LE FIGARO MAGAZINE publie une interview de Moisés Naïm, rédacteur en chef de Foreign Policy « une des revues américaines les plus influentes en relations internationales », qui était présent au dernier forum de Davos pour sensibiliser les dirigeants aux enjeux du commerce illicite.
Selon lui « cinq secteurs connaissent un essor fulgurant :
la vente d’armes légères, et les réseaux de prolifération nucléaire,
le business florissant de la drogue,
le boom du trafic d’êtres humains,
le blanchiment d’argent sale et le pillage de la propriété intellectuelle ».
Il souligne que le blanchiment d’argent sale représente entre 2 et 5% du PIB mondial soit de 800 à 2000 milliards de dollars, et que certains l’estiment même jusqu’à 10% du PIB mondial.
L’expert qui relève qu’il y a eu une puissante mutation du trafic illicite avec la révolution des transports, des hautes technologies et l’effacement des frontières, souligne que les réseaux sont déconnectés, horizontaux et qu’il n’y a plus de hiérarchie avec des trafiquants « capables d’alliances temporaires » et qui « touchent à tout ».
Evoquant « l’outil puissant et redoutable » que devient Internet au service des trafiquants, il mentionne les réseaux de trafiquants mondiaux les plus actifs et les plus connus de la police ainsi que les « trous noirs » du monde où les lois traditionnelles ne s’appliquent pas comme le Triangle d’or aux confins de la Thaïlande du Laos et de la Birmanie où même la City à Londres « l’une des meilleures places de blanchiment d’argent au monde ».
Il conclut « nous sommes les témoins de l’explosion de la criminalisation de la politique et de la politisation du crime. Partout la politique s’immisce dans les affaires criminelles et des politiciens sont impliqués dans les trafics.
Il faut traiter ce problème au niveau international et lancer un vrai débat.
(son livre « Le livre noir de l’économie mondiale. Contrebandiers, trafiquants et faussaires » - Editions Grasset ).
Selon lui « cinq secteurs connaissent un essor fulgurant :
la vente d’armes légères, et les réseaux de prolifération nucléaire,
le business florissant de la drogue,
le boom du trafic d’êtres humains,
le blanchiment d’argent sale et le pillage de la propriété intellectuelle ».
Il souligne que le blanchiment d’argent sale représente entre 2 et 5% du PIB mondial soit de 800 à 2000 milliards de dollars, et que certains l’estiment même jusqu’à 10% du PIB mondial.
L’expert qui relève qu’il y a eu une puissante mutation du trafic illicite avec la révolution des transports, des hautes technologies et l’effacement des frontières, souligne que les réseaux sont déconnectés, horizontaux et qu’il n’y a plus de hiérarchie avec des trafiquants « capables d’alliances temporaires » et qui « touchent à tout ».
Evoquant « l’outil puissant et redoutable » que devient Internet au service des trafiquants, il mentionne les réseaux de trafiquants mondiaux les plus actifs et les plus connus de la police ainsi que les « trous noirs » du monde où les lois traditionnelles ne s’appliquent pas comme le Triangle d’or aux confins de la Thaïlande du Laos et de la Birmanie où même la City à Londres « l’une des meilleures places de blanchiment d’argent au monde ».
Il conclut « nous sommes les témoins de l’explosion de la criminalisation de la politique et de la politisation du crime. Partout la politique s’immisce dans les affaires criminelles et des politiciens sont impliqués dans les trafics.
Il faut traiter ce problème au niveau international et lancer un vrai débat.
(son livre « Le livre noir de l’économie mondiale. Contrebandiers, trafiquants et faussaires » - Editions Grasset ).