Bruxelles a présenté lundi un projet de nouvel instrument destiné à protéger le marché intérieur de l'UE en cas de crise, y compris, si nécessaire, en contraignant les producteurs de biens stratégiques à servir l'Europe en priorité.
"Dans des circonstances extrêmes" pouvant entraîner des pénuries de produits vitaux, la Commission européenne pourra imposer à des industriels de donner priorité aux commandes européennes, plutôt que chinoises ou américaines, sous peine d'amendes, selon le projet de texte.
Cette mesure, inspirée de règles existant déjà aux Etats-Unis, est pensée comme une arme de représailles.
"Notre souhait c'est qu'on ne l'utilise jamais", a souligné le commissaire au Marché intérieur, Thierry Breton, lors d'une conférence de presse commune avec la vice-présidente de la Commission, Margrethe Vestager.
L'idée est de dissuader des Etats tiers de bloquer les exportations de produits stratégiques vers l'Europe, comme les Etats-Unis qui avaient interdit les exportations de vaccins anti-Covid pendant la pandémie.
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IL faudrait quand même expliquer à ces idiots de journalistes que Bruxelles, c'est une ville, que c'est la capitale de la Belgique et que ça ne prend pas de décision pour l'Union européenne.
Pour la contrainte, je suis explosé de rire, ces chancres du libéralisme forcené, ces adeptes de la libre circulation des marchandises et des migrants, ces rois du commerce international, réalisent qu'en fait si on se protège, c'est quand même mieux si on veut survivre.