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Spécial écrit de Provence26
provence26- Râleur
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- Message n°26
clé USB tous a vos pc
Jean-pierre- Se défoule à fond
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- Message n°27
Re: Spécial écrit de Provence26
J'aime bien la beauté est passée mais les implants sont restés.
Par contre les vidéos, je n'arrive pas les faire démarrer.
Par contre les vidéos, je n'arrive pas les faire démarrer.
provence26- Râleur
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- Message n°28
Re: Spécial écrit de Provence26
coucou ici elles démarrent seules ,je peux les mettre avec tinypic tu me diras
Jean-pierre- Se défoule à fond
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- Message n°29
Re: Spécial écrit de Provence26
Ou passe les moi par courriel si tu vœux, a moins qu'il n'y en ai d'autre qui ne les voient pas.
provence26- Râleur
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- Message n°30
l'herhbe est plus verte de l'autre côté
on ne peux compter sur personne!!!!!!!quand l'herbe est plus verte ailleurs
provence26- Râleur
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- Message n°31
texte a réflexion.....
Sujet : Texte à RÉFLEXION,
La grande roue quelle belle histoire!
GRANDE ROUE
En Septembre 1960, je me retrouvai seule avec 6 enfants affamés et seulement 75 sous en poches. Les 5 garçons avaient entre 3 mois et 7ans; leur s½ur avait 2 ans. Mon mari était parti. Chacun d'eux craignait sans cesse la présence de leur père.
À chaque fois qu'ils entendaient le son des pneus de la voiture au contact du gravier de l'entrée, ils se précipitaient pour aller se cacher sous leurs lits. Il s'arrangeait pour laisser 15 $ par semaine pour l'épicerie il buvait le reste.
Après son départ, les enfants ne seraient plus battus mais il fallait trouver un moyen pour les nourrir et les vêtir. S'il y avait un système d'aide sociale en force dans le sud de l'Indiana à cette époque, je n'en savais absolument rien.
Un jour, j'enfilai la plus belle robe que j'avais moi-même confectionnée, donnai un bain aux enfants et les montai à bord de la vieille Chevrolet 51 toute rouillée pour aller à la quête d'un emploi. Tous ensemble nous fîmes la tournée d'usines, magasins et restaurants de notre petite localité.
Les enfants restèrent calmement dans la voiture pendant que j'essayais de convaincre un employeur que j'étais prête à apprendre et à faire n'importe quoi. Il me fallait un emploi à tout prix. Le dernier endroit que j'ai visité, à quelques milles hors de notre ville, était un arrêt de camionneur. Il portait le nom de ' LA GRANDE ROUE. '
Une vieille dame nommée Granny, propriétaire de la place, écoutait ma requête tout en jetant de temps en temps un coup d'½il sur les enfants dans l'auto. Elle me répondit qu'elle avait besoin d'une personne pour le quart de nuit, de 11 heures à 7heures. À 65 sous de l'he ure, je pouvais commencer le soir même. Je lui dis de ne plus chercher.
Je retournai rapidement à la maison. J'appelai l'adolescente qui gardait les enfants des gens des environs. Je m'entendis avec elle pour qu'elle passe la nuit chez moi, qu'elle dorme sur le divan à
raison d'un dollar par soir. Après une courte discussion, elle accepta. Elle pouvait arriver en pyjama puisque les enfants seraient déjà au lit.
Ce soir-là moi et mes enfants remerciâmes Dieu de m'avoir aidée à trouver du travail. Après l'arrivée de la gardienne, je partis pour commencer à travailler à LA GRANDE ROUE. Le matin venu, je retournai à la maison, éveilla la gardienne pour qu'elle retourne chez elle avec un dollar puisé à même mes pourboires, soit la moitié de ce que je recevais chaque soir.
Après quelques semaines, les factures de chauffage diminuèrent mes faibles gages.
Puis, les pneus usés de la vieille Chevrolet commencèrent à se dégonfler régulièrement.
Je devais les souffler en allant au travail et en retournant à la maison.
Un matin d'automne, je fus surprise de trouver 4 pneus neuf sur la banquette arrière. Je me posai la question : Est-ce que des anges s'étaient installés en Indiana???
Sur ma route de retour je m'entendis avec le garagiste. En échange de l'installation des pneus, je m'engageai à faire un bon ménage de son bureau. Notez que ça m'a pris beaucoup plus de temps à brosser son plancher que la période nécessaire pour la pose des pneus. Je travaillais maintenant 6 soirs mais c'était toujours insuffisant.
Noël approchait et je savais qu'il n'y aurait pas d'argent pour acheter des jouets aux enfants. Je trouvai un vieux gallon de peinture rouge et commençai à réparer et peindre de vieux jouets. Je les cachais au sous-sol afin que le Père Noël puisse livrer quelque chose le matin de Noël. Les vêtements étaient un autre problème. Je parvenais à faire de multiples réparations sur les pantalons des garçons mais fallait se rendre à l'évidence que l'on ne pouvait plus rien faire tellement ils étaient usés.
La veille de Noël, les clients réguliers, soit les camionneurs, LES, FRANK, JIM et un patrouilleur du nom de JOE buvaient du café. Quelques musiciens, après un contrat à la Légion, jouaient à la machine à boule.
JOE et les autres jasèrent jusqu'aux petites heures et partirent avant le lever du soleil.
Lorsque vint le temps pour moi de partir, à 7 heures, le matin de Noël, je fus à nouveau surprise de voir la banquette arrière de ma vieille Chevrolet bourrée de boîtes de toutes les dimensions. Je m'empressai d'ouvrir la portière du conducteur, je m'agenouillai sur le siège en faisant face au siège arrière. J'allongeai la main pour retirer le couvercle de la grosse boîte pour constater qu'elle était remplie de JEANS bleus de grandeur
entre 2 et 10. Je pris la boîte tout près pour constater qu'elle était remplie de chemises qui accompagnaient les JEANS.
Je jetai un coup d'½il à l'intérieur des autre boîtes pour constater qu'il y avait des bonbons, cacahouètes, bananes et des sacs
d'épiceries. Il y avait un énorme JAMBON avec des légumes et des patates en boîtes. Il y avait du pudding, du Jell-O, des biscuits, de la farine et des garnitures pour tartes. Il y avait un autre sac plein d'articles pour le LAVAGE et le nettoyage.
Et finalement sur l'autre siège, 5 camions et une jolie poupée. Après a voir repris mes esprits je m'empressai de me mettre en route vers la maison.
En sillonnant les rues désertes au lever du soleil du plus beau matin de Noël de ma vie, je ne pouvais m'empêcher de sangloter en
remerciant DIEU. Je n'oublierai jamais la joie sur les visages de mes enfants ce matin-là. Oui, je suis certaine qu'il y avait des anges en Indiana ce décembre-là. Et ils fréquentaient LA GRANDE ROUE.
LE POUVOIR DE LA PRIÈRE Je crois que Dieu donne 3 réponses à nos prières.
1- OUI
2- PAS TOUT DE SUITE
3- J'AI QUELQUE CHOSE DE MIEUX EN TÊTE DIEU règne toujours.. le diable est un menteur.
Si vous traversez une période difficile présentement, sachez que DIEU se prépare à vous bénir d'une façon dont vous ne pouvez imaginer. Mes instructions étaient de choisir 4 personnes que je désirais que DIEU bénisse et je t'ai choisie.
S'il te plaît, envoie ce message à un minimum de 4 personnes que tu voudrais que DIEU bénisse et retourne-moi une copie.
Cette prière est PUISSANTE et la prière est le plus beau cadeau à recevoir.
Ça ne coûte rien mais ça rapporte beaucoup. Continuons à prier pour chacun de nous.
Voici la prière..
Père, je te demande de bénir mes ami(e)s, parents et ami(e) internautes qui lisent ceci maintenant.
Montre-leur une nouvelle révélation de TON amour et pouvoir. Ainsi soit-il.
Je sais que j'ai choisi plus de 4 personnes et tu peux en faire autant.
Le temps est une sorte de rivière d'évènements qui passent et le courant est FORT. Tout aussi vite qu'une chose est portée à l'attention de l'homme,
aussi vite elle est remplacée et une autre prend place.
''
Le moment présent, vivre ici et maintenant...''
provence26- Râleur
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- Message n°32
svp fait circuler .........
S'il te plait fais circuler.
Il circule depuis le 1er décembre 2000.
S'il te plait envoie-le à quelqu'un qui est ton ami. . .
Essaie toujours d'aider un ami dans le besoinCrois en toi
Sois brave... mais tu peux avoir peur parfois
Apprends beaucoup
Donne beaucoup de baisers
Ris souvent
Ne te préoccupe pas toujours de ton poids, ce n'est qu'un chiffre...
Essaie toujours de voir le verre à moitié plein
Rencontre de nouvelles personnes, même si elles paraissent différentes de toi
Reste calme, même quand tout te paraît sans espoir
Repose-toi souvent..
Sois bizarre à chaque fois que tu en as l'occasion
Aime tes amis, peu importe qui ils sont
Ne gaspille pas la nourriture
RELAX
Prends parfois des risques
Essaie de t'amuser un peu chaque jour.
B...c'est important
Travaille en équipe
Plaisante avec tes amis
Tombe amoureux...
...et dis souvent "je t'aime"
Exprime ta créativité
Sois conscient de ton apparence
Sois toujours prêt pour faire des surprises
Aime quelqu'un de tout ton coeur
Partage avec tes amis
Fais attention où tu mets les pieds
Ca ira mieux
Il y a toujours quelqu'un qui t'aime plus que tu ne le penses
Fais de l'exercice pour rester en forme
Vis pleinement
Saisis le moment présent
Tiens à tes bons amis; ils sont peu et toujours trop loin de toi
Cède aux choses que tu aimes le plus
Chéris chaque dimanche matin
Chaque soir... prie
....... et ferme les yeux
Et souris au moins une fois par jour!
provence26- Râleur
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- Message n°33
attention au sucre !!!!!!!!
très belle présentation.........il reste à l'appliquer............
Et nous qui pensions connaître notre vraie consommation de sucre.....
Présenté de cette façon, il y a de quoi nous ouvrir les yeux...
Chaque cube représente une cuillère à thé...
Et nous qui pensions connaître notre vraie consommation de sucre.....
Présenté de cette façon, il y a de quoi nous ouvrir les yeux...
Chaque cube représente une cuillère à thé...
provence26- Râleur
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- Message n°34
un peu de grammaire avant d'aller au lit
A méditer!!!
L'emploi du pronom indéfini...
« Il était une fois quatre individus qu'on appelait
Tout le monde - Quelqu'un - Chacun - et Personne.
Il y avait un important travail à faire,
Et on a demandé à Tout le monde de le faire.
Tout le monde était persuadé que Quelqu'un le ferait.
Chacun pouvait l'avoir fait, mais en réalité Personne ne le fit.
Quelqu'un se fâcha car c'était le travail de Tout le monde ! > Tout le monde pensa que Chacun pouvait le faire
Et Personne ne doutait que Quelqu'un le ferait…
En fin de compte, Tout le monde fit des reproches à Chacun
> > *** MORALITÉ ***
> >
> > Sans vouloir le reprocher à Tout le monde,
> > Il serait bon que Chacun
> > Fasse ce qu'il doit sans nourrir l'espoir
Que Quelqu'un le fera à sa place…
Car l'expérience montre que
Là où on attend Quelqu'un,
Généralement on ne trouve Personne !
> > ............................
Je vais le transférer à tout le monde afin que chacun puisse
l'envoyer à quelqu'un sans oublier personne...
L'emploi du pronom indéfini...
« Il était une fois quatre individus qu'on appelait
Tout le monde - Quelqu'un - Chacun - et Personne.
Il y avait un important travail à faire,
Et on a demandé à Tout le monde de le faire.
Tout le monde était persuadé que Quelqu'un le ferait.
Chacun pouvait l'avoir fait, mais en réalité Personne ne le fit.
Quelqu'un se fâcha car c'était le travail de Tout le monde ! > Tout le monde pensa que Chacun pouvait le faire
Et Personne ne doutait que Quelqu'un le ferait…
En fin de compte, Tout le monde fit des reproches à Chacun
> > *** MORALITÉ ***
> >
> > Sans vouloir le reprocher à Tout le monde,
> > Il serait bon que Chacun
> > Fasse ce qu'il doit sans nourrir l'espoir
Que Quelqu'un le fera à sa place…
Car l'expérience montre que
Là où on attend Quelqu'un,
Généralement on ne trouve Personne !
> > ............................
Je vais le transférer à tout le monde afin que chacun puisse
l'envoyer à quelqu'un sans oublier personne...
provence26- Râleur
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- Message n°35
ce soir ce sont des poémes
LA MUSIQUE
La musique souvent me prend comme une mer !
Vers ma pâle étoile,
Sous un plafond de brume ou dans un vaste éther,
Je mets à la voile
La poitrine en avant et les poumons gonflés
Comme de la toile,
J'escalade le dos des flots amoncelés
Que la nuit me voile ;
Je sens vibrer en moi toutes les passions
D'un vaisseau qui souffre ;
Le bon vent, la tempête et ses convulsions
Sur l'immense gouffre
Me bercent. D'autres fois, calme plat, grand miroir
De mon désespoir !
(Charles Baudelaire)
Poèmes saturniens
Ayant poussé la porte étroite qui chancelle,
Je me suis promené dans le petit jardin
Qu'éclairait doucement le soleil du matin,
Pailletant chaque fleur d'une humide étincelle.
Rien n'a changé. J'ai tout revu : l'humble tonnelle
De vigne folle avec les chaises de rotin...
Le jet d'eau fait toujours son murmure argentin
Et le vieux tremble sa plainte sempiternelle.
Les roses comme avant palpitent; comme avant,
Les grands lys orgueilleux se balancent au vent,
Chaque alouette qui va et vient m'est connue.
Même j'ai retrouvé debout la Velléda,
Dont le plâtre s'écaille au bout de l'avenue,
- Grêle, parmi l'odeur fade du réséda.
Par Paul Verlaine
NOCTURNE
C'est au bord de l'étang
Que je viendrai te voir,
Au bord de l'étang
Quand tombera le soir,
A l'heure où passent les anges
Dans le frôlement furtif de leurs ailes blanches...
Au bord de l'étang, je te chercherai,
Quand s'endormiront les oiseaux,
Me souvenant de ton visage...
Au bord de l'étang
Près de cette eau si pâle et profonde,
Songe nocturne, douceur de limbes...
Dans le silence et les roseaux, je resterai,
Là, toujours je resterai,
Pour te chérir encore
Et te pleurer...
Marie-A.CHAVANNE
provence26- Râleur
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- Message n°36
harmonies du soir le chat
HARMONIES DU SOIR
Voici venir les temps où vibrant sur sa tige
Chaque fleur s'évapore ainsi qu'un encensoir ...
Les sons et les parfums tournent dans l'air du soir,
Valse mélancolique et langoureux vertige !
Chaque fleur s'évapore ainsi qu'un encensoir,
Le violon frémit comme un coeur qu'on afflige,
Valse mélancolique et langoureux vertige !
Le ciel est triste et beau comme un grand reposoir.
Le violon frémit comme un coeur qu'on afflige,
Un coeur tendre, qui hait le néant vaste et noir !
Le ciel est triste et beau comme un grands reposoir,
Le soleil s'est noyé dans son sang qui se fige.
Un coeur tendre, qui hait le néant vaste et noir !
Du passé lumineux recueille tout vestige !
Le soleil s'est noyé dans son sang qui se fige.
Ton souvenir en moi luit comme un ostensoir !
(Charles Baudelaire)
Le chat
Viens, mon beau chat, sur mon coeur amoureux ;
Retiens les griffes de ta patte,
Et laisse moi plonger dans tes beaux yeux,
Mêlés de métal et d'agate.
Lorsque mes doigts caressent à loisir
Ta tête et ton dos élastique,
Et que ma main s'enivre du plaisir
De palper ton corps électrique,
Je vois ma femme en esprit.
Son regard, Comme le tien, aimable bête,
Profond et froid, coupe et fend comme un dard,
Et, des pieds jusques à la tête,
Un air subtil, un dangereux parfum,
Nagent autour de son corps brun.
Charles BAUDELAIRE
provence26- Râleur
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- Message n°37
Paul Verlaine
Mon rêve familier
Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant
D'une femme inconnue et que j'aime, et qui m'aime
Et qui n'est, chaque fois, ni tout à fait la même,
Ni tout à fait une autre, qui m'aime et me comprend
Car elle me comprend et mon coeur, transparent
Pour elle seule, hélas ! Cesse d'être un problème
Pour elle seul, et les moiteurs de mon front blême,
Elle seule les sait rafraîchir, en pleurant.
Est-elle brune, blonde ou rousse ? Je l'ignore.
Son nom ? Je me souviens qu'il est doux et sonore
Comme ceux des aimés que la Vie exila.
Son regard est pareil au regard des statues,
Et pour sa voix, lointaine, si calme et grave, elle a
L'inflexion des voix chères qui se sont tues
(Paul Verlaine)
provence26- Râleur
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- Message n°38
il était une fois !!
la photo peut s'agrandir cliquez dessus
Il était une fois une petite fille qui ne trouvait pas les mots
pour dire ce qu'elle ressentait.
Chaque fois qu'elle tentait de s'exprimer, de traduire ce qui se passait à l'interieur d'elle,elle éprouvait come une sorte de vide. Les mots semblaient courir plus vite que sa pensée.
Ils avaient l'air de se bousculer dans sa bouche mais n'arrivaient pas à se mettre ensemble pour faire une phrase.
Dans ces moments là, elle devenait agressive, violente, presque méchante.Et des phrases toutes faites, coupantes, cinglantes sortaient de sa bouche. Elle lui servaient uniquement à couper la relation qui aurait pu commencer.
-De toute façon tu ne peux pas comprendre.
-Ca ne sert à rien de dire.
-C'est des bêtises de croire qu'il faut tout dire !
D'autres fois, elle préférait s'enfermer dans le silence,
avec ce sentiment douloureux.
-Que de toute façon personne ne pouvait savoir ce qu'elle ressentait, qu'elle n'y arriverait jamais. Que les mots ne sont que des mots. Mais tout au fond d'elle même, elle était malheureuse, désespérée, vivant une véritable torture à chaque tentative de partage.
Un jour, elle entendit un poète qui disait à la radio :
-Il y a chez tout être humain un Chemin de Mots qu'il appartient à chacun de trouver.
Et, dès le lendemain, la petite fille décida de partir sur le Chemin des Mots qui était à l'intérieur d'elle. La première fois où elle s'aventura sur le Chemin des Mots, elle ne vit rien. Seulement des cailloux, des ronces, des branchages, des orties et quelques fleurs piquantes. Les mots du Chemin des Mots semblaient se cacher, paraissaient la fuir.
La seconde fois où elle chemina sur le chemin des mots, le premier mot qu'elle vit sur la pente d'un talus fut le mot "Oser".
Quand elle s'approcha, ce mot osa lui parler.
Il lui dit d'une voix exténuée :
-Veux-tu me pousser un peu plus haut sur le talus ?
Elle lui répondit:
- Je crois que je vais te prendre avec moi et je vais t'emmener très loin dans ma vie.
Une autre fois, elle découvrit que les mots étaient comme des signes sur le bord de ce chemin et que chacun avait une forme différente et un sens particulier.
Le deuxième mot qu'elle rencontra fut le mot "Vie".
Elle le ramassa, le mit contre son oreille.
Tout d'abord, elle n'entendit rien. Mais en retenant sa respiration,
elle perçut comme un petit chuchotement :
- Je suis en toi, je suis en toi
Et plus bas encore : -Prends, soin de moi.
Mais là, elle ne fut pas très sûre d'avoir bien entendu.
Un peu plus loin sur le Chemin des Mots, elle trouva un petit mot tout seul, recroquevillé sur lui même, tout frileux comme s'il avait froid.
Il avait vraiment l'air malheureux, ce mot-là. Elle le ramassa, le réchauffa un peu, l'approcha de son coeur et entendit un grand silence. Elle le caressa et lui dit :
-Comment tu t'appelles, toi ?
Et le petit mot qu'elle avait ramassé lui dit d'une voix nouée :
-Moi, je suis le mot "Seul". Je suis vraiment tout seul. Je suis perdu, personne ne s'intéresse à moi, ni ne s'occupe de moi.
Elle serra le petit mot contre elle, l'embrassa doucement et poursuivit sa route.Près d'un fossé, sur le Chemin des Mots, elle vit un mot à genoux, les bras tendus.
Elle s'arrêta, le regarda et c'est le mot qui s'adressa à elle :
-Je m'appelle "Toi", lui dit-il. Je suis un mot très ancien mais difficile à rencontrer car il faut me différencier sans arrêt des autres. La petite fille le prit en disant :
-J'ai envie de t'adopter, "toi", tu seras un bon compagnon pour moi.
Sur le Chemin des Mots elle rencontra d'autres mots qu'elle laissa à leur place.
Elle chercha un mot tout joyeux, tout vivant. Un mot qui puisse scintiller dans la nuit de ses errances et de ses silences. Elle le trouva au creux d'une petite clairière. Il était allongé de tout son long, paraissait détendu, les yeux grands ouverts.
Il avait l'air d'un mot tout à fait heureux d'être là. Elle s'approcha de lui, lui sourit et dit :
-C'est vraiment toi que je cherchais, je suis ravie de t'avoir trouvé.
Veux-tu venir avec moi ? Il répondit :
-Bien sûr, moi aussi je t'attendais...
Ce mot qu'elle avait trouvé, était le mot "Vivra".
Quand elle rassembla tous les mots qu'elle avait recueillis sur le Chemin des Mots, elle découvrit avec stupéfaction qu'ils pouvaient faire la phrase suivante : "Ose ta vie, toi seule la vivras."
Depuis ce jour, la petite fille prit l'habitude d'aller se promener sur le Chemin des Mots. Elle fit ainsi des découvertes étonnantes, et ceux qui la connaissaient furent surpris d'entendre tout ce que cette petite fille avait à l'intérieur d'elle. Ils furent étonnés de toute la richesse qu'il y avait dans une petite fille très silencieuse.
Ainsi se termine le conte de la petite fille qui ne trouvait jamais les mots pour le dire.
Jacques Salomé
provence26- Râleur
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- Message n°39
d'apres un conte Juif J comme JOIE
J comme Joie
Le trésor
D'après un conte juif
Le meunier était malheureux et lui même n'aurait su dire pourquoi. Jamais personne ne l'avait vu sourire, ou entendu rire,
puisque rien ne lui procurait de joie.
Et voilà maintenant qu'il se mettait à faire ce rêve étrange : il longeait vers le sud la rivière où se tenait son moulin et , à trois jours de marche, il arrivait devant une ville entourée de remparts. Au coeur de cette ville, se dressait le palais du roi et pour accéder, il fallait passer sur un pont. Le meunier rêvait qu'en creusant sous ce pont, il trouvait un trésor inestimable.Un matin, il se révailla après avoir fait le même songe. Il prit une pelle avec une besace contenant un peu de nourriture et ferma le moulin. L'homme marcha pendant trois jours et tandis qu'il cheminait, il s'imaginait tout ce qu'il pourrait faire grâce à ce trésor, oh ! comme il serait heureux !
A l'aube du troisième jour, il arriva devant la grande ville. Il trouva facilement le palais du roi et là, sous le pont qui y menait, à l'aide de sa pelle, se mit à creuser.
Le meunier fouillait la terre depuis une bonne heure, lorsque les gardes du palais le surprirent en pleine besogne. Ils s'emparèrent de lui et l'amenèrent devant leur capitaine.
-Nous avons trouvé cet homme en train de creuser devant le palais, lui dirent-ils, c'est un espion, sans aucun doute !
-Ah non, protesta le meunier, je ne suis pas un espion. Je cherchais un trésor caché sous le pont.
-Et pourquoi pensais-tu y découvrir un trèsor ? lui demanda le capitaine soupçonneux.
-Et bien, répliqua le meunier un peu gêné, j'ai fait plusieurs fois un rêve et dans ce rêve, je déterrais un trésor enfoui sous ce pont.
Le capitaine partit d'un grand éclat de rire :
-Comment peux-tu être aussi bête pour suivre tes rêves ? Si j'écoutais les miens, je marcherais vers le Nord pendant trois jours en suivant la rivière et je trouverais un moulin. Il faudrait que je creuse au coeur de ce moulin pour trouver un trésor qui ferait de moi un homme immensément riche.Mais je ne suis pas fou !
Et il ordonna à ses gardes d'escorter l'homme aux portes de la ville et lui en interdit désormais l'accès. Le meunier, songeur, se hâta de retourner chez lui.
Là, il creusa au beau milieu de son moulin et déterra un petit coffre vermoulu. Il contenait seulement un vieux parchemin.
En le déroulant, le meunier put y lire inscrit en lettres d'or:
"Ce qu'il y a de plus précieux au monde est à l'intérieur de toi"
Le menier se mit à rire en comprenant le message. Il était allé bien loin chercher le trésor qu'il portait en lui depuis toujours. Ce trésor était son coeur et tout le bonheur du monde y était contenu.
provence26- Râleur
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- Message n°40
F comme FIDELITE
F comme Fidélité
Le Perroquet et son arbre
D'après un conte du Bouddha
Il y a très longtemps, vivait un magnifique perroquet. Jamais on n'avait vu un aussi bel oiseau. Ses larges yeux noirs avaient le doux éclat du velours, ses plumes bariolées étincellaient comme de véritables joyaux, ses pattes délicates semblaient ciselés dans le corail.
C'était vraiment un splendide oiseau. Il habitait heureux dans un grand arbre qu'il aimait de tout son coeur. Il en aimait les branches robustes, couvertes de larges fleurs éclatantes dont l'ombre bienfaisante le protégeait de la lumière du soleil. Il aimait écouter le doux bruissement du feuillage secoué par la brise. Et ce qu'il préférait par-dessus tout, était de manger les fruits savoureux qui y poussaient en toute saison. Chaque soir, lorsque les étoiles s'allumaient une à une dans le ciel, le perroquet soupirait de bonheur :
-Que je suis heureux, disait-il, que je suis content et satisfait de ce que je fait. Je dois toute cette joie et cette paix à mon arbre. Jamais je ne l'abandonnerai, jamais je ne le quitterai pour un autre. Et il se blottissait avec ravissement contre le large tronc avant de s'endormir.
L'esprit de la forêt entendit les paroles du perroquet et décida de la mettre à l'épreuve. Il sécha la précieuse sève qui coulait dans le coeur de l'arbre. Ainsi, les fruits cessèrent de pousser.
Une à une, les feuilles se mirent à tomber et les branches se desséchèrent, craquant tristement sous le vent.
Mais le perroquet ne parti pas. Il volait autour de son arbre, s'efforçant par ses battements d'ailes de le rafraîchir et de le protéger des rayons du soleil. Ses yeux pleins d'amour n'arrivaient pas à le voir tel qu'il était devenu, un vieil arbre rabougri. Il l'imaginait encore avec son feuillage touffu recouvert de rosée scintillante.
Perché sur une branche morte, le bel oiseau parlait doucement à l'arbre :
-Tu m'as donné tant de bonheur, comment pourrais-je t'oublier? Les enfants ne s'occupent-ils pas de leurs vieux parents malades ? Les maris délaissent-ils leurs femmes lorsque leur beauté se fane ? Les vrais amis se séparent-ils quand le malheur frappe l'un d'eux ? Non, pensait le perroquet, mes paroles étaient sincères lorsque je disais que je t'aimais. C'est pourquoi, je ne te quitterai jamais.
Les jours passaient et le perroquet demeurant fidèle et paisible. Du haut d'une branche dénudée, il regardait chaque matin l'aurore teindre l'horizon d'or et le crépuscule l'assombrir de violet.
L'esprit de la forêt sourit en voyant que l'oiseau n'abondonnait pas son vieil ami. Alors, de son souffle d'argent, il lui rendit la vie. Des fleurs merveilleuses se mirent à éclore, embaumant la forêt d'une odeur exquise. Les fruits firent à nouveau ployer les branches verdoyantes. L'arbre s'étira vers le ciel, plus beau que jamais.
-Oiseau fidèle, dit l'Esprit de la forêt, vis heureux sur ton arbre, toi qui as su, malgré le temps et les épreuves, garder tes sentiments inchangés.
Le Perroquet et son arbre
D'après un conte du Bouddha
Il y a très longtemps, vivait un magnifique perroquet. Jamais on n'avait vu un aussi bel oiseau. Ses larges yeux noirs avaient le doux éclat du velours, ses plumes bariolées étincellaient comme de véritables joyaux, ses pattes délicates semblaient ciselés dans le corail.
C'était vraiment un splendide oiseau. Il habitait heureux dans un grand arbre qu'il aimait de tout son coeur. Il en aimait les branches robustes, couvertes de larges fleurs éclatantes dont l'ombre bienfaisante le protégeait de la lumière du soleil. Il aimait écouter le doux bruissement du feuillage secoué par la brise. Et ce qu'il préférait par-dessus tout, était de manger les fruits savoureux qui y poussaient en toute saison. Chaque soir, lorsque les étoiles s'allumaient une à une dans le ciel, le perroquet soupirait de bonheur :
-Que je suis heureux, disait-il, que je suis content et satisfait de ce que je fait. Je dois toute cette joie et cette paix à mon arbre. Jamais je ne l'abandonnerai, jamais je ne le quitterai pour un autre. Et il se blottissait avec ravissement contre le large tronc avant de s'endormir.
L'esprit de la forêt entendit les paroles du perroquet et décida de la mettre à l'épreuve. Il sécha la précieuse sève qui coulait dans le coeur de l'arbre. Ainsi, les fruits cessèrent de pousser.
Une à une, les feuilles se mirent à tomber et les branches se desséchèrent, craquant tristement sous le vent.
Mais le perroquet ne parti pas. Il volait autour de son arbre, s'efforçant par ses battements d'ailes de le rafraîchir et de le protéger des rayons du soleil. Ses yeux pleins d'amour n'arrivaient pas à le voir tel qu'il était devenu, un vieil arbre rabougri. Il l'imaginait encore avec son feuillage touffu recouvert de rosée scintillante.
Perché sur une branche morte, le bel oiseau parlait doucement à l'arbre :
-Tu m'as donné tant de bonheur, comment pourrais-je t'oublier? Les enfants ne s'occupent-ils pas de leurs vieux parents malades ? Les maris délaissent-ils leurs femmes lorsque leur beauté se fane ? Les vrais amis se séparent-ils quand le malheur frappe l'un d'eux ? Non, pensait le perroquet, mes paroles étaient sincères lorsque je disais que je t'aimais. C'est pourquoi, je ne te quitterai jamais.
Les jours passaient et le perroquet demeurant fidèle et paisible. Du haut d'une branche dénudée, il regardait chaque matin l'aurore teindre l'horizon d'or et le crépuscule l'assombrir de violet.
L'esprit de la forêt sourit en voyant que l'oiseau n'abondonnait pas son vieil ami. Alors, de son souffle d'argent, il lui rendit la vie. Des fleurs merveilleuses se mirent à éclore, embaumant la forêt d'une odeur exquise. Les fruits firent à nouveau ployer les branches verdoyantes. L'arbre s'étira vers le ciel, plus beau que jamais.
-Oiseau fidèle, dit l'Esprit de la forêt, vis heureux sur ton arbre, toi qui as su, malgré le temps et les épreuves, garder tes sentiments inchangés.
provence26- Râleur
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- Message n°41
absolument irrésistible
C'est l'heure de se réveiller !!!
Absolument irrésistible !!!!
provence26- Râleur
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- Message n°42
citations pensées
Le plaisir le plus délicat est de faire celui des autres. ( Jean de la Bruyère.)
Mieux vaut allumer une bougie que maudire les ténèbres. (Lao-Tseu)
Il n’y a pas de plus grandes joie que celle qu’on n’attend pas. (Sophocle)
L’homme libre est celui qui n’a pas peur d’aller jusqu’au bout de sa pensée.
Nous sommes peu à penser trop, trop à penser peu. Françoise Sagan)
Si vous voulez obtenir quelque chose, adressez-vous à quelqu’un de très occupé : les autres n’ont pas le temps. ( Pierre Daninos)
La réalité est une chose au-dessus de laquelle il faut s’élever. (Liza Minnelli)
Nous devons apprendre à vivre ensemble comme des frères,sinon
nous allons mourir tous ensemble comme des idiots. (Martin Luther King)
C’est une triste chose de penser que la nature parle et que le genre humain n’écoute pas. (Victor Hugo)
J’ai décidé d’être heureux parce que c’est bon pour la santé. ( Voltaire)
On peut donner que deux choses à ses enfants : des racines et des ailes.(Proverbe Juif)
Jean-pierre- Se défoule à fond
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- Message n°43
Re: Spécial écrit de Provence26
Il n’y a pas de plus grandes joie que celle qu’on n’attend pas. (Sophocle)
C'est très vrais c'est pour ça que les cadeaux spontanés font surement plus plaisir que dans les fêtes conventionnelles.
provence26- Râleur
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- Message n°44
un moment de réflexion!!!!!
Un moment de réflexion...
Être bien dans sa peau implique prendre le temps de vivre, de respirer, de se reposer, de s'amuser et de rire. Chaque jour est rempli d'occasions de prendre le temps de vivre. Dans notre course éffrénée, nous oublions parfois de prendre le temps de rire, de s'amuser et de jouir des petits moments de plaisir et de détente. Aujourd'hui, je me donne la permission de jouir de chaque instant et de me faire plaisir. Aujourd'hui, je suis bien dans ma peau car je trouve le temps de me dorloter et de me faire plaisir. Je suis attentif aux petites choses qui réchauffent mon coeur et me donne envie de jouer.
Les apparences peuvent être trompeuses. Un échec peut s'avérer une victoire si on sait comment en tirer une leçon. Un rejet peut nous permettre de passer à quelque chose de nouveau, la fin d'une relation intime signaler le début d'une nouvelle. Le changement est omniprésent dans nos vies. Nous ne devons pas rester accrochés à telle ou telle situation mais plutôt voir dans la fin de chaque expérience, le début d'une nouvelle. Lorsque j'accueille le cycle naturel de la naissance, de la croissance, du déclin et de la mort, je ne vois pas la mort comme une fin mais comme un début. Lorsque la noirceur a fait disparaître la dernière lueur, peu après, la noirceur doit à son tour céder la place à la lumière. Je ne dois pas craindre la noirceur car elle porte en elle la semence de la lumière.
L'honnêteté, cette capacité de voir et de dire vrai, est la clef. Comment pourrais-je me frayer une place juste dans le monde sans être honnête avec moi-même ? Comment pourais-je fonder des relations et des amitiés durables sans être honnête avec les autres ? Comment pourrais-je être heureux si je ne me donne pas entièrement la vérité ? Ceux qui choississent le mensonge et la déception peuvent connaître le pouvoir pour un certain temps mais, tôt ou tard, ils deviendront les victimes de leurs propres manigances. En accueillant cette vertu de l'honnêteté, en faissant un pacte à jamais avec le vérité, je me donne la possibilité d'être, de grandir et de vivre heureux et sans regret. Aujourd'hui, je sais qu'en étant honnête avec moi et les autres, je crée un cadre moral qui me protège, me nourrit et m'élève au-delà des petits jeux.
Aujourd'hui, je reconnais que je ne peux pas vivre seul. Je dois pouvoir accepter l'aide des gens sécurisants. J'ai tenté de structurer ma vie pour ne pas avoir à demander l'appui des autres. J'ai toujours été persuadé que je pouvais m'en occuper tout seul, sams l'aide de personne, mais à présent, je vois le prix que j'ai dû payer pour fonder mon autonomie. Je vois maintenant qu'il y a des gens sincères qui désirent à contribuer à ma vie et me prêter appui. Je n'ai pas à avoir honte d'exprimer mes besoins car je sais que je suis disposé moi aussi à venir en aide à autrui. Je me sens plus accessible et plus humain lors que je m'ouvre à l'aide et à l'amour des autres.
Lorsque je souris, j'ouvre une porte. Mon sourire indique à l'autre personne que je suis disposé à recevoir sa communication et à établir un lien. Je peux sourire pour inviter les gens à communiquer avec moi. Je peux sourire pour mettre les gens à l'aise et pour les inviter à être près de moi. Je peux sourire pour réconforter quelqu'un. Je peux sourire pour dire Je t'aime. Le sourire est un petit cadeau. Je peux l'offrir plus librement aux gens qui m'entourent ou à ceux qui croisent mon chemin tout simplement. Aujourd'hui, je souris car le sourire est le prélude d'une communication joyeuse.
Être bien dans sa peau implique prendre le temps de vivre, de respirer, de se reposer, de s'amuser et de rire. Chaque jour est rempli d'occasions de prendre le temps de vivre. Dans notre course éffrénée, nous oublions parfois de prendre le temps de rire, de s'amuser et de jouir des petits moments de plaisir et de détente. Aujourd'hui, je me donne la permission de jouir de chaque instant et de me faire plaisir. Aujourd'hui, je suis bien dans ma peau car je trouve le temps de me dorloter et de me faire plaisir. Je suis attentif aux petites choses qui réchauffent mon coeur et me donne envie de jouer.
Les apparences peuvent être trompeuses. Un échec peut s'avérer une victoire si on sait comment en tirer une leçon. Un rejet peut nous permettre de passer à quelque chose de nouveau, la fin d'une relation intime signaler le début d'une nouvelle. Le changement est omniprésent dans nos vies. Nous ne devons pas rester accrochés à telle ou telle situation mais plutôt voir dans la fin de chaque expérience, le début d'une nouvelle. Lorsque j'accueille le cycle naturel de la naissance, de la croissance, du déclin et de la mort, je ne vois pas la mort comme une fin mais comme un début. Lorsque la noirceur a fait disparaître la dernière lueur, peu après, la noirceur doit à son tour céder la place à la lumière. Je ne dois pas craindre la noirceur car elle porte en elle la semence de la lumière.
L'honnêteté, cette capacité de voir et de dire vrai, est la clef. Comment pourrais-je me frayer une place juste dans le monde sans être honnête avec moi-même ? Comment pourais-je fonder des relations et des amitiés durables sans être honnête avec les autres ? Comment pourrais-je être heureux si je ne me donne pas entièrement la vérité ? Ceux qui choississent le mensonge et la déception peuvent connaître le pouvoir pour un certain temps mais, tôt ou tard, ils deviendront les victimes de leurs propres manigances. En accueillant cette vertu de l'honnêteté, en faissant un pacte à jamais avec le vérité, je me donne la possibilité d'être, de grandir et de vivre heureux et sans regret. Aujourd'hui, je sais qu'en étant honnête avec moi et les autres, je crée un cadre moral qui me protège, me nourrit et m'élève au-delà des petits jeux.
Aujourd'hui, je reconnais que je ne peux pas vivre seul. Je dois pouvoir accepter l'aide des gens sécurisants. J'ai tenté de structurer ma vie pour ne pas avoir à demander l'appui des autres. J'ai toujours été persuadé que je pouvais m'en occuper tout seul, sams l'aide de personne, mais à présent, je vois le prix que j'ai dû payer pour fonder mon autonomie. Je vois maintenant qu'il y a des gens sincères qui désirent à contribuer à ma vie et me prêter appui. Je n'ai pas à avoir honte d'exprimer mes besoins car je sais que je suis disposé moi aussi à venir en aide à autrui. Je me sens plus accessible et plus humain lors que je m'ouvre à l'aide et à l'amour des autres.
Lorsque je souris, j'ouvre une porte. Mon sourire indique à l'autre personne que je suis disposé à recevoir sa communication et à établir un lien. Je peux sourire pour inviter les gens à communiquer avec moi. Je peux sourire pour mettre les gens à l'aise et pour les inviter à être près de moi. Je peux sourire pour réconforter quelqu'un. Je peux sourire pour dire Je t'aime. Le sourire est un petit cadeau. Je peux l'offrir plus librement aux gens qui m'entourent ou à ceux qui croisent mon chemin tout simplement. Aujourd'hui, je souris car le sourire est le prélude d'une communication joyeuse.
provence26- Râleur
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- Message n°45
un mot pour toi!
Un mot pour toi
Sur le fond du ciel se déroulaient des scènes de
sa vie. Il remarqua deux traces parallèles de pas
dans le sable. L'une, la sienne, l'autre, celle
du Seigneur. Quand la dernière scène de sa vie
s'alluma, il se retourna pour revoir les traces de pas
sur la grève. Et vrai, ici et là, sur la route de sa
vie, il n'y avait qu'une seule trace de pas.
Et ces moments de marche solitaire correspondaient aux
heures les plus tristes de sa vie et les plus déprimantes.
Intrigué, il interrogea son compagnon.
"Seigneur quand j'ai décidé de te suivre
tu avais dit que tu marcherais tout le chemin
avec moi. Et je vois qu'aux pires périodes de
mon existence, il n'y a qu'une seule trace de pas!
M'aurais-tu donc abandonné quand justement
j'avais le plus besoin de toi?"
"Je t'aime, mon très cher enfant, je t'aime
et jamais je ne t'ai abandonné. Tu n'as vu
qu'une seule trace de pas dans le sable
au moment les plus difficiles de ta vie car
à ces moments là,
je te portais."
Ton ami, Jésus.
Sur le fond du ciel se déroulaient des scènes de
sa vie. Il remarqua deux traces parallèles de pas
dans le sable. L'une, la sienne, l'autre, celle
du Seigneur. Quand la dernière scène de sa vie
s'alluma, il se retourna pour revoir les traces de pas
sur la grève. Et vrai, ici et là, sur la route de sa
vie, il n'y avait qu'une seule trace de pas.
Et ces moments de marche solitaire correspondaient aux
heures les plus tristes de sa vie et les plus déprimantes.
Intrigué, il interrogea son compagnon.
"Seigneur quand j'ai décidé de te suivre
tu avais dit que tu marcherais tout le chemin
avec moi. Et je vois qu'aux pires périodes de
mon existence, il n'y a qu'une seule trace de pas!
M'aurais-tu donc abandonné quand justement
j'avais le plus besoin de toi?"
"Je t'aime, mon très cher enfant, je t'aime
et jamais je ne t'ai abandonné. Tu n'as vu
qu'une seule trace de pas dans le sable
au moment les plus difficiles de ta vie car
à ces moments là,
je te portais."
Ton ami, Jésus.
https://www.youtube.com/watch?v=M13e1M76SqM la marche de Radetzky
provence26- Râleur
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- Message n°46
desespoir.............
Désespoir
Pour toi, qui es devant un trou noir,
en toi ,où s’installe le désespoir.
Toi qui ne vois plus de motivation,
mais toujours plus de déception.
Toi qui ne sens plus la chaleur humaine,
tu t’éloignes de cette chaude veine.
NON ! Ne t’isole pas, ne t’enferme pas,
il y aura toujours quelqu’un là, devant toi
pour t’aider, te prendre la main, où que tu sois.
Réveille-toi, regarde-toi dans un miroir,
ouvre les yeux et emboîte le pas
vers les ressources qui s’offrent à toi.
Vas vite, appelle au secours,
au besoin, crie le sur tous les toits.
Consulte avant qu’il ne soit trop tard,
ça en vaut la peine, il s’agit de toi !
Ne lâche pas, avance, vas mon grand
Reviens vers la lumière, il est temps
provence26- Râleur
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- Message n°47
seul !!!!!!
Seul
Seul, je suis toujours seul
je n'ai confiance qu'en moi même
j'ai beaucoup de problèmes,
beaucoup de peine
et personne avec qui les partager
la vie est cruelle et sadique
plus votre coeur est gros
plus vous êtes généreux
plus vous avez de bonté en vous
et plus la vie sera éprouvante et difficile
car aujourd'hui dans notre société
société que nous avons nous même bâtit
société qui avantage les profiteurs et les menteurs
avantage aussi les bandits et les hommes de pouvoir
hélas ceux qui pourraient faire changer les choses
préfère ne rien changer du tout
ils préfèrent continuer de s'enrichir
et regarder s'agrandir le fossé entre les riches et les pauvres
car ceux parmi nous qui ont le pouvoir et l'argent
ceux-là en désirent toujours plus
pour eux ce n'est jamais assez
pour s'enrichir ils sont prêts à agrandir la misère du monde
pour eux la peine et le malheur des autres
ne représente rien,
rien de plus qu'une goutte d'eau dans l'océan
ces gens n'ont aucun coeur, aucune conscience
de nos jours, les gens généreux
sont ceux qui vivent dans la misère
où est la logique dans ce monde de fou
malgré tout je suis une personne généreuse,
une personne intègre, honnête,
afin de ne pas entrer en conflit avec ma conscience
et vous pouvez-vous en dire autant
N'oubliez jamais d'écouter ce que votre coeur vous dicte
provence26- Râleur
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- Message n°48
kesaco............
Venez lire Kesaco
J'ai vu
Une boule magique et de jaune vêtue
A rebondi sur mon balcon
Je l’écoute conter son histoire vécue
Par-delà le bel horizon...
"J’ai vu des Childéric perdre leur Cunégonde ;
J’ai vu des Clodomir les remplacer par dix ;
J’ai vu Napoléon et Vercingétorix,
César et Mustapha se disputer le monde. "
- Qui es-tu ? D’où viens-tu ? Es-tu ballon ou sonde ?
"J’ai vu le vagabond qui, près de l’eau s’endort ;
J’ai vu les miséreux dans leurs haillons, livides,
Les atours décorés des dames, d’or avides,
Les gavés, les repus, les riches sans effort."
- D’où viens-tu ? Qui es-tu, ballon ? Es-tu au port ?
"J’ai vu les Dieux du ciel, veillés par des vestales ;
J’ai vu, vers l’orient, l’étoile du berger ;
J’ai vu les égarés d’eau fraîche s’asperger,
Un prêcheur les guidant vers leurs heures fatales."
- Qui es-tu ? D’où viens-tu, ballon, de quels dédales ?
"J’ai vu le vert bocage et le blond champ de blé,
Le mont roux, revêtu de la neige éternelle ;
J’ai vu quelque chardon, quelque blanc asphodèle
Sur un vague terrain, obscur, m’a-t-il semblé..."
Sous mes doigts hésitants, le ballon a tremblé.
"J’ai vu des gazons noirs sur la colline rose ;
J’ai vu des arbres bleus, de rouges océans ;
J’ai vu les cauchemars de cœurs aux trous béants,
J’ai vu les cieux tout verts, le pré que rien n’arrose."
- Qui t’a guidé vers moi, ô, ballon si morose ?
"J’ai croisé le guerrier et le veuf éploré,
Celui de tous les temps, dans ma course lointaine ;
J’ai vu la cave pleine et, sans eau, la fontaine,
Le forum bien vivant, le bois inexploré."
De mes doigts hésitants, son corps j’ai effleuré...
"J’ai vu des esseulés, j’ai vu des Pénélope,
Leur quenouille filant, j’ai vu le fier luron
Au bras de son amante, et j’ai vu la goton
Aguicher le passant, d’un propos interlope."
- D’où viens-tu ? Qui es-tu, ô ballon philanthrope ?
Devant mes yeux hagards, soudain, frémit son jaune.
Sa coquille se fend, puis s'entrouvre son sein.
Hors de l’arche du temps, s’insinue un essaim :
Les oiseaux, deux par deux, guidés par la pigeonne...
Deux colombes, deux pélicans,
Deux faucons et deux goélands...
Leur futur, libéré, de mon balcon s’envole ;
La pigeonne-Noé s’en vient sur mon épaule.
provence26- Râleur
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- Message n°49
il faut de la force !!!!!!
l faut de la force pour exprimer son opinion
Il faut du courage pour l’assumer jusqu’au bout
Il faut de la force pour prendre une décision
Il faut parfois du courage pour en accepter les conséquences
Il faut de la force pour avancer
Il faut du courage pour accepter de s’être trompé
Il faut de la force pour affronter le danger
Il faut du courage pour accepter ses limites
Il faut de la force pour choisir
Il faut du courage pour renoncer
Il faut de la force pour accepter les épreuves
Il faut du courage pour en rire
Il faut de la force pour dénoncer
Il faut du courage pour se taire
Il faut de la force pour gagner sa vie
Il faut du courage pour affronter la misère
Il faut de la force pour avancer
Il faut du courage pour ne pas renoncer
Il faut de la force pour dire non
Il faut du courage pour être capable
d’affirmer son opinion sans violence
Il faut de la force pour affronter les autres
Il faut du courage pour s’affronter soi-même
Il faut de la force pour réussir
Il faut du courage pour se surpasser
Il faut de la force pour calmer la peine d’un ami
Il faut du courage pour endurer sa propre souffrance
Il faut de la force pour endurer l’injustice
Il faut du courage pour l’arrêter
Il faut de la force pour aimer
Il faut du courage pour s’en aller
Il faut de la force pour vivre
Il faut du courage pour survivre
provence26- Râleur
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- Message n°50
les léoparts...........
Il ya probablement une morale ici de ne pas avoir peur de prendre des risques, ou d'avoir peur du grand gars.
Cette souris a flirté avec la mort quand elle rentrée dans le midi d'un léopard affamé.
Apparemment inconscients de la bête qu'il domine, le rongeur espiègle attrapé à des morceaux de viande jetés dans l'enclos du léopard africain.
Mais au lieu de bondir sur l'intrus, le petit de 12 ans vieux léopard, appelé Sheena, semblaient avoir peur de la souris audace et gardé ses distances.
A un moment elle a essayé de pousser la souris avec son nez, mais le petit garçon déterminé effectué sur les gommes à l'écart jusqu'au moment où il était plein.
.... mais même d'être gentiment poussé ne dissuadent pas de la petite créature d'obtenir sa faim ...
«C'était incroyable, même le gardien qui avait jeté les viandes dans l'enceinte a été choqué - il a dit qu'il n'avait jamais rien vu de tel auparavant."
Propriétaire du projet Jackie James a ajouté: «Elle était si amusant de voir - Sheena maintenu une moyenne de la souris une ou deux fois pour essayer de le sortir de sa nourriture.
«Mais la petite chose déterminée n'a pris aucune notification et tout simplement continué."
Sheena a été adoptée pour le projet Leopard Rare Santiago d'un zoo du Royaume-Uni alors qu'elle n'avait que quatre mois.
Elle est l'un des 14 grands félins dans la collection privée a commencé par le mari de la fin de Jackie Pierre en 1989.
Le Léopard d'Afrique se trouve dans les prairies du continent, les savanes et les forêts tropicales.
provence26- Râleur
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- Message n°51
Lafontaine en prose
Elle n'est pas de Lafontaine .
Elle est en prose
.
Mais je la trouve bien bonne , et vous ?
Une vieille dame décide d'aller faire un safari-photo en Afrique.
Elle emmène son fidèle vieux caniche pour lui tenir compagnie.
Un jour, le caniche part à la chasse aux papillons, et s'aperçoit
qu'il s'est perdu.
Errant au hasard en tentant de retrouver son chemin, il voit un
léopard courir vers lui avec l'intention visible de faire un bon
repas.
Le vieux caniche pense : "Oh, oh! Je suis vraiment dans la m....., là!"
Remarquant les quelques os d'une carcasse qui traîne sur le sol à
proximité, il se met aussitôt à mâcher les os, tournant le dos au
léopard qui approche.
Quand celui-ci est sur le point de lui sauter dessus, le vieux
caniche s'exclame haut et fort : "Ouah, ce léopard était vraiment
excellent!
Je me demande s'il y en a d 'autres par ici?"
En entendant cela, le jeune léopard interrompt son attaque en plein
élan, il regarde le caniche avec effroi, et s'enfuit en rampant sous
les fourrés.
"Ouf!", soupire-t-il, "C'était tout juste! Ce vieux caniche a failli
m'avoir!"
Cependant, un vieux singe, qui avait observé toute la scène d 'une
branche d'arbre à proximité, se dit qu'il pourrait mettre à profit
ce qu'il sait en négociant avec le léopard et obtenir sa protection.
Il part donc le rattraper mais le vieux caniche, le voyant courir à
toute vitesse après le léopard, réalise que quelque chose doit se
tramer.
Le singe rattrape vite le léopard, lui dévoile le pot aux roses, et
lui propose son accord.
Le jeune léopard est furieux d'avoir été trompé : "Arrive ici le
singe, monte sur mon dos, et tu vas voir ce qui va arriver à ce
petit malin!"
Le vieux caniche voit le léopard accourir avec le singe sur son dos
et s'inquiète : "Que vais-je faire maintenant?"
Mais au lieu de s'enfuir, le chien s'assied dos à ses agresseurs,
faisant semblant une fois de plus de ne pas les avoir vus, et juste
au moment où ils arrivent à portée de voix, il s 'exclame : "Où est
donc ce foutu singe?
"Ca fait une heure que je l'ai envoyé me chercher un autre léopard!"
Morale de cette histoire :
On ne plaisante pas avec les vieux de la vieille.
L'âge et la ruse arriveront toujours à triompher de la jeunesse et
de la force!
L'astuce et l'esprit viennent seulement avec l'âge et l'expérience.
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