Julian Assange, le fondateur de Wikileaks, peut désormais être extradé en Suède. Le tribunal de Belmarsh (Londres) a en effet jugé recevable aujourd'hui même la demande d'extradition de Julian Assange vers la Suède vient-on d’apprendre. Ses avocats ont cependant annoncé qu’ils feront appel de cette décision.
Il faut dire que l’Australien Julian Assange risque de nombreuses années de prison s’il met un pied en Suède. Pour rappel, une plainte pour viol a été portée contre lui dans le pays d’Europe du Nord l’été dernier. Un mandat d'arrêt européen contre Julian Assange a ainsi été émis afin que la justice suédoise puisse l’écouter.
"Les USA ne sont pas impliqués"
Bloqué en Angleterre depuis décembre dernier, le fondateur de Wikileaks, outre l’affaire suédoise, a aussi quelques soucis avec les États-Unis. Ces derniers, par la voix de Philip Crowley, le porte-parole du département d'État US, a cependant assuré sur son Twitter il y a à peine deux heures que « l'affaire de viol de Julian Assange est une affaire entre la Grande-Bretagne et la Suède. Malgré les affirmations contraires, les États-Unis ne sont pas impliqués. »
Cependant, l’extradition vers la Suède pourrait mener Assange vers les États-Unis. En effet, en décembre dernier, nous apprenions qu’un accord d’extradition entre la Suède et le pays de l’oncle Sam était en passe d’être signé entre les deux pays. Cette fois, point d’affaire sexuelle en cause, mais tout simplement la diffusion sur Wikileaks de documents top secret de l’armée américaine. Assange tomberait ainsi sous le coup de l’Espionage Act…
Pas de preuve d'extradition future vers les USA pour le juge
Le sujet a d’ailleurs été abordé dans le jugement du tribunal londonien. Howard Riddle, le juge ayant accepté la demande suédoise d’extradition, note ainsi qu’il « ne sait pas si la Suède a un traité d'extradition avec les États-Unis d'Amérique. Il n'y a eu aucune preuve à ce sujet. » Il note cependant que la loi permet bien à la Suède d’extrader ensuite Julian Assange vers les USA si une demande est faite dans les règles.
Il a principalement vérifié que l’intégrité physique d’Assange ne serait pas mis à mal en Suède et que « la condition physique ou mentale de l'accusé est telle qu'il serait injuste ou tyrannique de l'extrader ». Or ce n’était pas le cas au regard de sa décision.
« En fait, comme je suis convaincu que l'extradition est compatible avec les droits de la Convention de l'accusé, je dois ordonner que M. Assange soit extradé vers la Suède » a-t-il conclu.
Julian Assange attaqué de toutes parts
Rappelons que de nombreux gouvernements et sociétés ont montré ces derniers mois tout leur désamour pour Julian Assange et son site Wikileaks. Mastercard, Visa, Paypal, Amazon et même la Banque postale suisse ont ainsi bloqué les comptes de Julian Assange.
Quant aux gouvernements, que ce soit des deux côtés de l’atlantique (hormis l’Islande), les propos à son encontre ont été plus qu’explicites. En France, Éric Besson, le ministre en charge de l’économie numérique, a par exemple estimé que « Wikileaks met en danger la vie de personnes, la vie des sources ».
pcimpact.com
Celui qui la vérité doit être exécuté pour reprendre la chanson de Guy Béart, on peut donner un peu d'information mais quand on donne toutes les info en vrac et sans distinction on risque les foudres des plus grands et forcément on le paye cash.
Il est à parié que le procès en Suède ne donnera pas grand chose mais qu'il sera extrader aux USA par la suite si il ne trouve pas une combine rapidement pour s'échapper de la.
On voit aussi toute la puissance des gouvernements dont celui des USA pour écrabouiller un quidam qui ne leur plait et en cela il semble que Obama soit égal voir pire à Bush.