« Quandidate », parce que l'annonce de la candidature de Martine Aubry aux primaires du PS n'est plus qu'une question de temprs. Ce samedi, le parti de la rue de Solférino tenait une convention pour adopter officiellement son projet pour 2012. Ce qui a été fait, à l'unanimité.
Le Parti socialiste a un projet et il n'en est pas peu fier. Ce document, intitulé « Le changement », doit être officiellement adopté samedi après-midi à l'occasion d'une convention tenue par le PS Halle Freyssinet, dans le treizième arrondissement de Paris, point d'orgue de deux ans de travail et de 130 rencontres. Le projet socialiste en vue de l'élection présidentielle de 2012 compte trente propositions « ambitieuses et sérieuses », selon Guillaume Bachelay, secrétaire national du PS qui a piloté le projet.
« Champion »
Parmi ces mesures, on notera notamment la création de 300.000 « emplois d'avenir » destinés aux jeunes, la fusion de l'impôt sur le revenu et de la CSG ou bien encore la mise en place d'une nouvelle police de proximité.
Mais au-delà du projet, le véritable enjeu de la convention de samedi concerne la personne qui sera chargée, d'ici quelques mois, de représenter les couleurs du PS devant les électeurs français. Deux semaines après l'arrestation pour le moins médiatisée de Dominique Strauss-Kahn à New York, le Parti socialiste tente de redresser la tête et de trouver un nouveau « champion » capable de gagner l'Élysée.
François Hollande fait, aujourd'hui, figure de favori mais des couloirs de la rue de Solférino, la rumeur couve qu'une autre candidature, quelle qu'elle soit, serait plus acceptable. « Tout sauf Hollande », donc ? Les langues ne sont pas encore assez déliées pour que la formule soit déclamée haut et fort. Mais quand même, nombreux sont les socialistes qui ne veulent pas de l'ancien premier secrétaire comme candidat.
« Meeting »
Aussi Martine Aubry est-elle poussée à annoncer sa candidature. Elle ne l'a pas encore fait et ne devrait pas se prononcer avant plusieurs jours. Pourtant, la convention de samedi sera son moment, même si les autres candidats déclarés seront également présents. Chez les socialistes, on parle d'ailleurs d'une « ambiance de meeting plus qu'une convention statutaire ».
Un meeting, donc, pour la première secrétaire, dont la semaine qui s'achève aura été parsemée de petits cailloux destinés à préparer l'annonce de sa candidature. Dimanche dernier, au journal de France 2, elle témoignait de son envie « que la gauche gagne » et « d'être utile à (son) pays ». Deux jours plus tard, elle faisait scène commune avec Ségolène Royal, illustration à peine voilée du front anti-Hollande qui s'opère au PS. Le soir-même, Laurent Fabius annonçait son soutien à la première secrétaire. Pendant ce temps, Martine Aubry organisait sa propre succession à la tête du Parti socialiste.
Ne manque donc plus que l'annonce officielle, celle qui fera de la première secrétaire une candidate déclarée à la présidentielle de 2012. En attendant, place au discours d'unité, façade nécessaire pour un parti profondément meurtri par l'affaire DSK.
Un document qui s'appelle le changement, mais ce sont des mesures qu'ils avaient prit il y a des années en arrière et qui ont soit coûté une fortune soit elle n'ont eu aucun effet.
Une police de proximité ça veut dire des flics qui vont faire joujou avec la racaille dans les banlieues le jour pendant qu'il feront leurs mauvais coups la nuit.
Fusion de la CSG et des impôts et alors ça va nous faire payer moins d'impôts
Quand aux emplois d'avenir c'est tout simplement des emplois aidés qui seront aidés sur nos impôts.
Je vais quand même me procurer les fameuses 35 propositions socialistes pour être équitable, mais si c'est du même acabit, je crains le pire pour le pays si d'aventure Brochet-Aubry ou n'importe lequel des socialistes arrivait à la présidence de la république.
En fait j'ai bien peur que ce genre de convention ne soit juste qu'une raison pour lancer Brochet-Aubry dans le bains des élections et que les fameuses propositions ne soient que du vent pour permettre ça.