Malmenés par la crise du coronavirus, les transporteurs routiers ont refusé par avance vendredi toute augmentation de la pression fiscale pour financer le plan de relance du gouvernement, dont ils sont exclus.
"Contrairement aux autres secteurs touchés par la crise, le transport routier de marchandises et la logistique ne bénéficieront pas de mesures spécifiques. Dont acte", déplorent dans un communiqué commun les principales organisations professionnelles du secteur, FNTR, Otre et Union-TLF.
"Si le secteur espère bénéficier indirectement de la relance globale, les organisations professionnelles avertissent qu'elles seront extrêmement attentives à toute augmentation de la pression fiscale sur les entreprises du secteur" qui viseraient à "financer ce plan via de nouvelles taxes", préviennent-elles.
La situation des transporteurs routiers, une profession composée très majoritairement de petites entreprises, reste précaire, avertissent-t-elles, évoquant "des dépôts de bilan en perspective et des menaces sur l'emploi".
"Il en va de l'avenir des 40.000 entreprises du secteur et de leurs 600.000 salariés", écrivent les trois organisations, qui rappellent que le transport routier, qui transporte actuellement 90% des marchandises en France, "est et restera incontournable".
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Voila comment les transporteurs ont été remercié de leurs prestations pendant le confinement de Macron ! Beaucoup de transporteurs ont du faire des exploits de logistiques pour faire tourner les camions avec des prix de misère donnés par la distribution, ils ont refusé de faire grève que ce soit les patrons ou les conducteurs et pour récompense, pas de plans de relance et encore des petites boites qui vont crevées et des gars au chômage au profit des sociétés de l'est.