Martine Aubry, ce n’est pas seulement « la dame des 35 heures » [1], c’est aussi et surtout celle qui a inventé comment exclure les jeunes de la société en les enfermant dans des emplois-bidons. Dont il a fallu gérer la mise en liquidation comme celle de la CGEP (Compagnie de Gestion des Emplois Partagés) qui a mis sur la paille 250 jeunes, non sans que cette liquidation ne s’entoure d’un léger parfum de scandale financier (Voir ci-dessous). En ressortant dans le programme du Parti Socialiste l’idée de lancer 300.000 emplois-jeunes (dénommés emplois d’avenir), Martine Aubry pense-t-elle que les Français ont la mémoire si courte ?
D’une longue enquête que nous avions menée de 1999 à 2001, sur les emplois-jeunes de Martine Aubry [2], rappelons ce « médiateur » de la RATP qui était si content lorsqu’il avait pu orienter 10 passagers du métro dans la journée ; ou ces bac+7 qui avaient trouvé au Palais de justice un emploi comme appariteur d’accueil. Des jeunes relâchés dans la société quelques années plus tard sans aucune formation réelle, ayant seulement été injectés comme des fonctionnaires de seconde ou troisième zone en appoint d’emplois publics déjà surchargés et donc perçus comme des concurrents par les fonctionnaires titulaires car accédant à une sous-fonction publique sans passer par les concours.
ifrap.org
Brochet-Aubry nous ressort des vieilles idées déjà mises en application et qui ont démontré que ça ne servaient à rien et que ça coûtait cher mais ce n'est pas grave, elle insiste au risque de ruiner un peu plus le pays par ses mesures complètement absurdes.