"Je me demande si finalement (...) je ne serais pas la meilleure candidate écologiste à l'élection présidentielle" ? La question est lancée sous forme de boutade par Ségolène Royal. Mais la présidente de la région Poitou-Charentes veut y croire. Surfant sur la polémique autour de la mise en place de la taxe carbone, l'ex-candidate PS à la présidentielle a critiqué "le consensus mou de toute la classe politique" en faveur de ce nouvel impôt écologique, y compris chez les socialistes.
"Pourquoi est-ce que ça dérange, ce que je dis, parce qu'il y avait un consensus mou de toute la classe politique, y compris d'ailleurs de Noël Mamère (Verts) et des socialistes pour dire : on va se repeindre en Vert, on va se donner bonne conscience en adhérant à un impôt " alors que celui-ci "n'a rien d'écologique", a déclaré Ségolène Royal sur RTL , suggérant de nouveau avoir fait changer le PS sur la taxe carbone. "J'ai rompu une certaine loi du silence", a-t-elle insisté. Selon elle, "le gouvernement va être obligé de revoir sa copie parce que les Français n'acceptent pas qu'on instrumentalise l'écologie uniquement pour leur faire payer un nouvel impôt uniquement parce que les caisses de l'État sont vides et qu'il faut les remplir".
Bilan
Balayant les vives réactions des écologistes, qui reprochent à l'ex-candidate à l'élection présidentielle de s'être engagée en janvier 2007, lors de la signature du pacte écologique de Nicolas Hulot de mettre en oeuvre 'une adaptation de la taxe carbone", elle a lancé : "Toutes ces réactions excessives prouvent bien que j'ai raison." "Pourquoi je dérange ? parce que moi j'ai joint les actes à la parole", a-t-elle poursuivi, citant son action dans sa région, "première d'Europe pour l'énergie alternative et son plan photovoltaïque".
Et de vanter au passage son action lorqu'elle était ministre de l'Environnement. "J'en ai fait deux des taxations écologiques : l'une sur les déchets, ça a été extrêmement efficace, puisque toutes les décharges sauvages ont été résorbées. J'ai mis fin au trafic de déchets. Et en taxant le non-traitement des déchets, j'ai abouti non seulement à résoudre ce problème, mais en plus de faire de la France et de ses filières industrielles la première Nation française sur la compétence et la compétitivité dans ce domaine. Autrement dit, la fiscalité écologique, elle est bonne si elle permet, grâce à une liberté de choix, de changer ses comportements - si elle est juste - c'est à dire, si ce sont vraiment les pollueurs, les gros pollueurs qui payent, et, troisièmement, si elle permet le développement de filières économiques qui sont l'une des clés, d'ailleurs, de la sortie de crise." Régionales et présidentielle : Ségolène Royal est entrée en campagne.
Source: lepoint.fr
Et que fait elle d'autre que de se repeindre en vert dans cet article
Dans sa campagne pour les présidentielles on l'a à peine entendu parler d'écologie autrement que lorsqu'elle a signé la charte de Nicolas Hulot pour le reste c'était participation écologie et quand on sait que l'écologie, il faut l'enfoncer dans le crane des gens pour que ça les fasse réagir on peut se dire que ça n'aurait pas été bien loin.Encore une fois elle surf sur la vague sans idées propre et sans réel projet elle reprends un vieux concept sans s'apercevoir que les choses ont changé depuis et que le monde à changer lui aussi et qu'il faut être réactif dans la politique de maintenant.
