L’artiste n’aimait pas parler chiffres. Pourtant les siens sont spectaculaires. Quinze jours après sa mort, Jean Ferrat a vendu plus de 135 000 CD selon les classements de l’institut GFK, seules références de l’industrie du disque que nous avons pu nous procurer. Rien que son triple best of caracole en tête des ventes de compilations avec 106 852 exemplaires écoulés en deux semaines, soit presque dix fois plus que la seconde, Vanessa Paradis.
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Parallèlement, tous ses anciens albums se sont revendus. Ces jours-ci, il en classe 7 dans le top 10 des disques de plus de deux ans. Du jamais, vu depuis la disparition de Michael Jackson l’an passé.
Plus étonnant encore, les jours qui ont suivi sa mort, les internautes, pourtant réputés assez jeunes, ont téléchargé légalement plusieurs milliers de fois ses plus célèbres chansons comme « la Montagne » et « Que serais-je sans toi ». Au total, Ferrat cumule plus de 16 300 achats sur le Web. « Cela a toujours été comme ça avec lui. Sauf que l’on n’en parlait pas ! s’emporte Gérard Meys, son producteur. Cet automne, sa compilation a même devancé Michael Jackson. »
Preuve supplémentaire de l’engouement : le numéro spécial de « Paris Match » a cartonné. « Nous en avons vendu près de 850 000 exemplaires, notre meilleur score depuis le début de l’année, explique Régis Le Sommier, directeur adjoint de la rédaction. Tout a été écoulé en province où l’on aurait pu en vendre plus. » L’émotion suscite aussi toutes sortes d’envies. « Des communes veulent baptiser des rues, des écoles des centres culturels du nom de Jean Ferrat. Certains veulent ériger des statues. C’est mal connaître l’artiste, qui refusait d’être statufié », rappelle Gérard Meys. Les petits malins qui rêvent d’en faire des tasses ou des tee-shirts en seront pour leurs frais. Tout comme les restaurateurs ardéchois qui ont demandé des nappes en papier avec le texte de « la Montagne » et la tête de Ferrat en illustration. « C’est non, assure le producteur. Sony Music, qui distribue les disques, voudrait des duos virtuels avec Isabelle Aubret. On est dans le business ! Et des artistes souhaitent le reprendre. J’aurais préféré qu’ils le fassent de son vivant. »
« Tout ce qui est envisagé pour l’heure, c’est de créer un lieu culturel dons son village d’Antraigues, qui mettrait en valeur ses passions peu connues, comme la musique classique ou la peinture », insiste Gérard Meys, à qui le chanteur a confié la protection deson oeuvre .
Le Parisien
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Parallèlement, tous ses anciens albums se sont revendus. Ces jours-ci, il en classe 7 dans le top 10 des disques de plus de deux ans. Du jamais, vu depuis la disparition de Michael Jackson l’an passé.
Plus étonnant encore, les jours qui ont suivi sa mort, les internautes, pourtant réputés assez jeunes, ont téléchargé légalement plusieurs milliers de fois ses plus célèbres chansons comme « la Montagne » et « Que serais-je sans toi ». Au total, Ferrat cumule plus de 16 300 achats sur le Web. « Cela a toujours été comme ça avec lui. Sauf que l’on n’en parlait pas ! s’emporte Gérard Meys, son producteur. Cet automne, sa compilation a même devancé Michael Jackson. »
Preuve supplémentaire de l’engouement : le numéro spécial de « Paris Match » a cartonné. « Nous en avons vendu près de 850 000 exemplaires, notre meilleur score depuis le début de l’année, explique Régis Le Sommier, directeur adjoint de la rédaction. Tout a été écoulé en province où l’on aurait pu en vendre plus. » L’émotion suscite aussi toutes sortes d’envies. « Des communes veulent baptiser des rues, des écoles des centres culturels du nom de Jean Ferrat. Certains veulent ériger des statues. C’est mal connaître l’artiste, qui refusait d’être statufié », rappelle Gérard Meys. Les petits malins qui rêvent d’en faire des tasses ou des tee-shirts en seront pour leurs frais. Tout comme les restaurateurs ardéchois qui ont demandé des nappes en papier avec le texte de « la Montagne » et la tête de Ferrat en illustration. « C’est non, assure le producteur. Sony Music, qui distribue les disques, voudrait des duos virtuels avec Isabelle Aubret. On est dans le business ! Et des artistes souhaitent le reprendre. J’aurais préféré qu’ils le fassent de son vivant. »
« Tout ce qui est envisagé pour l’heure, c’est de créer un lieu culturel dons son village d’Antraigues, qui mettrait en valeur ses passions peu connues, comme la musique classique ou la peinture », insiste Gérard Meys, à qui le chanteur a confié la protection deson oeuvre .
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