CHÔMAGE - Après la grande peur sanitaire, la hantise de la récession et de ses conséquences pour le pouvoir d’achat. Alors que la France et le monde s’enfoncent dans une crise économique déjà historique et appelée à durer, plus d’un Français sur deux dit redouter de voir ses revenus grevés par les suites de l’épidémie de coronavirus.
Dans une enquête réalisée par YouGov entre les 4 et 5 juin en exclusivité pour Le HuffPost, 54% des 1024 personnes interrogées se disent désormais “très” ou “assez” inquiètes que leurs finances soient “sévèrement impactées”. Un chiffre stable depuis le début de cette étude hebdomadaire lancée à la veille de la première étape du déconfinement le 11 mai dernier.
Cette crainte s’est d’ores et déjà concrétisée pour une frange conséquente des personnes sondées par YouGov. 29% d’entre elles estiment que leur situation financière s’est déjà détériorée par rapport à il y a un mois. Cette perte de pouvoir d’achat s’exprime en premier lieu chez les parents, les célibataires et les personnes peu diplômées.
Chômage et crise longue
La hantise de perdre des revenus intervient alors que 73% des sondés anticipent une récession pour les douze prochains mois, alors que le contexte national est déjà fortement marqué par les annonces de restructuration, de plans de sauvetage et d’assouplissement des mesures de protection sociale mises en place pendant le confinement et qui plombent le budget de l’État. Dans la même étude, près d’une personne sur cinq (21%) se dit très ou assez inquiète de perdre son emploi.
Cette crainte pour son pouvoir d’achat, indexée ou pas à la peur de perdre son emploi, est corroborée par les projections de la Banque de France dévoilées ce mardi 9 juin. Après sa mise à l’arrêt pendant le confinement et son redémarrage progressif, l’économie française ne sera pas totalement remise avant 2022, prévient la banque centrale, qui anticipe une chute record d’environ 10% du PIB cette année.
Ces sombres prédictions, adossées à une forte progression du chômage, devraient entraîner un recul du pouvoir d’achat de l’ordre de 0,5% cette année, avant de repartir à la hausse en 2021 mais à un rythme bien plus faible que l’activité.
Vers des baisses de salaires?
Mais le pouvoir d’achat des Français pourrait également régresser sous la pression du chantage à l’emploi. La ministre du Travail Muriel Pénicaud a récemment appelé les entreprises à limiter les “risques sur l’emploi”, en négociant éventuellement des “accords de performance collective”, une possibilité ouverte par les ordonnances travail de 2017: par ce biais, les employeurs peuvent, via un accord avec des organisations syndicales représentant la majorité du personnel, baisser le temps de travail et la rémunération en période de crise.
Certaines entreprises ont d’ores et déjà proposé à leurs salariés des baisses de rémunérations temporaires contre la garantie du maintien de l’emploi.
Une tentation que dénoncent les syndicats. “Cette petite musique de la modération salariale face à la situation de sortie de crise sanitaire et la reprise progressive de l’activité serait la pire des choses”, a récemment a mis en garde le secrétaire général de FO, Yves Veyrier. En rappelant que baisser les salaires serait en outre préjudiciable à la consommation. Et donc à la reprise.
huffigtonpost.fr
Ça parait pourtant clair qu'il va y avoir une grosse récession dont nous ne connaissons même pas l'ampleur encore, le virus de whang a mit l'économie à genou, les chinois font repartir leur économie à plein régime et Trump pourrait être battu aux prochaines élections aux U.S.A. laissant la place à un Démocrate sénile qui, comme Barak Hussein Obama se couchera devant la Chine.
Inutile de dire que ceux qui ne sont pas inquiet aujourd'hui vont l'être très bientôt car c'est une guerre commerciale qui se dessine et la France n'est pas armée du tout pour ça.