"Vous ne passerez pas", a lancé mardi le ministre de la Santé Olivier Véran aux anti-vaccins qui menacent les soignants, tandis que le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal a assuré mercredi que le gouvernement sera d'"une fermeté absolue" à leur égard.
Alors que les témoignages de pharmaciens, médecins ou encore directeurs d'hôpital victimes d'actes des des anti-vaccins contre le Covid-19 se multiplient, l'exécutif assure ne rien vouloir laisser passer.
Interrogé mercredi 8 septembre sur France 2 pour savoir si l'État protégeait médecins et pharmaciens agressés, le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal a répondu "bien sûr: la République se doit de les protéger, parce qu'ils nous protègent, et donc ça veut dire qu'il y a une fermeté absolue. À chaque fois qu'il y a un événement comme celui-ci, il y a une enquête pour identifier les auteurs pour qu'ils soient sévèrement punis et sanctionnés", a-t-il assuré. Aux soignants qui tirent la sonnette d'alarme, "ce que je leur dis, c'est que nous ne laisserons jamais passer ce type d'actes (...) Nous ne laisserons rien passer : Olivier Véran l'a redit hier" mardi, a-t-il insisté.
À l'Assemblée nationale, le ministre de la Santé Olivier Véran a lancé à plusieurs "Vous ne passerez pas" aux anti-vaccins qui menacent les soignants.
"À chaque fois ce sont des situations scandaleuses qui sont non-comprises par les victimes, parce qu'elles ne sauraient être comprises", a répondu le ministre, en assurant qu'il avait appelé des pharmaciens et directeurs hôpitaux victimes d'attaques.
Olivier Véran a souligné la différence entre les "gens qui ont peur du vaccin, ces gens-là il faut leur parler, faire preuve de pédagogie, les accompagner" et les "gens qui veulent faire peur". "À vous qui menacez, cachés derrière votre écran, vous qui proférez des menaces à destination des blouses blanches, des directeurs d'hôpitaux, à vous qui descendez dans la rue pour aller taguer les appartements des directeurs d'hôpitaux ou pour aller briser des stands de pharmacie, je vous dis une chose très simple, c'est : Vous ne passerez pas, vous ne passerez pas !", a-t-il martelé, sous des salves d'applaudissements.
Les soignants et directeurs d'hôpitaux visés "peuvent compter sur mon soutien total et entier, ainsi que sur le soutien du ministre de l'Interieur", avec lequel des mesures de renforcement de la sécurité ont été discutées pendant l'été, a-t-il ajouté.
Lire la suite sur : actu.orange.fr
Pendant ce temps-là, ceux qui ne se font pas vacciner se font insulter à longueur de temps par les chroniqueurs et les animateurs de télé ou de radios, mais là le ministre ne dit rien.
Jérôme Marty est le type même de soignant, enfin espérons qu'il soigne, qui sait tout qui connaît tout, à l'égal de Véran ou d'Attal, ils fait tout bien, il est le plus fort et le meilleur et tout, et pour tout.
Il a la science infuse, il sait tout mieux que tout le monde et tous ceux qui ne sont pas de son avis sont des obscurantistes patenté et s'il ne dit pas que ce sont des abrutis ce n'est pas l'envie qui lui manque.
C'est un vrai décalage entre ces médecins de la T.V., qui pérorent à longueur de temps et les médecins de terrain qui soignent 12 - 13 par jour qui eux se posent des questions et qui ont des doutes.
J'ai vu deux médecins différents pour des raisons différentes, aucun des deux ne m'a dit d'aller me faire vacciner toute affaire cessante, mais tous les deux avaient des doutes sur la confection du vaccin et surtout sur la rapidité de mise sur le marché.
Je ne parle pas d'un couple d'infirmiers dont l'un est infirmier de bloc opératoire et qui ne veulent même pas entendre parler du vaccin, ça fait quand même une sacrée différence avec les soignants soigneusement choisis par les médias.
Bien sûr, je ne suis pas pour les insultes ni la violence, mais ça serait quand même bien qu'on respecte le choix des non vaccinés et qu'on arrête de les traiter de tous les noms, à la longue c'est fatigant et je comprends qu'il y en ait qui en ait marre.