Le stéréotype selon lequel les Flamands sont des travailleurs alors que les Wallons sont paresseux est faux. C’est même l’inverse. C’est ce que révèle une nouvelle enquête européenne. Elle sera dévoilée mardi.
Les Wallons ont plus d’éthique concernant le travail, attachent moins d’importance à la famille et aux loisirs et estiment qu’un emploi offrant des possibilités d’évolution est plus important qu’avoir beaucoup de jours de congé, rapportent De Standaard et Het Nieuwsblad.
L’enquête a été réalisée auprès de 1.500 personnes entre avril et juillet 2009. Le volet belge a été écrit par le professeur en psychologie du travail Hans De Witte (KU Leuvent) et sa collègue Anja Van den Broeck.
L’étude révèle que pour les Flamands, l’emploi occupe une place moins centrale dans leur vie que pour les Wallons. Ainsi, 95% des Wallons affirment que le travail est le plus important pour eux, contre 93% des Bruxelles et seulement 85% des Flamands. En outre, plus de francophones que de Flamands estiment que travailler est une obligation morale, et trouvent honteux de recevoir de l’argent sans travailler pour l’obtenir.
Autre fait marquant: les Flamands insistent plus sur la famille et les loisirs et sur le fait que travailler est pour eux surtout un moyen d’atteindre une sécurité financière. Ils privilégient aussi généralement des emplois sans trop de stress, avec des horaires avantageux, de nombreux jours de congé et un bon salaire.
sudpresse.be
Voila qui casse un peu les idée reçu qui voulait que ce soit les Flamands qui étaient plus courageux.
Comme quoi c'est facile d'avoir plus de richesse quand on a des ports et des infrastructures industrielles