Après la vérité des prix, la vérité des prix écologiques. L’une des mesures phares du Grenelle aura la forme d’une nouvelle étiquette écolo apposée sur nos produits de grande consommation. Du citron d’Argentine, au tee-shirt made in Bangladesh. Le super-ministre de l’Ecologie Jean-Louis Borloo a choisi de défendre bec et ongles la généralisation de l’étiquette carbone, un indicateur qui formule l’impact du dit produit sur l’environnement. «C’est une mesure sur laquelle on ne lâchera pas», confie-t-on au ministère. «D’ici deux à trois ans, plus de 90 000 références devront être étiquetées.
En Grande-Bretagne, le géant Tesco a annoncé en juin vouloir placer des indicateurs carbone sur 70 000 références. Histoire de dégainer le premier en France, le groupe Casino a annoncé en août qu’il allait étiqueter 3 000 produits de grande consommation dès 2008 (lire page suivante). C’est même à l’issue d’un entretien avec Borloo que Jean-Charles Naouri, le patron de Casino, a accéléré son projet.
C'est une bonne mesure mais qui toute seule n'ira pas loin et qui doit ëtre accompagné de bien d'autre comme l'éducation des gens pour qu'ils aient les bon reflex en matière d'écologie.