L'incident était prévisible. La carte météo incandescente de France Télévisions a fini par s'enflammer. Le feu couvait depuis plusieurs semaines sur l'image satellite colorée de rouge et noir, façon barbecue. Les extincteurs des services de sécurité furent inopérants. C'est, désormais, devant un tas de cendres que la présentatrice tentera d'annoncer le temps des jours à venir. Le métier de climato-alarmiste n'est pas sans risque.
À l'inverse de ce scénario catastrophe, sur Twitter, nulle sécheresse. Les averses d'invectives succèdent aux giboulées de noms d'oiseaux. Le tonnerre gronde entre climato-sceptiques et scientifiques amateurs. Les premiers font appel à des bulletins météo des années 80 montrant une France verte malgré les fortes chaleurs, les seconds hurlent au complotisme, démontrent, mesurent et coupent les robinets. À un sujet de discorde en succède un autre. Le temps d'un été, racisme, homophobie, sexisme et Grand Remplacement ont laissé place au climat. La chaleur est l’événement du mois de juillet. Heure par heure, les téléspectateurs sont informés qu'il fait chaud : « Et encore un record battu chez nos amis du Sud-Ouest ! Mais que se passe-il ? Notre envoyé spécial à Vesoul nous annonce qu'il fait chaud ! » Un reportage auprès d'une marchande de glaces vient confirmer la catastrophe. C'est la ruée. La pauvre femme est débordée. Retour studio avec un spécialiste en dessert estival. Son désarroi fait peine à voir. « On n'a jamais vu ça ! Des touristes vont jusqu'à quatre boules par cornet ! »
Lire la suie sur : bvoltaire.fr
Qui va gagner ? Le bon sens populaire qui voit bien que les températures ne sont guère excessives par rapport aux autres années ou les médias aux ordres qui veulent à tout prix angoisser les gens pour une canicule qui n'existe pas ?
Difficile à dire, mais je crois que les Français s'en foutent de la chaleur, voire même que pour certains s'aperçoivent des mensonges des médias qui vous mettent des alertes sécheresse alors qu'il pleut tous les deux jours sur certaines régions.