Alors que s'ouvre ce mercredi un séminaire gouvernementale, avec pour thématique notamment l'insécurité, l'ancien chef de l'Etat a estimé que ces derniers mois "l'autorité de l'Etat avait été mise en difficulté".
Emmanuel Macron s'attaque ce mercredi 9 septembre à l'insécurité, qui figure au menu du séminaire gouvernementale, cheval de bataille de la droite, conscient que cette inquiétude est remontée en deuxième place chez les Français, après le Covid-19, en raison d'une série d'agressions choquantes. Reconnaissant une "banalisation de la violence", le chef de l'Etat et son Premier ministre souhaitent une accentuation des effort avec en particulier une accélération de la réponse judiciaire, pour éviter des lenteurs qui donneraient un sentiment d'impunité.
"Ces derniers mois, il faut bien reconnaître que l'autorité de l'Etat a été mise en difficulté", a asséné François Hollande mercredi matin sur BFMTV-RMC, citant notamment "des manifestations qui dégénèrent, des violences, des déclarations de tel ou tel membre du gouvernement". "Le président de la République est dans son rôle de rappeler qu'il y a un Etat et qu'il doit y avoir une autorité", a estimé l'ancien chef de l'Etat.
Selon François Hollande, malgré la nomination de plusieurs ministres de l'Intérieur, "il n'y a pas eu l'impression que le président de la République lui-même prenait ses sujets à coeur de son action". "Aujourd'hui nous avons moins besoin de déclarations, de proclamations sur des lois prochaines que d'applications et des mises en oeuvre de lois existantes", a-t-il martelé, déplorant une "société de plus en plus violente".
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Même si il fut probablement le plus mauvais président de la V ème République, ce fut quand même un homme politique parmi les plus retord et je ne doute pas que si il peut savonner la planche sous les pieds de Macron, il ne se gênera pas de le faire.