La vente de fauves, cet autre trafic dans la «jungle» des cités
Par Christophe Cornevin
Publié hier à 18:59, mis à jour hier à 20:26
ENQUÊTE - Mis en scène par des footballeurs, des chanteurs et des rappeurs, les félins de compagnie nourrissent les fantasmes, le marché noir et le crime organisé. Les gendarmes multiplient les saisies.
Sur Instagram, ils paradent au pied d’une barre HLM en survêtement et casquette, avec des servals, des lionceaux ou encore des bébés tigres. Cédant à une variante de la mode du «LOL cat», celle du «chat trop mignon» qui fait craquer les adolescents, les plus décomplexés multiplient les selfies. Les jeunes fauves, à peine sevrés, sont quant à eux serrés dans les bras ou brandis comme des trophées devant l’objectif. Volontiers loués (500 euros) le temps d’une fête ou d’une séance photos, ces animaux sont réduits à l’état de peluches. Mis en scène par des footballeurs, des chanteurs et des rappeurs, la mode des félins de compagnie est à son zénith. Dans les cités, où règne le «bling-bling», l’effet de souffle n’a pas tardé.
franchement il y a du mal de fait
https://www.lefigaro.fr/actualite-france/la-vente-de-fauves-cet-autre-trafic-dans-la-jungle-des-cites-20211015
Par Christophe Cornevin
Publié hier à 18:59, mis à jour hier à 20:26
ENQUÊTE - Mis en scène par des footballeurs, des chanteurs et des rappeurs, les félins de compagnie nourrissent les fantasmes, le marché noir et le crime organisé. Les gendarmes multiplient les saisies.
Sur Instagram, ils paradent au pied d’une barre HLM en survêtement et casquette, avec des servals, des lionceaux ou encore des bébés tigres. Cédant à une variante de la mode du «LOL cat», celle du «chat trop mignon» qui fait craquer les adolescents, les plus décomplexés multiplient les selfies. Les jeunes fauves, à peine sevrés, sont quant à eux serrés dans les bras ou brandis comme des trophées devant l’objectif. Volontiers loués (500 euros) le temps d’une fête ou d’une séance photos, ces animaux sont réduits à l’état de peluches. Mis en scène par des footballeurs, des chanteurs et des rappeurs, la mode des félins de compagnie est à son zénith. Dans les cités, où règne le «bling-bling», l’effet de souffle n’a pas tardé.
franchement il y a du mal de fait
https://www.lefigaro.fr/actualite-france/la-vente-de-fauves-cet-autre-trafic-dans-la-jungle-des-cites-20211015