La nomination de Michel Barnier avec le nihil obstat du RN a permis au premier parti de France de revenir habilement dans le jeu politique.
Tout le contraire de la gauche folle
L'épisode sera porté au crédit du parti de Marine Le Pen car le RN, contrairement à la gauche, a joué le jeu de la responsabilité institutionnelle. La gauche a voulu s'imposer, tenter le coup de force, comme elle l'a fait au bureau de l'Assemblée. Le NFP outrancier de Mélenchon et Faure a permis de faire émerger, dans une Assemblée qui ne reflète pourtant pas la réalité électorale, ce nouveau front républicain promis à un bel avenir : anti-LFI. Il se dessine dans le sondage disant le regret des électeurs du centre et de la droite d'avoir voté à gauche. Barnier est le premier bébé de ce nouveau front. Le soulagement du pays à la nomination de Barnier est celui d'avoir évité le pire. Et c'est le RN qu'il faut remercier. C'était le sens des déclarations des élus RN, comme Laurent Jacobelli.
bvoltaire.fr
Le RN joue habilement la partie, au lieu de faire de l'opposition à tout-va et dans tous les sens, ils font de l'opposition intelligente et rappelle tranquillement, mais fermement que la politique en France pour les 10 mois ou les 2 ans 1/2 qui reste ne se fera pas sans eux.
Ils n'ont pas de poste à l'Assemblée, mais ils peuvent faire sauter le gouvernement à la moindre incartade de celui-ci.
En gros, Macron et Barnier sont obligés de gouverner entre des braillards et un parti qui les tient.