Un enfant de 6 ans atteint d'une forme grave de cancer est décédé début février à l'hôpital de La Timone à Marseille, victime d'une «erreur» liée à un surdosage du produit de chimiothérapie, ont indiqué jeudi les responsables du centre hospitalier.
«Malheureusement il y a eu une erreur de dosage du médicament au cours du traitement», a déclaré Pierre Pinzelli, directeur du centre hospitalier de La Timone, lors d'une conférence de presse, confirmant une information du quotidien La Provence.
Le médicament a été administré «à une dose très nettement supérieure à ce que l'enfant aurait dû recevoir» et son état s'est alors «dégradé de façon alarmante». «Nous savons que la surdose a accéléré son décès, somme toute malheureusement assez prévisible», a-t-il ajouté.
Le petit garçon arménien était arrivé en France fin décembre dans un «état général très dégradé» après un «long périple», accompagné de son père qui avait décidé de quitter l'Arménie pour tenter de trouver un moyen de le soigner. A Marseille, ils ont été accueillis par la communauté arménienne qui les a immédiatement orientés vers le service des urgences de la Timone-Enfants, a raconté M. Pinzelli.
Le directeur de l'hôpital : «Un drame épouvantable...»
L'enfant est alors immédiatement transféré en oncologie pédiatrique, où il suit un protocole de traitement «particulièrement lourd». Le père, autorisé à séjourner dans sa chambre, est régulièrement tenu informé de l'évolution de son état de santé par le biais d'interprètes, selon la même source.
Après la mort de son fils le 3 février, il rentre dans son pays avec le corps grâce à une aide financière de 10 000 euros, débloquée par la société d'assurance mutuelle hospitalière. «Il a bien compris que nous avions fait une erreur, mais il n'a jamais manifesté le désir d'intenter une action en justice contre l'établissement», a affirmé le directeur de l'hôpital.
C'est un «cas extrêmement rare, un drame épouvantable, tout le monde est très choqué par ce qui est arrivé», a-t-il dit, précisant qu'un accompagnement psychologique avait été mis en place à destination du personnel hospitalier. Selon les responsables du service d'oncologie pédiatrique, «sur les 150 enfants pris en charge chaque année, aucune erreur (de ce type) ne s'est jamais produite».
Une enquête administrative a été diligentée et «des actions correctrices ont été immédiatement mises en oeuvre pour éviter qu'un tel drame se reproduise,» a ajouté M. Pinzelli, qui n'a pas souhaité s'étendre sur les raisons possibles de l'erreur, tant que le dossier n'était pas clos.
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L Parisien
«Malheureusement il y a eu une erreur de dosage du médicament au cours du traitement», a déclaré Pierre Pinzelli, directeur du centre hospitalier de La Timone, lors d'une conférence de presse, confirmant une information du quotidien La Provence.
Le médicament a été administré «à une dose très nettement supérieure à ce que l'enfant aurait dû recevoir» et son état s'est alors «dégradé de façon alarmante». «Nous savons que la surdose a accéléré son décès, somme toute malheureusement assez prévisible», a-t-il ajouté.
Le petit garçon arménien était arrivé en France fin décembre dans un «état général très dégradé» après un «long périple», accompagné de son père qui avait décidé de quitter l'Arménie pour tenter de trouver un moyen de le soigner. A Marseille, ils ont été accueillis par la communauté arménienne qui les a immédiatement orientés vers le service des urgences de la Timone-Enfants, a raconté M. Pinzelli.
Le directeur de l'hôpital : «Un drame épouvantable...»
L'enfant est alors immédiatement transféré en oncologie pédiatrique, où il suit un protocole de traitement «particulièrement lourd». Le père, autorisé à séjourner dans sa chambre, est régulièrement tenu informé de l'évolution de son état de santé par le biais d'interprètes, selon la même source.
Après la mort de son fils le 3 février, il rentre dans son pays avec le corps grâce à une aide financière de 10 000 euros, débloquée par la société d'assurance mutuelle hospitalière. «Il a bien compris que nous avions fait une erreur, mais il n'a jamais manifesté le désir d'intenter une action en justice contre l'établissement», a affirmé le directeur de l'hôpital.
C'est un «cas extrêmement rare, un drame épouvantable, tout le monde est très choqué par ce qui est arrivé», a-t-il dit, précisant qu'un accompagnement psychologique avait été mis en place à destination du personnel hospitalier. Selon les responsables du service d'oncologie pédiatrique, «sur les 150 enfants pris en charge chaque année, aucune erreur (de ce type) ne s'est jamais produite».
Une enquête administrative a été diligentée et «des actions correctrices ont été immédiatement mises en oeuvre pour éviter qu'un tel drame se reproduise,» a ajouté M. Pinzelli, qui n'a pas souhaité s'étendre sur les raisons possibles de l'erreur, tant que le dossier n'était pas clos.
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L Parisien
.«Il a bien compris que nous avions fait une erreur, mais il n'a jamais manifesté le désir d'intenter une action en justice contre l'établissement», a affirmé le directeur de l'hôpital
????????????????????? Parce qu'il a fallu qu'il comprenne seul ??? Décédé le 3 février , ils ont essayé d'étouffer l'affaire ( comme souvent !) a ce qu'il paraît et ce n'est qu'aujourd'hui qu'ils admettent leur erreur ???? Bien sûr ca peut arriver mais essayer de le dissimuler est une faute de plus et pas des moindres !!
Qu'il repose en paix où qu'il soit !
Qu'il repose en paix où qu'il soit !