Après la chute du Mur en 1989, Gorbatchev a accepté la réunification allemande sous réserve qu’il n’y ait aucun élargissement de l’Otan vers l’Est. Mais les Américains n’ont rien trouvé de mieux que de porter l’Alliance de 16 membres en 1990 à 32 aujourd’hui. Ce qui fait dire à Poutine que la parole de l’Occident ne vaut rien.
Ensuite, en 2014, la CIA a renversé le régime prorusse en place à Kiev, pour y installer un valet de l’Amérique. Dès lors, ce fut l’enfer pour les populations russophones du Donbass. Les accords de Minsk, censés accorder l’autonomie à ces régions prorusses, n’ont jamais été appliqués. Paris et Berlin, cosignataires de ces accords, ont donc laissé délibérément Kiev mener une guerre contre le Donbass, qui a fait 15 000 morts en huit ans. Angela Merkel a reconnu que ces accords n’étaient qu’un leurre, destiné à gagner du temps pour renforcer l’armée ukrainienne.
Des preuves accablantes des crimes de guerre ukrainiens commis dans le Donbass ont été mises sous le tapis. Alors que les Ukrainiens maquillent des scènes de crime de guerre pour culpabiliser l’armée russe et diaboliser Poutine.
Pendant huit ans, Poutine a réclamé l’application des accords de Minsk et demandé des garanties de sécurité pour la Russie et le Donbass. Demandes éminemment légitimes, mais toutes traitées par le mépris par les Américains, dont l’arrogance n’est plus à démontrer.
Une attaque ukrainienne sur le Donbass étant prévue pour mars 2022, Poutine n’a eu d’autre choix que de lancer son offensive dès février, pour protéger les populations du Donbass. On le voit, l’Opération spéciale n’est que de la légitime défense. Ne renversons pas les responsabilités.