Souffrez-vous d’un manque de reconnaissance dans votre trava

Souffrez-vous d’un manque de reconnaissance dans votre travail ?

• Oui 61.26%
  
• Non 33.41%
  
• Sans opinion
  
• 5.33%

Sondage trouvé sur le site de Europe1 aujourd'hui.

Je crois que si l'on interrogeait que les gens qui travaillent dans le transport, ça irait jusqu'à 90%

Il y a des chance que dans les 5,33 % de sans opinions une grande partie ne disent pas vraiment ce qu'ils pensent réellement.

Motivés mais stressés, de plus en plus de salariés souffrent d'un manque de reconnaissance, selon une étude du cabinet de conseil et de formation Cegos publiée jeudi. Conséquence de cette dégradation du climat social : ils se contentent de faire les tâches prévues et ne vont pas plus loin. A terme, ce sont les performances des entreprises qui peuvent en pâtir.

Source Europe1

C'est quelque chose qui se ressent particulièrement parmi les chauffeurs routiers ou il n'y a plus de confiance et de reconnaissance envers eux.

Il y a pas mal de temps que j'entends, parmi les gars:

"Je m'en fout du moment que je rentre vendredi soir" ou: " c'est leur problème qu'ils se dém......"

Il y a quelques années en arrière on entendait pas ce genre de truc, les gars se mettaient en 4 pour arrondir les angles et faire avancer les choses.

On ne sent plus aucune motivation parmi eux.

Chez les clients pareil, parmi le personnel de manutention la motivation n'y est plus il font leur boulot mais rien de plus fini l'époque ou on voyait des caristes qui restaient après l'heure pour vider ou charger un camion, maintenant, à l'heure pile ils s'en vont même si ça doit désorganiser le travail du lendemain.

Dans une usine ou je vide et je charge souvent, avant on pouvait charger le soir le chargement prévu pour le lendemain, maintenant le cariste laisse ça à l'équipe du matin car ce n'est pas son job de le faire.

Cela illustre pas mal l'article et les sondages et c'est vrais qu'il y a un petit moment que ça se ressent.

Je dois dire que pour ma part la motivation de mes 20 ans à disparu depuis quelques temps et que je fais mon travail, sans flemme mais sans passion non plus, j'en fais pour ce que je suis payé et c'est déjà pas mal.

Je crois qu'il ne faut pas traiter le problème à la légère, ce manque de reconnaissance risque d'avoir de graves conséquence dans un avenir proche.

si on etait plus solidaire on les tiemdrai !!! par exemple / l europe entiere s arrete de travailler pendant un certain temps , les enfant s ne vont plus a al ecole etc.... bref on stop l economie entiere

Rêve utopique, je suis bien placé pour le savoir.

Déjà sur 12 chauffeurs que nous étions à un moment, je n'ai pas réussi à réunir l'unanimité pour signer une lettre de doléance.

Il y a eu un enfoiré pour refuser de se joindre aux autres.

il est loin le temps du dircetoire et de la revolution francaise lol mais c tout de meme bon de fantasmer

on dit que cette mentalite venait de l epoque d apres guerre qui avec le temps c est estompe pour laisser place a l egoisme !!!!

Pour ma part, si on ne me reconnaît pas, je présente ma carte de visite professionelle; elle est simple mais suffisament efficace pour au moins me dire "bonjour".

Toute une époque Toubak d'un temps révilu qui ne reviendra plus.

En fait c'est un peu le thème de départ du sujet, reconnaissance dans le travail faisait que nous étions solidaires les uns des autres etc.

Je ne sais pas dans ta parti Jam mais dans le notre, il n'y a plus de reconnaissance au travail ce qui fait qu'il n'y a plus motivation au travail, la plupart, dont moi je le reconnais, travaille à minima juste assez pour le salaire de misère que l'on gagne de nos jours.

Je pensais que le sujet était généraliste (j'aurai surement pas pris très attention). Pour les routiers, la considération ne doit surement pas etre à la hauteur de ce que l'on attend. Mais des fois, c'est le "chat qui court après sa queue". L'impolitesse de l'un entraine le meme réflexe de l'autre. Je suis certain que les certains réceptionnistes se moquent pas mal du chauffeur, et cela d'autant qu'il est mal habillé ou mal rasé. Routier en Europe, c'est pas routier dans le Caucase; la décence et la proporté sont aussi vecteurs d'une meilleure communicabilité.
Dans mon domaine, je n'ai guère de souci, mais l'univers feutré des fréquentations est pour le moins différent; ceci dit, on y retrouve plus d''hypocrisie parfois plus dangereuse qu'un bon coup de gueule.

je suis tout à fait d'accord avec toi toubak... l'ancienne génération pour peu qu'il y en ai encore restent solidaires même encore maintenant, et les jeunes sont plus personnels et je le vois à mon dépôt. nous sommes environs 320 conducteurs et conductrices. un tiers ont une trentaine d'années de volant derrière eux et lorsque ça coince dans le boulot ils ne cherchent pas à comprendre la solidarité est là pour bloquer ou manifester leur mécontentement, les deux tiers restant pensent qu'à leur petit service et leur petites magouilles. c'est bien triste de voir ça. pourtant les anciens essaient tant bien que mal de faire garder cette solidarité !!!

Je pense que Sandra décrit très très bien le problème qu'il y a de nos jours dans le travail !!!

[quote"Jam"]Je pensais que le sujet était généraliste[/quote]

En fait c'est généraliste, il y a eu un rapport de fait sur le sujet.

Ce n'est pas sans conséquence car les salarier ne sont plus motivé et ne font que leur travail en se foutant du reste.

Sentiment que je connais bien, j'en fait pour ce que je gagne, même si je vois une situation bloqué et je vois la solution, je ne dis rien car ça ne me concerne pas.

Jam écrit
Dans mon domaine, je n'ai guère de souci, mais l'univers feutré des fréquentations est pour le moins différent; ceci dit, on y retrouve plus d''hypocrisie parfois plus dangereuse qu'un bon coup de gueule.

Oscar répond :
« Le problème JAM souvent un individu qui subit un coup de gueule ne s’en remet pas, il est fâché à mort, suivez mon regard ! »

Moi, mon travail consiste à ne pas travailler .

En fait c'est un travail très compliqué puisqu'il faut faire semblant de fort travailler tout en ne travaillant absolument pas .

Attention hein, c'est pas de la rigolade ... Il y a des sanctions voire la porte si je travaille "vraiment" ...
Avec de l'entrainement, des antidépresseurs,anti hypertenseurs,et antiulécreux... ben tu parviens à le faire ....

Une fois que tu t'es habitué àl'affaire,t'as un gros temps libre ....

ca se rapproche d'un travail de fonctionnaire dans un département fantomatique. Ca doit pas etre tous les jours rigolo ce job du non job.

Et en as tu de la reconnaissance

En fait, je crois que c'est le gros soucis de la société d'aujourd'hui les gens ne se sentent plus impliqué, et ne sont plus impliqué dans leur boite.

Comme ça deviens vraiment rare de voir des gens qui restent longtemps dans la même boite, ce n'est pas leurboite mais la boite ou ils travaillent en ce moment.

Les résultats ce qu'il s'y asse ils s'en foutent du moment que le salaire tombe c'est le principal.

ma profession souffre du manque de reconnaissance des responsabilités qui lui sont confiées.
Il y a des gens qui s'impliquent dans tous les métiers mais quand ils voient le peu de reconnaissance en retour, et la lapidation des savoirs faire, des compétences, des financiers qui réorganisent la production ; ils baissent les bras.
Pour les jeunes, je dirais que leurs centres d'intérêts sont différents des anciennes générations : avant l'homme construisait sa carrière dans un métier où il était reconnu, payé, avait des primes, des gratifications. Maintenant, ces jeunes veulent une vie privée plus riche, plus libre et pensent moins à leur job. En plus, ils sont payé au minimum et savent qu'ils n'auront rien en +
je le vois dans les intérimaires et jeunes embauchés en CDD de mon entreprise, ils attendent le week end, prennent leur congé de paternité, parlent beaucoup de ce qu'ils font en dehors du travail.


avis personnel, ne sortez pas les fusils, merci.

C'est ce qu'il ressort du sondage sur le premier message et ça inquiète pas mal les employeurs car bien sur il a une baisse de productivité qui va avec.

Avant les gens s'impliquaient dans leur travail quitte à faire des heures sup parfois gratuites ou a faire n truc en plus si ils avaient fini.

Maintenant, et j'en fait parti une fois le boulot terminer j'attends la suite sans anticiper comme je le faisais avant.

Pourquoi le ferai je d'ailleurs car il n'y aura ni reconnaissance ni prime à la clé.

je raisonne un peu comme ça maintenant : pourquoi rester plus tard, en faire plus alors que je suis considérée comme un pion et n'aurait aucune reconnaissance ?
je quitte cette grosse industrie où la logique financière empiète sur le bien être et la capacité de production des personnes. (zéro stock, taux de rendement machine, etc.) et j'espère trouver autre chose dans un milieu à échelle "humaine"

il ne faut pas généraliser non plus, je connais des salariés de petites pme ou artisan qui sont gratifiés de primes ou augmentation, heures sup payés et sont heureux de se lever pour aller au boulot...

Sande a écrit:il ne faut pas généraliser non plus, je connais des salariés de petites pme ou artisan qui sont gratifiés de primes ou augmentation, heures sup payés et sont heureux de se lever pour aller au boulot...

Dans les petites structures oui mais dans les grosses on sent nettement que les gens n'en on rien à faire.

Si parfois dans une petite boite on peut, en leur passant un coup de fil, faire attendre un peu pour charger ou vider, dans les grosses boites c'est même pas en rêve.

Rajoute à ça les 35 heures et parfois c'est de l'acrobatie pour pouvoir travailler le vendredi.

Je pense qu'il y a quelque chose de cassé dans le monde du travail et que si avant ça faisait parti intégrante de la vie, maintenant c'est n mal nécessaire pour vivre mais rien de plus.

je retrouve souvent les routiers au self de l'entreprise. ils en ont ras la casquette d'attendre pour charger.
le déchargement des produits chimiques : le vendredi à 15h30, le gars qui est responsable du dépotage s'en va et les routiers galèrent ! j'en ai vu attendre le week end sur le parking.. ce sont souvent des routiers étrangers.
à force de tirer sur les effectifs, on se retrouve avec des heures non couvertes et des dysfonctionnements.

C'est tout le problème du vendredi le gars est en RTT et il n'y a pas moyen de vider ou alors c'est quelqu'un qui l remplace mais qui ne connait rien et soit c'est plus long soit il y a de la casse.

Dans la plupart des cas les gens s'en foutent, avant on trouvait toujours une solution maintenant non.

Il est évident qu'il n'y a rien dans le monde du travail qui motive les gens et pas de motivation au travail se traduit souvent par une activité au rabais et une qualité de travail au minimum.