "J'ai faim, se dit l'homme, et manger en ce moment serait à coup sûr un délice." Une table surgit, chargée de nourritures succulentes.

    L'homme se régala. Il mangea et il but. La tête lui tournait un peu. Ses paupières, sous l'action du vin et de la fatigue, s'abaissaient. Il se laissa aller de tout son long sur le lit, en pensant encore aux merveilleux évènements de cette journée extraordinaire.

    "Je vais dormir une heure ou deux, se dit-il. Le pire serait qu'un tigre passe par ici pendant que je dors."

    Un tigre surgit aussitôt et le dévora.

    Vous avez en vous un Arbre à souhait qui attend vos ordres.

    Mais attention, il peut aussi réaliser vos pensées négatives et vos peurs.
    En tout cas, il peut être parasité par elles et se bloquer.
    C'est le mécanisme des soucis.



    Combien coûte un miracle?



    Tess avait huit ans quand elle entendit sa mère et son père parler de son petit frère, Andrew. Tout ce qu'elle savait c'était qu'il était très malade et ils n'avaient plus un sous. Ils déménageraient dans un mois dans un tout petit appartement parce que son père n'avait plus d'argent pour les factures du médecin et de la maison. Seulement une chirurgie très coûteuse pourrait sauver son petit frère maintenant et il n'y avait personne pour leur prêter l'argent. Elle entendit son père chuchoter à sa mère qui était en larme et désespérée, "seulement un miracle peut le sauver maintenant." Tess alla dans sa chambre et sortit un pot en verre d'une de ses cachettes.

    Elle renversa tous les sous sur le plancher et les compta soigneusement. À trois reprises. Le total devait être exact. Pas de place pour une erreur. Soigneusement elle replaça les pièces de monnaie dans son pot et ferma le couvercle, elle sortit par la porte arrière et se rendit à la pharmacie.

    Une grande enseigne rouge d'un chef indien au-dessus de la porte. Elle attendit patiemment le pharmacien pour avoir toute son attention mais il était trop occupé. Tess croisa ses pieds de façon à faire du bruit. Rien. Elle s'éclaircit la gorge avec le bruit le plus répugnant qu'elle pouvait faire. Pas bon. Enfin elle prit 25 cents de son pot et l'a cogné sur le comptoir de verre. Cela avait marché! "Et que veux-tu?" demanda le pharmacien, "je parle à mon frère de Chicago que je n'ai pas vu depuis très longtemps," lui dit-il sans attendre une réponse à sa question. "Bien, je veux vous parler au sujet de mon frère," répondit Tess avec le même ton. "Il est vraiment, vraiment malade... et je veux acheter un miracle." "Je te demande pardon?" dit le pharmacien, "son nom est Andrew et il a quelque chose de mauvais qui grossit à l'intérieur de sa tête et mon papa dit que seulement un miracle peut le sauver maintenant, alors combien coûte un miracle?" "Nous ne vendons pas de miracle ici petite fille. 'Je suis désolé mais je ne peux pas t'aider " dit le pharmacien plus doucement. "Écoutez, j'ai l'argent pour payer.

    Si ce n'est pas assez, je trouverai le reste, dites-moi juste combien il coûte." Le frère du pharmacien était un homme grand et bien habillé. Il se pencha vers la petite fille et lui demanda, "quel genre de miracle ton frère a t-il besoin?" "Je ne sais pas," répondu Tess. "Je sais juste qu'il est vraiment malade et maman dit qu'il a besoin d'une opération. Mais mon papa ne peut pas payer, alors je veux utiliser mon argent ". "Combien tu as?" demanda l'homme de Chicago, "un dollar et onze cents," répondit Tess tout bas, "et c'est tout l'argent que j'ai, mais je peux en obtenir encore plus s'il le faut. "Bien, quelle coïncidence," a sourit l'homme. "Un dollar et onze cents, le prix exact d'un miracle pour les petits frères." Il prit l'argent dans une main et avec l'autre main il saisit sa mitaine et dit "emmène-moi où tu demeure. Je veux voir ton frère et rencontrer tes parents. Voyons si j'ai le genre de miracle dont tu as besoin."

    Cet homme bien habillé était le DR Carlton Armstrong, un chirurgien, se spécialisant dans la neuro-chirurgie. L'opération a été faite sans coûter un sous et rapidement Andrew était de retour à la maison et se portait bien. Ses parents parlaient de la série d'événements qui les avaient menés au bout de ce chemin, "cette chirurgie", chuchota sa mère, " fût un vrai miracle. Je me demande combien il aurait coûté?" Tess a sourit. Elle savait exactement combien le miracle avait coûté... un dollar et onze cents... plus la foi d'un enfant. Car les miracles ne se produisent que pour ceux qui y croient…




    Voir le Fichier : 252269_kangur06.pps



    Encore une autre année qui se termine
    Chacun de nous lui fait tout ses adieux
    Pour disparaître on la voit qui s'incline
    Elle semble dire enfant soyez heureux
    Un an nouveau déjà a pris ma place
    Embrassez-le avec beaucoup d'amour
    Ce temps joyeux toujours trop vite passe
    Car lui aussi disparaîtra un jour
    Ainsi s'en vont les années de la vie
    En nous laissant toujours un souvenir
    De nous quitter elle nous semble meurtrie
    Car jamais elle ne pourra revenir
    Douze autre mois passerons sur le monde
    Janvier était le mois le plus rigoureux
    Février est long comme une seconde
    Mars avril mai juin pour les amoureux
    Juillet août septembre octobre et novembre
    Sont la deuxième partie de l'année
    Passons enfin au beau mois de décembre
    C'est avec lui qu'un dieu nous est donné
    Faits de tout coeur qu'à chacun je présente
    Mes meilleurs voeux de bonheur et de santé
    Que cette année soit des plus éclatante
    Qu'elle vous apporte la prospérité.
















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    Message par Jean-pierre Mer 19 Déc - 18:50

    Jolis textes, Simone.
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    Message par provence26 Ven 21 Déc - 16:49

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    En rêve j’ai fais le tour du monde...



    En rêve j’ai fais le tour du monde
    Simplement pour aller te chercher
    Je t’ai trouvé un soir d’automne
    Au bout de mon rêve je t’ai quitté..



    Chacun transporte son histoire
    Qui finit bien, qui finit mal
    On se regarde dans le miroir
    Il y a du bruit et des orages..


    Le vent grisonne les nuages
    La poussière court sur les chemins
    Des mots d’amour écrit de long en large
    Et qui se perdent dans des calepins..


    En rêve j’ai fais le tour du monde
    Sur les routes perdues dans la nuit
    Plusieurs naufrages à la ronde
    Plusieurs tempêtes dans ma vie..



    J’ai connu le désespoir de la solitude
    La sombre foire aux illusions
    Parfois quand tout était obscur
    Je sombrais dans mes déceptions..


    Nuages d’automne sur la campagne
    Et le ciel gris à l’horizon
    Transporté sur la montagne
    Où il y a ni mur et ni cloison..



    Je sème des traces de ma mémoire
    Je porte mes yeux sur une fleur
    Je griffe des mots, je cherche à voir
    Si je peux détourner mon coeur..


    Avec mes mots je conjugue l’amour
    Et sur mon corps je sens le vent
    Je fais parfois quelques détours
    Pour oublier l’indifférence du temps..


    En rêve j’ai fais le tour du monde
    Des pannes d’amour au creux de l’hiver
    Je passe au rouge, je m’emprisonne
    Feu vert, feu jaune mystère pervers..


    La ville chambranle dans ses ruelles
    On se tient ailleurs ou on reste là
    Des paupières closes sur les prunelles
    La vie nous livre des combats..


    En rêve j’ai fais le tour du monde
    Je passe mon temps à te regarder
    Plus loin plus proche de chaque côté du monde
    Les mots se taisent pour écouter..


    La rivière se traîne asséchée par l’été
    Les rochers immobiles regardent le monde s’agiter
    Je cherche un espace entre le coeur et ses folies
    Un lieu, une place au creux de ma vie..


    Suis-je dans la neige de décembre
    Ou les feuilles mortes de septembre
    Y’a de la grêle en plein été
    Et sous la pluie je veux chanter..


    Des mots de poésie éparpillés
    Des mots d’amour sur les rochers
    Des mots tendresse dans un coin d’ombres
    Des mots qui font le tour du monde..

    ===========Source: Anonyme.


    Citations d'auteurs



    • Quand la mathématique se trompe, c'est que tu t'es gouré
    • Deux choses sont infinies : l'univers et la bêtise humaine, en ce qui concerne l'univers, je n'ai pas acquis la certitude absolue.
    Albert Einstein

    • Il ne faut pas désespérer des imbéciles, avec un peu d'entraînement on peut en faire des militaires.
    Pierre Desproges

    • Il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis, c'est ce que j'ai toujours dit.
    Jacques Chirac

    • Je méprise profondément ceux qui aiment marcher en rangs sur une musique : ce ne peut être que par erreur qu'ils ont reçu un cerveau, la moelle épinière leur suffirait amplement.
    Albert Einstein

    • Je ne dors pas longtemps, mais je dors vite.
    Albert Einstein

    • Je ne pense jamais au futur. Il vient bien assez tôt.
    Albert Einstein

    • Je suis aveugle, mais on trouve toujours plus malheureux que soi... J'aurais pu être noir.
    Ray Charles

    • La première partie de notre vie est gâchée par nos parents et la seconde par nos enfants.
    Clarence Darrow

    • La théorie, c'est quand on sait tout et que rien ne fonctionne. La pratique, c'est quand tout fonctionne et que personne ne sait pourquoi. Ici, nous avons réuni théorie et pratique : Rien ne fonctionne... et personne ne sait pourquoi !
    Albert Einstein

    • Le métier de croque-mort n'a aucun avenir. Les clients ne sont pas fidèles.
    Leon-Paul Fargue

    • Le premier homme qui est mort a du être drôlement surpris.
    George Wolinski

    • L'imagination est plus importante que le savoir.
    Albert Einstein

    • Mozart était tellement précoce qu'à 35 ans il était déjà mort...
    Pierre Desproges

    • On devrait toujours être amoureux : voilà pourquoi on ne devrait jamais se marier.
    Oscar Wilde

    • Quand j'entends discourir des cons au restaurant, je suis affligé, mais je me console en songeant qu'ils pourraient être à ma table.
    Frédéric Dard

    • Il y a des gens que j'aime et que je traite de cons, mais il n'y a pas de cons auxquels je dis que je les aime.
    Frédéric Dard

    • Si tous les cons volaient, il ferait nuit !
    Frédéric Dard

    • Le bon sens c'est ce qui permet d'être écouté quand vous n'êtes pas intelligent.
    Frédéric Dard

    • Quand on s'est connu, ma femme et moi, on était tellement timides tous les deux qu'on osait pas se regarder. Maintenant on ne peut plus se voir.
    Raymond Devos

    • Quand un diplomate dit "Oui", cela signifie "Peut-être". Quand il dit "Peut-être", cela veut dire "Non". Et quand il dit "Non", ce n'est pas un diplomate.
    H. L. Mencken

    • Si le gouvernement créait un impôt sur la connerie, il serait tout de suite autosuffisant.
    Jean Yanne

    • Si tu es athée c'est que tu es de mauvaise foi.
    Frédéric Dard

    • Une fois que vous avez réussi à faire rire les gens, ils vous écoutent, et la, vous pouvez leur dire n'importe quoi.
    Herb Gardner















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    Message par provence26 Ven 21 Déc - 16:50


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    Ma Vérité
    - 1 -
    La Vérité nous vient du Nord
    Les soirs d'hiver quand le vent crie plus fort
    Elle vient du Sud les jours d'été
    Quand les cigales ont le coeur à chanter.

    Elle est d'Orient ou d'Occident
    Selon les lois le royaume et l'accent
    Mais quel que soit le temps qui court
    Je dis que ma Vérité c'est l'amour.

    - 2 -
    La Vérité elle est d'hier
    Pour le vieil homme qui ressemble à son père
    Et à venir pour ce gamin
    Qui croit qu'il va la tenir dans ses mains.

    Elle est d'ici ou de là-bas
    Elle est Jésus Mahomet ou Bouddah
    Mais quel que soit le temps qui court
    Je dis que ma Vérité c'est l'amour.

    - 3 -
    La Vérité elle a tes yeux
    Lorsque tu pleures sur l'enfant malheureux
    Et quand tu viens pour m'écouter
    Elle a la voix de la sincérité.

    Je ne suis là
    En vérité
    Que pour chanter
    Ma Vérité

    chanson de Nana Mouskouri


    conte

    CROIRE EN SON REVE


    Il était une fois une course... de grenouilles

    L'objectif était d'arriver en haut d'une grande tour.

    Beaucoup de gens se rassemblèrent pour les voir et les soutenir.

    La course commença.

    En fait, les gens ne croyaient pas possible que les grenouilles atteignent la cime, et toutes les phrases que l'on entendit furent de ce genre : "Quelle peine !!! Elles n'y arriveront jamais !"

    Les grenouilles commencèrent à se résigner, sauf une qui continua de grimper

    Et les gens continuaient :
    "Quelle peine !! Elles n'y arriveront jamais !"

    Et les grenouilles s'avouèrent vaincues, sauf toujours la même grenouille qui continuait à insister.

    A la fin, toutes se désistèrent, sauf cette grenouille qui, seule et avec un énorme effort, rejoignit le haut de la cime.

    Les autres voulurent savoir comment elle avait fait.

    L'une d'entre elles s'approcha pour lui demander comment elle avait fait pour terminer l'épreuve... et découvrit qu'elle... était sourde !!

    ... N'écoute pas les personnes qui ont la mauvaise habitude d'être négatives car elles volent les meilleurs espoirs de ton coeur !

    ... Rappelle-toi pour toujours du pouvoir qu'ont les mots que tu entends ou que tu lis !

    C'est pourquoi...

    ... sois TOUJOURS

    POSITIF !

    En résumé : Sois toujours sourd quand quelqu'un te dit que tu ne peux réaliser tes rêves.

    Porte-toi bien !





    LES DEUX PORTES



    Alors que je cherchais mon chemin dans la forêt des ombres, je vis, dans la pénombre, apparaître deux piliers derrière lesquels se dessinaient deux portes. La première, à gauche, était en bois sculpté orné de dorures. N’étant nullement fermée, je pus voir, par l’entrebâillement, une allée au dallage parfait éclairée par une douce lumière bleutée, ainsi qu’un jardin à faire pâlir d’envie le jardinier le plus maniaque. Une légère odeur d’encens, et la mélodie lointaine d’une harpe, me donnèrent envie de faire un pas de plus à l’intérieur. De part et d’autre de l’allée, des stands pavoisés de mille couleurs étalaient généreusement leur marchandise : bougies, encens, photos, images, reliques, cartes en tout genre, boules de cristal multiformes, pendules en bois, en or, en cristal, pierres diverses, stages d’éveil à toutes les sauces et à tous les prix, contact avec les anges et les archanges, avec les maîtres cosmiques, par téléphone, par internet, par minitel, par voie postale, paiement par chèque ou carte bleue.

    Je revins sur mes pas afin de me diriger vers la porte de droite, plus petite d’ailleurs que la première. Si petite qu’il me fallut me baisser pour lire une inscription gravée dessus, et à moitié effacée en raison du lamentable état du bois « si c’est la seule curiosité qui t’amène ici, vas-t-en ! ». L’entrée était envahie par les ronces et il fallait vraiment en vouloir pour se frayer un chemin jusqu’ici. Je voulu ouvrir, mais la porte était fermée à clef. Regardant plus bas je vis un orifice à la base du porche et la clef tout au fond. Pour la récupérer, je dus me mettre à plat ventre afin de passer le bras à l’intérieur. Finalement je pus passer de l’autre côté. Dès le seuil franchi, la porte se referma brutalement. Face à moi, la forêt. La même forêt que je venais de quitter. Seul indice ici, une pancarte où était inscrite cette phrase : « visita intériora terrae rectificando invenies occulta lapidem ». Je me retrouvais donc dans la forêt des ombres à la différence que là, les ombres me semblaient familières.





    Source: La Plume Vagabonde...






    Voir le Fichier : Attention_aux_arnaques_sur_le_net.pps


    Voir le Fichier : La_fin_du_monde_en_chanson.pps


















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    Message par provence26 Dim 23 Déc - 17:54




    espace de provence - Page 10 652027maupassant2


    Nuit de neige

    La grande plaine est blanche, immobile et sans voix.
    Pas un bruit, pas un son ; toute vie est éteinte.
    Mais on entend parfois, comme une morne plainte,
    Quelque chien sans abri qui hurle au coin d'un bois.

    Plus de chansons dans l'air, sous nos pieds plus de chaumes.
    L'hiver s'est abattu sur toute floraison ;
    Des arbres dépouillés dressent à l'horizon
    Leurs squelettes blanchis ainsi que des fantômes.

    La lune est large et pâle et semble se hâter.
    On dirait qu'elle a froid dans le grand ciel austère.
    De son morne regard elle parcourt la terre,
    Et, voyant tout désert, s'empresse à nous quitter.

    Et froids tombent sur nous les rayons qu'elle darde,
    Fantastiques lueurs qu'elle s'en va semant ;
    Et la neige s'éclaire au loin, sinistrement,
    Aux étranges reflets de la clarté blafarde.

    Oh ! la terrible nuit pour les petits oiseaux !
    Un vent glacé frissonne et court par les allées ;
    Eux, n'ayant plus l'asile ombragé des berceaux,
    Ne peuvent pas dormir sur leurs pattes gelées.

    Dans les grands arbres nus que couvre le verglas
    Ils sont là, tout tremblants, sans rien qui les protège ;
    De leur oeil inquiet ils regardent la neige,
    Attendant jusqu'au jour la nuit qui ne vient pas.

    Guy de Maupassant, Des vers



    espace de provence - Page 10 654642tlchargement3
    * * * *

    Ce doux hiver qui égale ses jours

    Ce doux hiver qui égale ses jours
    A un printemps, tant il est aimable,
    Bien qu'il soit beau, ne m'est pas agréable,
    J'en crains la queue, et le succès toujours.

    J'ai bien appris que les chaudes amours,
    Qui au premier vous servent une table
    Pleine de sucre et de mets délectable,
    Gardent au fruit leur amer et leurs tours.

    Je vois déjà les arbres qui boutonnent
    En mille noeuds, et ses beautés m'étonnent,
    En une nuit ce printemps est glacé,

    Ainsi l'amour qui trop serein s'avance,
    Nous rit, nous ouvre une belle apparence,
    Est né bien tôt bien tôt effacé.

    Théodore Agrippa d'Aubigné



    * * * * *
    espace de provence - Page 10 668017tlchargement1 * * * *

    Il fait froid

    L'hiver blanchit le dur chemin
    Tes jours aux méchants sont en proie.
    La bise mord ta douce main ;
    La haine souffle sur ta joie.

    La neige emplit le noir sillon.
    La lumière est diminuée…
    Ferme ta porte à l'aquilon !
    Ferme ta vitre à la nuée !

    Et puis laisse ton coeur ouvert !
    Le coeur, c'est la sainte fenêtre.
    Le soleil de brume est couvert ;
    Mais Dieu va rayonner peut-être !

    Doute du bonheur, fruit mortel ;
    Doute de l'homme plein d'envie ;
    Doute du prêtre et de l'autel ;
    Mais crois à l'amour, ô ma vie !

    Crois à l'amour, toujours entier,
    Toujours brillant sous tous les voiles !
    A l'amour, tison du foyer !
    A l'amour, rayon des étoiles !

    Aime, et ne désespère pas.
    Dans ton âme, où parfois je passe,
    Où mes vers chuchotent tout bas,
    Laisse chaque chose à sa place.

    La fidélité sans ennui,
    La paix des vertus élevées,
    Et l'indulgence pour autrui,
    Eponge des fautes lavées.

    Dans ta pensée où tout est beau,
    Que rien ne tombe ou ne recule.
    Fais de ton amour ton flambeau.
    On s'éclaire de ce qui brûle.

    A ces démons d'inimitié
    Oppose ta douceur sereine,
    Et reverse leur en pitié
    Tout ce qu'ils t'ont vomi de haine.

    La haine, c'est l'hiver du coeur.
    Plains-les ! mais garde ton courage.
    Garde ton sourire vainqueur ;
    Bel arc-en-ciel, sors de l'orage !

    Garde ton amour éternel.
    L'hiver, l'astre éteint-il sa flamme ?
    Dieu ne retire rien du ciel ;
    Ne retire rien de ton âme !

    Victor Hugo.

    * * * * *
    * * * *



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    Message par provence26 Dim 23 Déc - 17:55



    espace de provence - Page 10 532054IguanaJoNeigecc4


    Meschantes nuicts d'hyver

    Meschantes nuicts d'hyver, nuicts filles de Cocyte
    Que la terre engendra d'Encelade les seurs,
    Serpentes d'Alecton, et fureur des fureurs,
    N'aprochez de mon lict, ou bien tournez plus vitte.

    Que fait tant le soleil au gyron d'Amphytrite ?
    Leve toy, je languis accablé de douleurs,
    Mais ne pouvoir dormir c'est bien de mes malheurs
    Le plus grand, qui ma vie et chagrine et despite.

    Seize heures pour le moins je meur les yeux ouvers,
    Me tournant, me virant de droit et de travers,
    Sus l'un sus l'autre flanc je tempeste, je crie,

    Inquiet je ne puis en un lieu me tenir,
    J'appelle en vain le jour, et la mort je supplie,
    Mais elle fait la sourde, et ne veut pas venir.

    Pierre de Ronsard, Derniers vers

    * * * *
    espace de provence - Page 10 879029paysagehiver25


    Dans l'interminable …

    Dans l'interminable
    Ennui de la plaine,
    La neige incertaine
    Luit comme du sable.

    Le ciel est de cuivre
    Sans lueur aucune,
    On croirait voir vivre
    Et mourir la lune.

    Comme des nuées
    Flottent gris les chênes
    Des forêts prochaines
    Parmi les buées.

    Le ciel est de cuivre
    Sans lueur aucune.
    On croirait voir vivre
    Et mourir la lune.

    Corneille poussive
    Et vous, les loups maigres,
    Par ces bises aigres
    Quoi donc vous arrive ?

    Dans l'interminable
    Ennui de la plaine
    La neige incertaine
    Luit comme du sable.

    Paul Verlaine, Romances sans paroles (1874)



    * * * *

    Nuits d'hiver

    I

    Comme la nuit tombe vite !
    Le jour, en cette saison,
    Comme un voleur prend la fuite,
    S'évade sous l'horizon.

    Il semble, ô soleil de Rome,
    De l'Inde et du Parthénon,
    Que, quand la nuit vient de l'homme
    Visiter le cabanon,

    Tu ne veux pas qu'on te voie,
    Et que tu crains d'être pris
    En flagrant délit de joie
    Par la geôlière au front gris.

    Pour les heureux en démence
    L'âpre hiver n'a point d'effroi,
    Mais il jette un crêpe immense
    Sur celui qui, comme moi,

    Rêveur, saignant, inflexible,
    Souffrant d'un stoïque ennui,
    Sentant la bouche invisible
    Et sombre souffler sur lui,

    Montant des effets aux causes,
    Seul, étranger en tout lieu,
    Réfugié dans les choses
    Où l'on sent palpiter Dieu,

    De tous les biens qu'un jour fane
    Et dont rit le sage amer,
    N'ayant plus qu'une cabane
    Au bord de la grande mer,

    Songe, assis dans l'embrasure,
    Se console en s'abîmant,
    Et, pensif, à sa masure
    Ajoute le firmament !

    Pour cet homme en sa chaumière,
    C'est une amère douleur
    Que l'adieu de la lumière
    Et le départ de la fleur.

    C'est un chagrin quand, moroses,
    Les rayons dans les vallons
    S'éclipsent, et quand les roses
    Disent : Nous nous en allons !

    ……..
    espace de provence - Page 10 291510398pxParcdeBagatelleParisprintemps

    Oh ! Reviens ! printemps ! fanfare
    Des parfums et des couleurs !
    Toute la plaine s'effare
    Dans une émeute de fleurs.

    La prairie est une fête ;
    L'âme aspire l'air, le jour,
    L'aube, et sent qu'elle en est faite ;
    L'azur se mêle à l'amour.

    On croit voir, tant avril dore
    Tout de son reflet riant,
    Éclore au rosier l'aurore
    Et la rose à l'orient.

    Comme ces aubes de flamme
    Chassent les soucis boudeurs !
    On sent s'ouvrir dans son âme
    De charmantes profondeurs.

    On se retrouve heureux, jeune,
    Et, plein d'ombre et de matin,
    On rit de l'hiver, ce jeûne,
    Avec l'été, ce festin.

    Oh ! mon coeur loin de ces grèves
    Fuit et se plonge, insensé,
    Dans tout ce gouffre de rêves
    Que nous nommons le passé !

    Je revois mil huit cent douze,
    Mes frères petits, le bois,
    Le puisard et la pelouse,
    Et tout le bleu d'autrefois.

    Enfance ! Madrid ! campagne
    Où mon père nous quitta !
    Et dans le soleil, l'Espagne !
    Toi dans l'ombre, Pepita !

    Moi, huit ans, elle le double ;
    En m'appelant son mari,
    Elle m'emplissait de trouble… -
    O rameaux de mai fleuri !

    Elle aimait un capitaine ;
    J'ai compris plus tard pourquoi,
    Tout en l'aimant, la hautaine
    N'était douce que pour moi.

    Elle attisait son martyre
    Avec moi, pour l'embraser,
    Lui refusait un sourire
    Et me donnait un baiser.

    L'innocente, en sa paresse,
    Se livrant sans se faner,
    Me donnait cette caresse
    Afin de ne rien donner.

    Et ce baiser économe,
    Qui me semblait généreux,
    Rendait jaloux le jeune homme,
    Et me rendait amoureux.

    Il partait, la main crispée ;
    Et, me sentant un rival,
    Je méditais une épée
    Et je rêvais un cheval.

    Ainsi, du bout de son aile
    Touchant mon coeur nouveau-né,
    Gaie, ayant dans sa prunelle
    Un doux regard étonné,

    Sans savoir qu'elle était femme,
    Et riant de m'épouser,
    Cet ange allumait mon âme
    Dans l'ombre avec un baiser.

    Mal ou bien, épine ou rose,
    A tout âge, sages, fous,
    Nous apprenons quelque chose
    D'un enfant plus vieux que nous.

    Un jour la pauvre petite
    S'endormit sous le gazon… -
    Comme la nuit tombe vite
    Sur notre sombre horizon !

    Victor Hugo, Les quatre vents de l'esprit


    espace de provence - Page 10 405902tlchargement2


    Que j'aime le premier frisson d'hiver…

    Que j'aime le premier frisson d'hiver ! le chaume,
    Sous le pied du chasseur, refusant de ployer !
    Quand vient la pie aux champs que le foin vert embaume,
    Au fond du vieux château s'éveille le foyer ;

    C'est le temps de la ville. - Oh ! lorsque l'an dernier,
    J'y revins, que je vis ce bon Louvre et son dôme,
    Paris et sa fumée, et tout ce beau royaume
    (J'entends encore au vent les postillons crier),

    Que j'aimais ce temps gris, ces passants, et la Seine
    Sous ses mille falots assise en souveraine !
    J'allais revoir l'hiver. - Et toi, ma vie, et toi !

    Oh ! dans tes longs regards j'allais tremper mon âme
    Je saluais tes murs. - Car, qui m'eût dit, madame,
    Que votre coeur sitôt avait changé pour moi ?

    Alfred de Musset






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    Message par Jean-pierre Lun 24 Déc - 8:49

    Beaux messages une fois encore, Simone, Merci.
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    Message par provence26 Lun 24 Déc - 17:48



    Voir le Fichier : Noel_des_chats.mpg




    QUESTIONNAIRE POUR LES SUPER-INTELLIGENTS !











    UN QUESTIONNAIRE TOUT CE QU’IL Y A DE PLUS SIMPLE

    3 réponses justes sur 10 suffisent pour réussir!

    Seuls les ignares pourraient échouer !!

    ON Y VA :

    1) Quelle a été la durée de la Guerre de Cent Ans ?

    2) De quel pays les chapeaux dits panamas proviennent-ils ?

    3) De quel animal obtient-on le catgut ?( boyau de chat » en anglais)



    4) Durant quel mois les Russes fêtent-ils la Révolution d’Octobre ?



    5) De quoi est fait un pinceau « en poils de chameau » ?

    6) Quel est l’animal qui a prêté son nom aux îles Canaries ?

    7) Quel était le prénom du Roi George VI ?

    8) De quelle couleur est le roselin pourpré ?


    9) D’où viennent les groseilles de Chine ?


    10) De quelle couleur sont les boîtes noires à bord des avions commerciaux ?




    Rappelez-vous que 3 réponses correctes suffisent pour réussir.

    Réfléchissez bien avant de vérifier vos réponses ci-dessous.






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    espace de provence - Page 10 Empty les réponses

    Message par provence26 Lun 24 Déc - 18:02







    RÉPONSES :
    1) Quelle a été la durée de la Guerre de Cent Ans ?
    116 ans

    2) De quel pays les chapeaux dits panamas proviennent-ils ?
    D’Équateur

    3) De quel animal obtient-on le catgut ?
    Des moutons et des chevaux

    4) Durant quel mois les Russes fêtent-ils la Révolution d’Octobre ?

    Novembre

    5) De quoi est fait un pinceau « en poils de chameau » ?
    De poils de petit-gris – un écureuil de Russie

    6) Quel est l’animal qui a prêté son nom au îles Canaries ?
    Le chien

    7) Quel était le prénom du Roi George VI ?
    Albert

    8) De quelle couleur est le roselin pourpré ?
    Rouge cramoisi

    9) D’où viennent les groseilles de Chine ?
    De Nouvelle-Zélande

    10) De quelle couleur sont les boîtes noires des avions commerciaux ?

    Orange (bien sûr!)





    Vous avez échoué ?
    Moi aussi...!!!

    ( Et je ne vous crois pas si vous

    prétendez avoir eu 3 réponses exactes ! )

    Envoyez ce questionnaire à vos amis les plus érudits, pour qu’eux aussi puissent se sentir incompétents !









    --
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    Message par provence26 Mar 25 Déc - 10:32







    espace de provence - Page 10 494492banpoesie


    espace de provence - Page 10 133257rosethe1

    La plus délicate des roses
    Est, à coup sûr, la rose-thé.
    Son bouton aux feuilles mi-closes
    De carmin à peine est teinté.

    espace de provence - Page 10 387451rose02


    On dirait une rose blanche
    Qu'aurait fait rougir de pudeur,
    En la lutinant sur la branche,
    Un papillon trop plein d'ardeur.
    Son tissu rose et diaphane
    De la chair a le velouté ;
    Auprès, tout incarnat se fane
    Ou prend de la vulgarité.

    Comme un teint aristocratique
    Noircit les fronts bruns de soleil,
    De ses soeurs elle rend rustique
    Le coloris chaud et vermeil.

    Mais, si votre main qui s'en joue,
    A quelque bal, pour son parfum,
    La rapproche de votre joue,
    Son frais éclat devient commun.

    Il n'est pas de rose assez tendre
    Sur la palette du printemps,
    Madame, pour oser prétendre
    Lutter contre vos dix-sept ans.

    espace de provence - Page 10 896809rose03

    La peau vaut mieux que le pétale,
    Et le sang pur d'un noble coeur
    Qui sur la jeunesse s'étale,
    De tous les roses est vainqueur !

    Théophile Gautier
    (1811 - 1872)
    Recueil "Émaux et Camées"
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    Message par provence26 Mar 25 Déc - 10:32







    espace de provence - Page 10 494492banpoesie


    espace de provence - Page 10 133257rosethe1

    La plus délicate des roses
    Est, à coup sûr, la rose-thé.
    Son bouton aux feuilles mi-closes
    De carmin à peine est teinté.

    espace de provence - Page 10 387451rose02


    On dirait une rose blanche
    Qu'aurait fait rougir de pudeur,
    En la lutinant sur la branche,
    Un papillon trop plein d'ardeur.
    Son tissu rose et diaphane
    De la chair a le velouté ;
    Auprès, tout incarnat se fane
    Ou prend de la vulgarité.

    Comme un teint aristocratique
    Noircit les fronts bruns de soleil,
    De ses soeurs elle rend rustique
    Le coloris chaud et vermeil.

    Mais, si votre main qui s'en joue,
    A quelque bal, pour son parfum,
    La rapproche de votre joue,
    Son frais éclat devient commun.

    Il n'est pas de rose assez tendre
    Sur la palette du printemps,
    Madame, pour oser prétendre
    Lutter contre vos dix-sept ans.

    espace de provence - Page 10 896809rose03

    La peau vaut mieux que le pétale,
    Et le sang pur d'un noble coeur
    Qui sur la jeunesse s'étale,
    De tous les roses est vainqueur !

    Théophile Gautier
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    Message par provence26 Mar 25 Déc - 10:36









    espace de provence - Page 10 973882banville01


    Te voilà, rire du Printemps !
    Les thyrses des lilas fleurissent.
    Les amantes qui te chérissent
    Délivrent leurs cheveux flottants

    Sous les rayons d'or éclatants
    Les anciens lierres se flétrissent
    . Te voilà, rire du Printemps !
    Les thyrses de lilas fleurissent.

    espace de provence - Page 10 938633banville02


    Couchons-nous au bord des étangs,
    Que nos maux amers se guérissent !
    Mille espoirs fabuleux nourrissent
    Nos coeurs gonflés et palpitants.
    Te voilà, rire du Printemps !
    Théodore de Banville
    (1823 - 1891)


    espace de provence - Page 10 487403banville03

    Sois le bienvenu, rouge Automne,
    Accours dans ton riche appareil,
    Embrase le coteau vermeil
    Que la vigne pare et festonne.

    espace de provence - Page 10 836346banville04

    Père, tu rempliras la tonne
    Qui nous verse le doux sommeil ;
    Sois le bienvenu, rouge Automne,
    Accours dans ton riche appareil.

    Déjà la Nymphe qui s'étonne,
    Blanche de la nuque à l'orteil,
    Rit aux chants ivres de soleil
    Que le gai vendangeur entonne.
    Sois le bienvenu, rouge Automne.
    Théodore de Banville
    (1823 - 1891)






    L'humour inimitable d'ALPHONSE ALLAIS





    "Non, la stérilité n'est pas héréditaire."

    "Le café est un breuvage qui fait dormir quand on n'en prend pas."

    "Les pickpockets les moins
    inoccupés sont précisément ceux qui ont toujours les mains dans les poches."

    "Un paresseux est un homme qui ne fait pas semblant de travailler."

    "Il faut demander plus à l'impôt et moins au contribuable."

    "Partir, c'est mourir un peu, mais mourir, c'est partir beaucoup."

    "Logique féminine : c'est quand on serre une dame de trop près…
    qu'elle trouve qu'on va trop loin."

    "J'ai souvent remarqué, pour ma part,
    que les cocus épousaient de préférence des femmes adultères."

    "C'est parce que la Fortune vient en dormant qu'elle arrive si lentement."

    "Quand on ne travaillera plus le lendemain des jours de repos,
    la fatigue sera vaincue."

    "L'homme est imparfait, mais ce n'est pas étonnant
    si l'on songe à l'époque où il fut créé."

    "L'argent, tout compte fait, aide à supporter la pauvreté."

    "Impossible de vous dire mon âge : il change tout le temps !"

    "La misère a cela de bon qu’elle supprime la crainte des voleurs."
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    espace de provence - Page 10 Empty noêl pour tous

    Message par provence26 Mar 25 Déc - 16:29




    espace de provence - Page 10 Papaet-1334_imagesia-com_4eov_large


    Voir le Fichier : LA_NEIGE.pps



    Noël pour tous ...

    Si seulement je pouvais être le Père Noël
    Avec mon beau traîneau et cadeaux essentiels
    J'irais porter des mots, des caresses de miel
    Brillant comme une étoile et traversant le ciel...
    M'arrêtant aux pays où nul n'attend plus rien,
    Avant toute chose je ferais de mes mains
    Une manne céleste qui nourrirait bien...
    A ces replis du monde, pour ceux qui meurent de faim ...

    Mon sourire plein d'Amour et atteignant leurs coeurs
    Je ne ferais qu'un choix, de guérir la douleur
    De ces pauvres enfants et de leurs géniteurs,
    Et les imprégner de quelques heures de Bonheur.
    Mais après tout cela le ferais-je, le voyage
    De partir, les laisser, même s'ils ont du courage ..?
    Revenir vers chez vous c'est mon pèlerinage,
    Moi Héros de légendes d'où sont nées tant de pages...

    Et ne m'en veuillez point si je tarde un peu...
    Pour répondre à vos lettres qui m'ont rendu heureux,
    Quelques-heures s'il vous plait, je reste plus avec eux ...
    Je veux les ressourcer leur apprendre des jeux ...
    Et cette année moi Père Noël je deviens vieux...
    Je ne puis supporter de savoir malheureux,
    Des enfants orphelins, des parents merveilleux,
    Que le sort a plongé dans un vide ténébreux ...

    Aujourd'hui c'est moi qui vous demande à mon tour,
    Non pas d'être triste pour ces histoires aux détours
    Que supportent bien des êtres sans attendre le retour,
    Des bien-aimés absents, partis et pour toujours ...
    Alors voulez- vous bien prier un seul instant,
    Pour ceux qui plus jamais vivrons de bons moments,
    Joignons tous nos pensées avec un coeur d'enfant,
    Afin qu'arrivent à eux nos voeux bien tendrement...
    Ce beau tour de la terre que nous faisons tous ensemble,
    A votre tour maintenant que la joie vous rassemble...
    Mais sachez apprécier avant tout le plus tendre
    A minuit de notre ère, l' enfant Jésus qui entre ...

    Et que les plats abondent, paillettes et beaux habits...
    Riez, chantez, réjouissez-vous tous unis...
    Et des mains dans la main, et que vos yeux sourient,
    Dans ce bel univers, vivez toutes vos folies ...
    Déballez les paquets, découvrez les cadeaux,
    Accompagnés parfois de cartes et de doux mots...
    Enlacez-vous, remerciez Dieu, vous avez chaud ...
    Sans lui, où serait la saveur, les couleurs, les fleurs, le beau ..?

    Dites des "je t'aime" telle l'eau coulant de la fontaine ...
    Désaltérez les coeurs, donnez-leur des ailes...
    Elles iraient, tourneraient, au son du violoncelle
    A la douce lueur des chandelles de Noël.

    Liliane


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    espace de provence - Page 10 Empty bonne lecture

    Message par provence26 Mar 25 Déc - 16:29


    bonne lecture


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    espace de provence - Page 10 Empty poesies choisies pour vous

    Message par provence26 Jeu 27 Déc - 16:54

    espace de provence - Page 10 9978131onestvieux2



    J'avance d'un pas certain espace de provence - Page 10 705996vieux022

    J'avance d'un pas certain
    Je vais là ou je serai bien
    Ouvrez-moi la porte dont je me fasse une place
    Sans déranger personne, question de vivre à ma guise
    De vivre mes expériences, sans attendre
    Laissez-moi marcher en regardant mes pieds
    Pour ne pas me soucier, car personne n'est à mes côtés
    Car si je tombe, qui me relèvera
    Crois-moi, ne jamais je te laisserai tomber
    Je serai toujours là pour te relever
    Je serai toujours là pour toi
    Comme tu es toujours là pour moi
    Je me souviens du temps où tu me disais tout
    Et où je croyais éperdument à ce, nous
    Je me suis fait à l'idée
    Que notre relation ne serait que de l'amitié
    Merci de bien vouloir m'ouvrir cette porte
    La porte de la tendresse, de la sagesse
    J'ai recommencé à croire en ce rêve fou
    Que peut-être nous formerons un tout
    Que peut-être nous deviendrons fous l'un de l'autre

    Camille

    Accepter la vie !espace de provence - Page 10 3982116accepter

    Regardez-moi dans les yeux
    Et dites-moi que vous n'êtes pas un peu heureux.
    Avant de répondre, prenez le temps de penser
    À ce que la vie vous a donné.
    Pas aux choses que vous n'avez pas eues
    Mais, ce qu'avec plaisir vous avez reçu.
    Tout le monde dans sa vie a eu des moments merveilleux
    Et certainement aussi des malheureux.
    Oubliez vite les mauvais moments
    Vous serez beaucoup plus heureux dans le présent.
    Ne pensez pas à vous venger
    Il vaut bien mieux tout oublier.
    Car si de la rancune vous gardez
    C'est vous seul qui en souffrirez.
    La vie ne peut nous donner
    Que ce que l'on veut bien accepter.
    Si c'est le bonheur parfait que vous désirez
    Ce n'est pas sur la terre, que vous le trouverez
    Acceptez donc tout simplement
    Les petites joies, que vous avez maintenant.
    Une larme sur cette jeune femme
    qui s'enfonce dans le désespoir.
    J'ai fait la sourde oreille à son cri.

    Une larme sur tous les jeunes
    qui ont au coeur des souffrances.
    Je n'ai pas reconnu leur besoin.

    Une larme sur la surface de la terre,
    un jardin où se loge tous les humains.
    Même moi, qui n'en a jamais assez.

    Ne cesse pas Seigneur de verser une larme.
    Aujourd'hui, je suis dans le désarroi et le sang,
    mais demain reviendront mes lacunes et mes imperfections.

    Enseigne-moi le chemin de ton visage,
    pour que je puisse essuyer tes larmes.



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