Dans les expressions dramatiques employées par Emmanuel Macron pour caractériser les changements imposés par l'inflation et la crise énergétique, il y a eu cette étonnante « grande bascule ». On a bien compris quel était le point de départ : l'abondance et l'insouciance, mais l'arrivée - et le cap - était beaucoup plus floue : pénurie ? Rationnement ? Transition énergétique heureuse ? Surtout, l'expression déborde le champ économique, elle est éminemment politique. C'est même le titre d'un essai décrivant le retour des tensions en Europe et des révoltes intérieures. Or, si Emmanuel Macron ne mettait pas forcément une charge politique derrière ces mots, les Français, eux, ne s'y trompent pas.
bvoltaire.fr
Le gouvernement aura beau dire que le peuple n'a pas à comprendre, mais à se laisser diriger, il n'en reste pas moins que c'est dangereux pour lui un tel pourcentage.
Il suffiraa d'une étincelle pour que la contestation se fasse dans la rue et que ce soit violent.