n juin dernier, lors du Conseil européen, sa présidente Ursula von der Leyen prétendait vouloir « infléchir la hausse des prix de l'énergie », redoutant que la zone ne s’enflamme : « Des mouvements sociaux ne sont pas à exclure », nous disait-on.
Le prochain Conseil européen se tiendra en octobre, avec des perspectives sans doute encore plus sombres puisque nos dirigeants n’ont rien d’autre à nous proposer que la hausse de 2 °C des climatiseurs en été et la réduction de 2 °C du chauffage en hiver, résolutions censées nous faire économiser « l'équivalent de l'approvisionnement en gaz du gazoduc Nord Stream 1 ». Vu les temps caniculaires, c’est déjà mal parti…
bvoltaire.fr
Je veux bien que les fournisseurs d'énergie revoient leur prix et qu'ils rognent sur leur marge, mais jusqu'où pourront-ils aller ? À un moment ou à un autre, il faudra payer la facture et la payer plein pot.
Ça doit phosphorer dans la tête des europhiles, leur engagement au côté de l'Ukraine risque de créer des mouvements sans précédent dans toute l'U.E. qu'ils ne sont pas sûrs de maîtriser, et même si c'est encore loin, ils doivent commencer à se faire du souci pour les élections européennes qui pourrait bien amener pas mal de surprises.