Invitée du JT de France 2, la candidate LR a réaffirmé sa volonté de supprimer 150.000 fonctionnaires, et a esquissé son plan.
C'est une promesse qui revient régulièrement, à droite, lors des élections : la suppression de postes de fonctionnaires. Candidate Les Républicains à la présidentielle, Valérie Pécresse ne fait pas exception et a promis la suppression de 150.000 postes.
Une promesse attaquée par Emmanuel Macron lors se son interview sur TF1/LCI, mercredi 15 décembre, rappelant que derrière chaque poste "ce sont des hommes et des femmes" et qu'on ne peut pas les supprimer "comme des petits bâtonnets".
"Ce qu'il a dit est indigne", a répliqué la présidente de la région Ile-de-France sur le plateau du JT de France 2, jeudi 16 décembre. "Je veux ne pas remplacer un départ sur trois à la retraite, on parle de postes", a-t-elle précisé, ajoutant qu'elle planifiait également la création de 50.000 nouveaux dans les secteurs de la sécurité, du soin et de l'éducation.
Ces suppressions massives de postes de fonctionnaires sont un préalable, selon la candidate, à l'amélioration du pouvoir d'achat des Français. "Il faut baisser les charges sur les salaires. Or, pour ça, il faut bien que je trouve l'argent, a argué Valérie Pécresse. On ne le trouvera que si on dépense mieux et si on supprime une bonne partie de cette couche de bureaucratie."
Relancée à plusieurs reprises sur la bureaucratie qu'elle vise, la candidate n'a pas donné de précisions, mettant en avant son observation. "On gaspille l'argent, tout le monde fait tout et le reste. Il y a 700 agences, 383 'comités Théodules' de l'Etat."
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La proposition n'est pas nouvelle, mais elle est toujours d'actualité, il y trop d'administratifs pour pas assez de fonctionnaires de terrain, le privé a fait sa révolution technologique, chose que n'a pas fait le fonctionnariat.
Plus il y a de moyens de communication, plus les ordinateurs sont puissants et plus il y a de fonctionnaires alors qu'il devrait y en avoir moins dans les bureaux et plus sur le terrain.
À noter qu'il y a pas mal de truc qui pourraient être digitalisé ou externalisé.