Une nouvelle prise à droite pour Emmanuel Macron: pugnace mais clivante, symbole de la diversité, la sarkozyste Rachida Dati, maire du VIIe arrondissement de Paris, a été nommée jeudi ministre de la Culture, deux ans avant les municipales où elle ambitionne de conquérir Paris.
Elle avait annoncé, elle-même, sa nomination surprise rue de Valois à des élus LR parisiens, avant l'officialisation par l'Elysée.
Rachida Dati est "une femme d'engagement, d'énergie, qui toute sa vie s'est battue pour obtenir ce qu'elle voulait obtenir", a salué Gabriel Attal sur TF1.
Le nouveau Premier ministre a mis en avant la "présomption d'innocence", alors que l'élue parisienne est mise en examen depuis juillet 2021 dans l'enquête sur des contrats noués par une filiale de Renault-Nissan, quand Carlos Ghosn en était le PDG.
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Franchement décevant, cette femme me semblait être une personne de conviction et qu'elle trahisse son parti en dit long finalement sur l'arrivisme de ces personnes et il y a de quoi dégoûter les militants de soutenir un parti plus qu'un autre.
En même temps, des couleuvres, elle en a avalé, elle a été controversée toute sa vie chez LR alors que c'est quelqu'un qui ne mâchait pas ses mots et que ne faisait pas dans la dentelle lors de ses combats politiques.
Je suppose qu'elle a compris qu'elle n'irait jamais plus loin que maire du VII arrondissement de Paris au sein de son parti et qu'elle a sais la chance d'être une dernière fois sous la lumière des projecteurs.
Ce qui est amusant, c'est que Macron ne peut pas s'empêcher de mettre des personnes sous le coup de la justice, mais il sait probablement que l'affaire Renault-Nissan sera jugée bien après la fin de son mandat.
En dernier lieu, que va faire Dati à la culture, elle a l'air prédisposée pour cet emploi comme moi pour dire la messe, la seule chose qu'on peut espérer, c'est qu'elle coupe dans les budgets de film ou spectacle bobo wokiste à la noix qui coûtent une blinde aux Français.