filochard2 a écrit: Jean de Meung a écrit:Te rends-tu au moins compte que toi qui prône une éducation nationaliste afin de remettre certains enfants sans repères dans le droit chemin, tu pourrais tout aussi bien proposer des stages encadrés afin que les homos deviennent hétéros ?
Stage de conversion ça s'appelle. Tout à fait, c'est aux parents d'en décider. Il y a plein de jeunes qui sont sur la bascule, ils peuvent passer d'un coté ou de l'autre, il faut des incitations pour les faire passer du bon coté, pression sociale, exemplarité, virilité, fierté. Et déjà cesser avec les incitations pour les faire basculer du mauvais coté : propagande dans les écoles, les films, la pub.
Sur ce point, je ne suis pas d'accord, je dirais, plus simplement, que la société et les gens qui y vivent sont hypocrites avec leur sexualité.
On a établi des règles dont on ne connaît pas l'origine, qui impose une manière de penser.
Du genre: "Je n'essaie pas, parce que c'est pas bien".
Ce qui sous-entend qu'on a édicté un code de conduite qui fait plier les mentalités et qui, quelque part, entrave les libertés individuelles.
Nous, humains, nous pouvons tout essayer !
Il y a des choses qui ne sont pas bonnes pour nous et pourtant légalement en vente partout = la malbouffe, le sucre, certains médicaments, etc...
Il y a des choses qui ne sont pas bonnes pour nous = la drogue par exemple.
Mais la sexualité est vraiment propre à chacun et ne pas essayer telle ou telle pratique ne permettra jamais de savoir si on aimerait ou pas.
Donc, je prône l'essai et surtout la liberté de le faire sans préjugé.
Si un homme ne se sent pas attiré physiquement par les hommes, est-ce parce qu'il est conditionné et que c'est son cerveau qui l'en empêche ou est-ce que c'est vraiment instinctif et viscéral ?
Nous ne sommes pas, par exemple, attiré sexuellement par toutes les femmes ou tous les hommes, ce n'est pas parce qu'une femmes solliciterait un homme qu'il arriverait, pour autant, à avoir un rapport sexuel avec elle.
Quand un enfant grandit, ses parents ne peuvent diriger ses pensées, ses réflexions, ses pulsions, etc...
Aujourd'hui il y a 2 problèmes: L'identité sexuelle ou de genre et les pratiques homo ou hétéro.
On voit que des enfants, très jeunes, se posent des questions sur leur appartenance au genre dont ils sont censés faire partie.
Je suis un garçon, mais je préfère jouer avec les filles aux jeux de filles = Suis-je ou devrais-je être une fille ?
Je suis une fille, je passe mon temps avec les garçons à jouer à des jeux de garçons = Suis-je ou devrais-je être un garçon ?
Est-ce mal, finalement, pour des parents d'avoir une fille au lieu d'un garçon ou un garçon au lieu d'une fille ?
Là nous n'en sommes qu'au stade psychologique et de confort cérébrale.
Mais l'opinion publique se focalise sur la partie "technique", c'est-à-dire les modifications physiques que ça représentent et c'est sur ce point, spécifique que ça choque.
Autrement, la partie sexuelle, tout le monde semble, désormais s'en foutre, qu'un garçon ou une fille devienne homme ou hétéro, qui s'en soucie ?
Si, la sexualité d'un ado (ou adulte), pose un problème à ses parents, je pense que ce sont les parents qui ont un problème et non leur enfant !