par Jean-pierre Mar 8 Aoû 2023 - 23:38
Après ses mandats, un poste international pour Emmanuel Macron ?
et hiver, alors que le long conflit sur les retraites n'avait pas encore commencé et encore moins les émeutes du début de l'été, Emmanuel Macron affichait dans la presse ses ambitions post-élyséennes : UE ? ONU ? C'est aussi cela, la Macronie : une certaine idée de soi-même et des plans... de carrière.
Jeudi, Gabrielle Cluzel épinglait Emmanuel Macron pour son culot : ne prétend-il pas « bâtir un travail de civilisation » tout en accélérant la disparition de la nôtre ? Le problème, avec notre Président, c'est qu'on peut le prendre en flagrant délit quasiment tous les jours : un jour avec Yseult et la francophonie, le lendemain avec les maires de France, le surlendemain sur McKinsey : « Je ne crains rien... » Il est une série à lui tout seul, ou un caractère de La Bruyère : la prétention avec un grand P.
Dernier gonflement de cheville en date : l'international. Le Point, qui, il y a quinze jours, avait osé pointer la déconnexion de Macron en titrant à la une « Un président-zombie ? », verse dans la complaisance en nous expliquant, à partir de témoignages plus macronistes les uns que les autres, qu'Emmanuel Macron vise plus haut, plus loin, plus fort que nos petites inquiétudes nommées inflation, insécurité, immigration, prix de l'essence et factures de chauffage. L'international, tel serait son « objectif caché ».
Lire la suite sur : bvoltaire.fr
Si les médias ne s'aperçoivent que maintenant des ambitions immenses qu'à cet homme, ils ne sont pas très perspicaces, dès son premier mandat, j'ai dit qu'il n'avait d'autres ambitions que d'être nommé à la tête de la Commission européenne à la place de Von texto Leyen ou de son remplaçant.
Cet homme est un arriviste, il tuera père et mère pour assouvir ses ambitions de puissance et de gloire.
Est-ce qu'on peut l'empêcher ? À moins que ce ne soit un parti d'opposition qui arrive après lui au pouvoir, nous ne le pourrons pas, il sera proposé par la France et en fonction de gros reniements sur la souveraineté française, Macron sera président de la commission européenne avant ses 55 ans.