Les salariés du Parisien ont indiqué mercredi à l'issue d'une AG qu'ils refusaient le nouveau projet de leur direction, qui prévoit la suppression de ses éditions départementales et un plan de départs.
L'assemblée générale des salariés réunie mercredi a "refusé le projet de la direction en l'état", selon le texte d'une motion qu'elle a adoptée. Elle "refuse toute suppression de poste, pigistes y compris", et "demande le rétablissement de pages locales et départementales".
L'assemblée générale a mandaté les syndicats pour négocier sur cette base "sans suppression de postes, avec une pagination plus importante que celle proposée, sanctuarisée et pérennisée pour l'information locale et départementale sur le print et le web".
La direction du Parisien (groupe LVMH) avait annoncé mardi un plan pour tenter d'enrayer la baisse de ses ventes et se renforcer dans le numérique.
Ce projet éditorial doit s'accompagner d'un plan de départs volontaires qui vise 30 personnes sur 435 journalistes au sein de la rédaction, avec le recours à un accord de gestion prévisionnelle des emplois et des compétences (GPEC).
Les neuf rédactions départementales sont conservées mais réduites de moitié (elles passeront entre 9 et 14 journalistes aujourd'hui à entre 7 et 8) et le nouveau cahier unifié, baptisé "Le Grand Parisien", qui remplace les éditions départementales, sera édité avec neuf couvertures différentes. Le journal teste ce format depuis le début de la crise sanitaire.
Le nouveau projet prévoit également la création de nouvelles rubriques (féminisme, tech) et vise à multiplier par cinq le nombre d'abonnements numériques.
actu.orange.fr
Voila comment on tue à petit feu une entreprise avec des syndicats, qu'ils le veuillent ou non, l'avenir de la presse c'est le numérique, d'ici quelques années l'information sera sur les tablettes et sur les smartphones et non plus sur support papier qui vit ses dernières années.
Les jeunes ne s'embêteront pas avec des journaux mal commodes qu'il faut acheter et se débarrasser ensuite et c'est un plus pour la planète car l'industrie du papier pollue quand même énormément.