C'était, hier, l'anniversaire du « Menhir », célébré dès la veille au soir en présence de son épouse Jany, de quelques joyeux amis et d’une bouteille mathusalem de six litres d’excellent champagne…
Les dernières alertes médicales avaient fait craindre que l’on ne puisse parvenir jusqu’à cet anniversaire, mais il n’en était rien.
Jean-Marie Le Pen ressent, bien sûr, les atteintes de l’âge, mais il conserve toute sa lucidité. Il jette un regard sans complaisance mais sans regret sur son passé, tel qu’il l’a partiellement narré dans les deux tomes de ses mémoires.
Quel destin ! Fils de patron pêcheur dont le bateau avait sauté sur une mine, venu à 12 ans avec sa mère reconnaître le corps de son père sur la grève, pensionnaire au collège des jésuites de Vannes dans le froid et la faim de la guerre ; vivant la Libération dans l’exaltation de la liberté retrouvée autant que dans la réprobation des excès de l’épuration ; « montant » à Paris pour des études de droit qu’il financera partiellement en travaillant comme pêcheur ou comme mineur de fond, il devient président de la « Corpo » de droit, mais quitte le Quartier latin pour s’engager, comme jeune officier parachutiste, en Indochine, par patriotisme et aussi pour combattre un communisme qui ne s’implante partout que par la subversion, la terreur, la guerre, la violence.
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J'ignorai pour sa jeunesse et des gens qui ont été mineur de fond en politique, il ne doit pas y en avoir beaucoup.
On aime où l'on n'aime pas, mais il a marqué la politique et l'histoire de la France.