Beaucoup savent sans doute qu’un évènement très particulier a eu lien pendant le week-end. WikiLeaks, qui s’était déjà fait connaître en révélant 91 000 documents tenus secrets autour de la guerre en Afghanistan, a publié 251 287 nouveaux documents venant du réseau SIPRNet. La bombe médiatique et diplomatique engendrée par ce torrent éclabousse tous les pays et fait ressortir de nouvelles informations sur des sujets déjà abordés, notamment les attaques perpétrées contre Google l’année dernière.
Sur le blog OWNI, on peut lire une véritable chronique des évènements liés à WikiLeaks. Il faut savoir que les fameux documents ont le pouvoir de mettre à mal de nombreux gouvernements, la France étant par exemple une cible régulière de moquerie aussi bien par les États-Unis que par le Royaume-Uni. Normand Lester, analyste diplomatique depuis des décennies, indiquait sur une radio canadienne (98.5 FM) que le nouveau coup d’éclat de WikiLeaks pourrait être « la plus grande catastrophe diplomatique de l’histoire des relations internationales ».
Parmi la tonne d’informations particulièrement dérangeantes que l’on peut découvrir depuis ce week-end, on trouve des informations concernant un sujet dont nous avions largement discuté l’année dernière : l’attaque de plusieurs ordinateurs dans les locaux mêmes de Google. C’est le New York Times lui-même qui s’est chargé des premières révélations, en indiquant que le Politburo chinois avait bien ordonné les attaques, la chose ayant été confirmée par un informateur chinois à l'ambassade américaine en Chine. Ce type d’attaque existerait depuis 2002 et concernerait aussi bien les entreprises étrangères (espionnage) que les sources de soutien au dalaï-lama.
pcimpact.com
Autant dire que si Google est sûrement capable de se défendre contre ces attaques, nous on ne fait pas le poids et si un chinois veut s'introduire dans notre ordinateur on à aucun moyen de l'en empêcher.