Le bide de Quelques jours pas plus, film pro-migrants : la faute de l’extrême droite ?

Le film Quelques jours pas plus, inspiré d’un roman de Marc Salabert (baptisé De l'influence du lancer de minibar sur l'engagement humanitaire), vient de sortir sur les écrans français. Il met en scène Benjamin Biolay et Camille Cottin. Le pitch est d’une foudroyante originalité : pour plaire à Mathilde (Camille Cottin), militante pro-migrants dont il est tombé amoureux, Arthur (Benjamin Biolay), un journaliste qui couvrait l’évacuation d’un campement sauvage, accepte d’accueillir Daoud, un réfugié afghan.

bvoltaire.fr

C'est un signe des temps, vouloir nous faire bouffer du clandestin par tous les moyens, à un moment, il y a une indigestion.

Les Français ont du mal à finir le mois, ils sont submergés de problèmes et de questions, ils subissent la politique de la peur, autant dire que le sort de gens qui arrivent de l'autre bout du monde pour, potentiellement, devenir un terroriste au couteau, ça ne les passionne guère.

Il y a l'irréel du cinéma, le monde virtuel où la bourgeoise reçoit le va-nu-pieds et la vie réelle ou le va-nu-pieds met des coups de couteau à tout ce qui bouge.