Le concert de Bilal Hassani, porte-drapeau revendiqué de la communauté LGBT, prévu mercredi soir dans une ancienne église de Metz, a été annulé après une polémique au sein des mouvances catholiques et traditionalistes locales, au grand dam de la ministre de la Culture, "choquée" par ce renoncement.
A la vue des menaces formulées à l'encontre de l'artiste et de son public, Live Nation, producteur de la tournée de Bilal Hassani, a expliqué avoir décidé "avec regret, tristesse et dépit", d'annuler le spectacle qui devait se tenir dans l'ancienne église Saint-Pierre-Aux-Nonnains, aujourd'hui salle de spectacles. "Nous ne pouvons laisser un rendez-vous qui devait être un moment de joie, de partage et de fête, devenir un lieu de tension et de malveillance accrues", a indiqué Live Nation.
La ministre de la Culture Rima Abdul Malak s'est dit "choquée" par cette annulation. "Face aux extrémismes, aux appels à la haine, à la violence, la culture doit rester un espace de liberté et d'émancipation", a-t-elle écrit sur Twitter.
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On ne peut jamais se réjouir que des menaces et des violences arrêtent un concert ou une conférence, comme c'est le cas là où comme ce fut le cas pour certaines personnes dans des universités.
Il faut quand même reconnaître que le lieu est une véritable provocation, ce ne sont pas les salles de concert qui manquent à Metz et avoir choisi ce lieu, c'est volontairement provoquer les catholiques de la région.
Il faudrait aussi que la racaille d'extrême gauche évite de confondre catholique et extrême droite, je sais que le Q.I. n'est pas bien élevé, mais quand même.