Une étude menée sur près de 2 000 patients en Norvège a montré que les personnes qui ont déclaré dormir plus de neuf heures avaient un risque d’infection plus élevé.
Votre temps de sommeil à rallonge épate vos collègues, et vous arrivez même à ajouter une sieste le week-end. Mais d’un autre côté, il ne se passe pas un mois sans que vous ne cohabitez pas avec un virus ou une bactérie… Tout cela pourrait être lié. Une étude menée en Norvège a montré que les participants qui dormaient plus de neuf heures étaient plus susceptibles d’être sujets aux infections.
Pour leur travail publié le 2 mars dans Frontiers in Psychiatry, les chercheurs de l'Université de Bergen ont, par le biais d'étudiants en médecine travaillant dans des cabinets médicaux, distribué des questionnaires médicaux à des patients. Ces derniers devaient évaluer la qualité de leur sommeil et lister leurs récentes infections. En tout, 1 848 documents contenant les réponses des volontaires ont servi à l’étude.
La plupart des études observationnelles précédentes ont examiné l'association entre le sommeil et l'infection dans un échantillon de la population générale", a indiqué dans un communiqué le Dr Ingeborg Forthun, auteur de l'étude. "Nous voulions évaluer cette association chez les patients en soins primaires, où nous savons que la prévalence des problèmes de sommeil est beaucoup plus élevée que dans la population en général."
Plus vulnérable aux infections
Résultats : les patients qui dormaient neuf heures par nuit étaient 44% plus susceptibles de signaler une infection. Ils n'étaient pas les seuls. Les auteurs ont fait le même constat avec les personnes ayant des nuits courtes. Celles qui dormaient moins de six heures par nuit étaient 27 % plus susceptibles de déclarer une maladie infectieuse. De plus, moins de six heures de sommeil ou une insomnie chronique augmentaient également le risque d'avoir besoin d'un antibiotique pour traiter une infection.
Plusieurs études ont déjà établi un lien entre mauvaise qualité du sommeil et risque d’infections. “Nous savons qu'une infection peut causer à la fois un sommeil de mauvaise qualité et de la somnolence, mais le risque plus élevé d'infection chez les personnes souffrant d'insomnie chronique indique que la direction de cette relation va également dans l'autre sens : un mauvais sommeil peut vous rendre plus vulnérable aux infections”, informe le Dr Ingeborg Forthun. L’auteur espère que cette étude permettra aux médecins généralistes et aux patients de prendre conscience de l'importance d’un bon sommeil.
Votre temps de sommeil à rallonge épate vos collègues, et vous arrivez même à ajouter une sieste le week-end. Mais d’un autre côté, il ne se passe pas un mois sans que vous ne cohabitez pas avec un virus ou une bactérie… Tout cela pourrait être lié. Une étude menée en Norvège a montré que les participants qui dormaient plus de neuf heures étaient plus susceptibles d’être sujets aux infections.
Pour leur travail publié le 2 mars dans Frontiers in Psychiatry, les chercheurs de l'Université de Bergen ont, par le biais d'étudiants en médecine travaillant dans des cabinets médicaux, distribué des questionnaires médicaux à des patients. Ces derniers devaient évaluer la qualité de leur sommeil et lister leurs récentes infections. En tout, 1 848 documents contenant les réponses des volontaires ont servi à l’étude.
La plupart des études observationnelles précédentes ont examiné l'association entre le sommeil et l'infection dans un échantillon de la population générale", a indiqué dans un communiqué le Dr Ingeborg Forthun, auteur de l'étude. "Nous voulions évaluer cette association chez les patients en soins primaires, où nous savons que la prévalence des problèmes de sommeil est beaucoup plus élevée que dans la population en général."
Plus vulnérable aux infections
Résultats : les patients qui dormaient neuf heures par nuit étaient 44% plus susceptibles de signaler une infection. Ils n'étaient pas les seuls. Les auteurs ont fait le même constat avec les personnes ayant des nuits courtes. Celles qui dormaient moins de six heures par nuit étaient 27 % plus susceptibles de déclarer une maladie infectieuse. De plus, moins de six heures de sommeil ou une insomnie chronique augmentaient également le risque d'avoir besoin d'un antibiotique pour traiter une infection.
Plusieurs études ont déjà établi un lien entre mauvaise qualité du sommeil et risque d’infections. “Nous savons qu'une infection peut causer à la fois un sommeil de mauvaise qualité et de la somnolence, mais le risque plus élevé d'infection chez les personnes souffrant d'insomnie chronique indique que la direction de cette relation va également dans l'autre sens : un mauvais sommeil peut vous rendre plus vulnérable aux infections”, informe le Dr Ingeborg Forthun. L’auteur espère que cette étude permettra aux médecins généralistes et aux patients de prendre conscience de l'importance d’un bon sommeil.