Formule 1 - Saison 2024 - Résultats, débats, observations, critiques et opinions...

Jean-pierre a écrit:Pour Leclerc, ce n'est pas la première fois qu'il a des soucis, ce garçon n'a pas de chance parce que je pense qu'il aurait pu finir deuxième si il avait eu le plein potentiel de la voiture.

Nouvelle enquête interne chez Red Bull

Après celle dirigée contre le directeur de l’écurie Christian Horner pour «comportement inapproprié», une nouvelle enquête vise l’influent conseiller historique Helmut Marko.



Le triple champion du monde Max Verstappen (Red Bull) a décroché vendredi la pole position du GP d’Arabie saoudite de F1, mais son écurie se retrouve de nouveau dans la tourmente car le conseiller Helmut Marko est lui aussi visé par une enquête interne.

Le feuilleton dans l’équipe autrichienne n’en finit décidément plus !

Après que le directeur de l’écurie Christian Horner a été blanchi d’accusations de «comportement inapproprié» proférées par une employée, qui a, elle, été suspendue par Red Bull jeudi, c’est l’influent conseiller historique Helmut Marko qui est sur la sellette, a-t-on appris vendredi d’une source proche du dossier.

«Une enquête interne a été ouverte par la maison mère Red Bull et cible Helmut Marko, suspecté d’être à l’origine des fuites dans la presse dans le cadre de l’affaire Horner», a indiqué cette source vendredi à l’AFP.

Marko: «Je déciderai moi-même»

Interrogé par la chaîne de télévision autrichienne ORF, Helmut Marko a laissé entendre qu’une suspension n’était pas exclue.

«La possibilité théorique existe toujours (…) Je dirais que c’est difficile à juger… disons qu’en fin de compte, je déciderai moi-même de ce que je fais», a-t-il déclaré

«C’est un dossier très complexe. Encore une fois, on veut la paix dans l’équipe. Ce championnat sera suffisamment difficile avec 24 Grands Prix et on doit se concentrer là-dessus», a-t-il ajouté.

Contactée par l’AFP, l’écurie Red Bull n’a souhaité faire aucun commentaire au sujet de cette nouvelle enquête interne.

Vers un départ de Verstappen?

La réaction de Max Verstappen, très proche d’Helmut Marko et qui a souvent lié son destin chez Red Bull à celui de l’ancien pilote autrichien, ne s’est pas fait attendre.

«J’ai toujours dit dans l’équipe, aux gens haut placés, qu’il occupait une part importante dans toutes mes prises de décision et pour mon futur dans l’équipe, donc c’est très important qu’il reste dans l’équipe.

C’est important de rester soudé car je pense que si on perd un tel pilier, ce sera un gros problème pour l’équipe et pour moi donc Helmut doit rester», a martelé le Néerlandais en conférence de presse.

Oliver Bearman a été pris de court.

Ce Britannique de 18 ans s’apprêtait à vivre un week-end somme toute classique à son échelle: celui d’un pilote méconnu de Formule 2, à l’abri de l’attention médiatique.

Son destin a pris une tournure radicalement différente lorsque Ferrari a annoncé le forfait de Carlos Sainz pour le Grand Prix d’Arabie saoudite, ce samedi (départ à 18 heures suisses).

L'Espagnol a subi une opération de l’appendicite, le contraignant à céder sa place.

Pour le remplacer au pied levé, la Scuderia s’est tournée vers Oliver Bearman, son habituel troisième pilote de réserve derrière l’Italien Antonio Giovinazzi et l’Israélien Robert Schwartzman.

«Je me suis réveillé ce matin (ndlr: vendredi) en pensant à ma course de F2, puis j’ai été jeté dans le grand bain pour les essais libres et les qualifications de F1», a-t-il réagi.

Dans ces conditions, le rookie a réalisé des débuts encourageants: 10e de la dernière séance d’essais libres, il a enchaîné par le 11e temps de la deuxième séance de qualifications.

Âgé de 18 ans et 10 mois, il deviendra samedi à Jeddah le troisième plus jeune pilote à prendre le départ d’un Grand Prix en Formule 1, derrière Max Verstappen (17 ans et 5 mois en 2015) et Lance Stroll (18 ans et 4 mois en 2017).

Chez Ferrari, il s’agira du nouveau record de précocité.

Progression constante depuis 2020

S’il n’était pas attendu à pareille fête aussi vite, Oliver Bearman est tout de même escorté d’une belle réputation dans le paddock. Après s’être illustré en karting dans ses jeunes années, il s’est installé dans une monoplace en 2020 et n’a cessé de progresser depuis.

En 2021, il dispute de front les championnats allemand et italien de Formule 4 au sein de l’écurie néerlandaise Van Amersfoort Racing et remporte les deux catégories, devenant le premier à réaliser cette prouesse.

Il est alors repéré par Ferrari, qui le convie à un concours en présence d’autres talents. Épatant, il est sélectionné pour intégrer la pouponnière de la Scuderia, la Ferrari Driver Academy, dont sont issus notamment Charles Leclerc, Sergio Pérez, Lance Stroll ou encore Mick Schumacher.

L’ascension d’Oliver Bearman se poursuit en Formule 3, où il termine 3e du classement final - à 7 petits points du vainqueur - à l’issue de son unique saison à ce niveau, puis en Formule 2.

Dont il écrit l’histoire en avril 2023: à Bakou, il établit lors du même week-end le meilleur temps des essais libres, signe la pole position et remporte ensuite la course sprint (avec, à la clé, le point du meilleur tour) ainsi que le Grand Prix. Une moisson jamais vue jusqu’alors.

En 2023, 12'138 milliards de cannettes de Red Bull au total ont été vendues, un chiffre en augmentation de 4,8 % par rapport à l'année 2022, déjà très bonne. Notre chiffre d'affaires est passé de 9'684 milliards à 10'554 milliards, soit une augmentation de 9 %.

Jean-pierre a écrit:Et pourquoi crois-tu qu'ils continuent à faire de la pub ? Allez je t'aide, c'est pour continuer à avoir le même chiffre d'affaire.

Red bull, sa petite sœur Sauber et Haas ne sont pas des marques de voiture.