Nouvelles manifestations dans la capitale du Mali contre la présence des forces françaises au Sahel : les forces de l'ordre locales ont dispersé plusieurs centaines de manifestants qui s'étaient rassemblés malgré le risque épidémique. Les forces de sécurité maliennes ont dispersé à coups de gaz lacrymogènes le 20 janvier à Bamako quelques centaines de manifestants qui ont bravé l'interdiction de rassemblement pour protester contre la présence de la force anti-djihadiste française dans le pays. Les manifestants, à pied ou à moto, ont reflué devant les lacrymogènes des policiers et des gendarmes déployés en grand nombre autour de la place de l'Indépendance, ont constaté des correspondants de l'AFP. Des cortèges de motos partis de différents quartiers de la capitale pour rallier la place, lieu traditionnel des rassemblements, et participer à la manifestation ont été bloqués par les barrages policiers. Face à cette action des forces de l'ordre, Pape Diallo le porte-parole du mouvement a déclaré : «Nous avons décidé de surseoir à notre manifestation du 20 janvier 2021. Nous allons nous réorganiser... » Quelques blessés légers et au moins trois interpellations L'une des figures du collectif à l'origine de l'appel à manifester, Adama Diarra, plus connu sous le sobriquet de «Ben le cerveau», a fait état auprès d'un correspondant de l'AFP de quelques blessés légers et d'au moins trois interpellations. Le chanteur Salif Keita très engagé contre la présence française avait lui même appelé à manifester. Les autorités avaient interdit la manifestation en invoquant la lutte contre la pandémie de Covid-19. La France, engagée militairement depuis 2013 au Mali, y déploie ainsi qu'au Sahel 5 100 soldats dans la force anti-djihadiste Barkhane. Cette présence militaire suscite régulièrement des expressions d'animosité sur les réseaux sociaux, dans la bouche de certaines personnalités et lors de manifestations épisodiques à Bamako. Une opposition que des accusations de bavure de l'armée française avait réveillé en tout début d'année. Plusieurs animateurs de la manifestation programmée le 20 janvier sont membres du Conseil national de transition, organe législatif de la période transitoire ouverte après le coup d'Etat militaire du 18 août 2020 et censée ramener des civils élus au pouvoir au bout de 18 mois. Cette transition reste dominée par les militaires qui ont, eux, affirmé dès le départ leur attachement à la coopération militaire avec la France. La manifestation était programmée au moment où Paris se prépare à «ajuster» son effort militaire au Sahel, selon le mot du président Emmanuel Macron, perçu comme préfigurant une diminution des effectifs de Barkhane
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Peut-on faire le bonheur des gens malgré eux ? S'ils souhaitent autant que ça de vivre sous la loi des fous d'Allah pourquoi ne pas les laisser faire et couper toutes relations avec ce pays dès que nos soldats seront revenus au pays.