Comme il me semble n’y avoir ici que de pauvres ignorants à qui on a caché le soleil et quelques vieux boucs sur le retour perdus dans des lectures encyclopédiques virtuelles incertaines, je m’en vais vous conter la vie aventureuse de cet homme que vous ne connaissez même pas et qui pourtant vous atout donné:
J’ai nommé NAPOLÉON III
Cela évitera aux vieux boucs de mourir idiot et quant aux autres, leur permettra de comprendre que la démocratie n’est en aucun cas ce que l’on pense, encore moins ce que l’on croit.
Je dirai que c’est un achèvement, un aboutissement qui reste fragile. La démocratie se mérite et il faut en prendre soin en la protégeant de bien des imposteurs qui la troussent sans vergogne dès qu’elle valse un peu trop vite.
J’espère que vous passerez un bon moment à me lire…
Des questions sur ce récit? Ma bal vous est ouverte
Je vous préviens, ça va aller TRÈS VITE et déménager…Qui m’aime me suive.
Découvrons plutôt la magnifique histoire de notre pays, revue et corrigée par EUKINI, le seul, le vrai l’unique et…Le plus modeste….
Tout d’abord, QUI était Napoléon III?
Le savez vous vraiment?
Si vos études, même secondaires ont été faites à l’école de la république, vous n’avez aucune chance de pouvoir me répondre. Les républicains n’aiment pas Napoléon III, car durant 19 années il leur a confisqué leur chère République en restaurant l’EMPIRE. Pour eux, ce fut un crime de lèse majesté si j’ose le formuler ainsi. Pourtant, il fit bien MIEUX que les trublions de cette première puis deuxième République dont il fut le Président élu au suffrage universel par le peuple et ce, avec près de 80% des suffrages.
Je commence donc cette Histoire à ma façon
(Fin de la présentation)
Convoitée, courtisé, possédée et violée… Ce n’est pas une femme, c’est la France!
Pour bien comprendre la vie et surtout l’œuvre de Napoléon III il faut tout d’abord savoir et comprendre ce qu’était la France AVANT son règne, mais aussi d’où elle vient et comment son peuple a vécu.
La France est un pays riche, très riche. Tout y pousse, des oranges dans le midi, de beaux palmiers, des forêts de cèdres et de pins, des sapins en altitude, des chênes vigoureux, nous avons de magnifiques montagnes, des fleuves larges au débit gigantesque, des vallées verdoyantes et au Nord dans la Beauce et la Brie, une terre noire grasse et généreuse qui, pour peu qu’on s’en occupe, donne chaque année du grain, des fruits des légumes et de quoi fournir sans peine 5 fois plus de viandes à boucherie qu’il ne nous en faut.
Ce pays de cocagne, aux plages les plus belles d’Europe, joyau de l’Europe occidentale, fut convoité en permanence par toutes les tribus alentour et de l’Afrique du Nord misérable aux terres arides et celles glaciales de Norvège, elle vit déferler sur son sol dans le but évident de la piller, aussi bien des Vikings sanguinaires remontant la Seine jusqu’à Lutèce, se goinfrant de tout ce qu’ils n’avaient pas et assassinant pour l’avoir de force.
Au Sud, les arabes se lançaient à l’assaut de ce territoire pourtant protégé par les Pyrénées, ils avaient conquis et colonisé une grande partie de l’Espagne et poussaient leurs cimeterres jusqu’à notre belle ville de Poitiers, boutant hors de leurs terres les roitelets sans organisation, domestiquant l’indigène à son usage et érigeant partout où leur force le leur permettait, des places fortes pour garder pour eux ces territoires bénis des Dieux, ou d’un seul Dieu selon leur croyances.
Ce n’est que bien plus tard qu’un Charlemagne sanguinaire les chassa de son territoire au cours de batailles rudes et sanglantes destinées à les effrayer et les faire fuir.
Son Empire ne résista pas longtemps au partage qu’il en fit pour ses fils trop nombreux, et ce fut le début d’un âge dit moyen qui dura encore 1000 ans! Une période d’immobilisme sordide, de rois dits fainéants, se contentant de cinquante kilomètres carrés de territoires et de belles parties de chasse agrémentées de ripailles grasses, accompagnés dans leurs agapes par des gourgandines complaisantes.
Plus haut, dans le brouillard de la Tamise, là où la terre n’ose montrer sa verdeur, était une grande île peuplée de personnes courageuses mais plutôt miséreuses, leurs dirigeants regardaient ce pays magnifique presque à portée de vue et décidèrent d’y poser le pied, en Bretagne . Sa terre crayeuse et aride ne valant pas plus d’un kopek, ils décidèrent de descendre plus bas en Aquitaine, là où les roitelets n’y avaient que de petits châteaux fort, de plus très peu peuplé et bien plus riche que leur pays d’origine, mais aussi, bien plus pauvre que le Nord de la France où ses Seigneurs et Rois se contentaient de vivre sans trop s’inquiéter du reste de leur royaume!
Ainsi, les « Anglois » comme nos ancêtres les appelaient, colonisèrent pour non pas 100 ans mais près de 300 ans toute l’Aquitaine et même bien plus. En ce temps là, nos sociétés humaines avaient inventé le temps des Seigneurs, chacun son château, chacun son petit peuple et Dieu pour tous.
La combine était simple mais dura près de 1500 ans. A l’aube de ces temps obscurs, le sanguinaire violent prenait une terre et après avoir occis tout ce qui lui résistait, il faisait ensuite construire un château par ses nouveaux protégés conquis par la force. Puis il gérait ses terres au nom d’un Dieu inventé.
Que le peuple se rebelle de ne plus vouloir courber l’échine et travailler pour lui, on se fâchait un peu, oh, pas beaucoup, on avait bien mieux! On avait le cousin, le Seigneur d’à côté, on lui rendait visite et on lui disait: Tu vas me faire la guerre cousin, ou c’est moi qui vais t’occire et donner tes biens en pillage à mes manants! Je trouverai bien aussi quelques pucelles pour agrémenter mes soirées d’hiver! Dépêche toi car la révolte gronde. Mes gens renâclent à m’obéir, il faut qu’ils sachent qui est le maître!
Le cousin levait une armée, une bande de pauvres hères tous paysans et on les armaient, leur faisant faire quelques simulacres de batailles rangées. Puis on les envoyaient occire ceux d’à côté avec promesse de ripailles et de pillage si la victoire venait à s’accomplir.
Le Seigneur menacé cavalcadant à travers ses villages rameutait les plus forts pour défendre le Château, les plus faibles s’y réfugiant et on levait le pont levis pour en interdire l’accès!
Les assaillants hurlaient et menaçaient, mais impossible de prendre le Château, alors on pillait et on brûlait tout à l’entour, puis on repartait avec force cochon gras et vaches laitières volées.
Le pont rebaissé, la populace sortait en pleurnichant que tout était brûlé et pillé.
Le Seigneur arrivait alors sur son beau cheval blanc et leur disait:
"Votre Seigneur vous protège bonnes gens et il va vous aider, courage! Et tous de se retrousser les manches, les soldats bien vite reconvertis en bûcherons et charpentiers et en torcheurs zélés.
Ne cherchez pas dans le dico, je doute que vous trouviez ce mot, je l’ai inventé. Un torcheur est un type qui patauge dans une auge en brisant de la paille sous ses pieds, la mêlant à la boue, la glaise, afin d’en faire un « torchis » destiné à réaliser les murs des maisons de l’époque. Elles étaient à ossature en bois de chêne ou autre bois dur et résistant, ensuite on remplissait les espaces vides avec ce torchis.
Si vous visitez la ville de mon enfance, TROYES (dans l’aube) vous pourrez admirer dans le centre ville les vestiges réhabilités de ce qu’étaient les maisons et immeubles de l’époque, tous réalisés en torchis.
Le torchis possède des propriétés isolantes bien supérieures à tout ce qui se fait, même encore actuellement, sauf la Fixolite qui est une sorte de parpaing constitué de paille mêlée au ciment doublé de polystyrène expansé mais elle est peu connue en France puisqu’inventé en Belgique et peu exportée pour l’instant. On y vit beaucoup mieux que dans de la brique, du parpaing de ciment ou du Siporex.
A titre indicatif un bâtiment de 300 m² avec étage soit 600 m² se chauffe tout l’hiver même rude avec moins de 2200 litres de fuel et à 20 / 22° partout! Soit environ 3 à 5 fois moins que ce que demandent les constructions traditionnelles ou en béton passons c'est sans intérêt ici.
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Donc les maisons en torchis étaient fort à la mode et on ne se privait pas de recycler la paille après le temps des moissons. Mais revenons à notre Histoire…C’est plus captivant.
Une fois le village reconstruit, on distribuait les vivres, celles-là même que ces manants ne voulaient pas donner au Seigneur pour payer l’impôt il n’y a pas un mois. Puis dans l’église restée Intacte, car vénérée du petit peuple d’où qu’il soit, le Seigneur en ce dimanche glacial promettait aide et assistance à tous mais qu’il fallait évidemment payer l’impôt! Et la farce fonctionna… 1500 ans!
Et même plus.
Bien sur, certains cousins étaient trop gourmands et parfois ces expéditions dégénéraient, certains y perdaient leur Château.
Mais en général, les loups ne se mangent pas entre eux et c’est ainsi chers internautes que vos pères ont dû plier sous le joug de plus forts, de plus malins, de plus sanguinaires qu’eux!
Mais c'est à suivre...