Avec les tests Véran PCR, restez confinés tout l’hiver
Publié le 05/11/2020
Monsieur Véran n’aime pas la contradiction.
Il accumule les bêtises et les contrevérités depuis neuf mois, mais il ne supporte pas les voix dissonantes.
Neuf mois, le temps d’un confinement fertile. Fertile, son ministère ne l’aura été qu’en mensonges et en mépris. Devant l’Assemblée nationale, il s’est offusqué qu’on le traite de menteur, prenant à témoin de manière assez ignoble deux jeunes dans un état grave pour illustrer son à-propos et sa clairvoyance.
C’est ainsi que l’arrogant s’est fait enfant, que l’invective et le mépris se sont rassemblés dans une alternative capricieuse : soit vous acceptez mes mensonges et mon mépris, soit je renie le pouvoir de représentation que le peuple vous a donné.
C’est vous qui allez sortir, Monsieur le ministre, et par la petite porte, celle qui s’ouvrira sur votre bilan funeste.
(...)
Nous avons maintenant, à l’issue de nos dernières recherches d’information sur ces fameux tests PCR, la conviction que vous avez volontairement créé cette deuxième vague de toutes pièces en vous appuyant notamment sur la colère syndicale annuelle de nombreux médecins qui se sont fait les complices de cette supercherie.
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Didier Raoult a été le premier pourtant à utiliser les tests PCR comme piliers de sa stratégie pour combattre la Covid-19. Notre ministre pourrait, devrait l’en remercier, lui qui vient d’embastiller 67 millions de Français en se basant sur ces diagnostics.
Pour autant, l’utilisation des tests PCR par Didier Raoult n’a rien avoir avec le dévoiement de ces tests par notre sinistre responsable ministériel.
En effet, au printemps, l'IHU a massivement utilisé ces tests pour dépister la Covid-19, afin de précocement détecter et isoler les porteurs. Mais la méthode Raoult n’est en rien comparable avec le dispositif mis en place par notre ministre de la Santé. Raoult amenait les gens dehors quand Véran les enferme.
L’IHU ouvrait ses portes à tous les volontaires, symptomatiques ou non, et était d’ailleurs critiqué pour cela alors qu’aujourd’hui cette politique devenu la doctrine, à l'excès inverse même. Cela permettait à Raoult d’isoler les porteurs, même très précocement - ainsi, ils ne contaminaient pas leur entourage, même en étant asymptomatique, ce qui aujourd’hui est le risque et nous contraint à subir un second confinement.
Mais surtout Raoult a un usage de la PCR bien plus expert que nombre de médecins en France.
Avoir le suspect, c’est bien, avoir son ADN, c’est encore mieux.
La criminologie s’appuie depuis plusieurs années sur les tests PCR pour confondre l’auteur d’un crime
C’est le problème inverse avec le Sars-CoV-2.
On connaît son ARN, mais ce sont les prélèvements qui sont incertains.
Comme démontré dans l’article précédent où l’on interrogeait ces tests PCR, les prélèvements effectués sur les patients contiennent de multiples fragments d’ARN : ARN de différents virus, de bactéries, ARN humain..
.Une part importante de ces fragments sont des des ARN inertes, des déchets. Il est probable, et même plus qu’évident au regard de la quantité et de la diversité des ARN présents (1), que certains fragments ARN puisent contenir des séquences communes à certaines séquences du Sars-CoV-2.
Il est donc envisageable que certains de ces fragments puissent correspondre aux amorces choisies pour détecter le Covid-19.
Si un des ces fragments était amplifié par PCR, une personne non infectée par le SARS-Cov-2 serait quand même détecté positif au Covid-19.
Alors, M.Véran nous dirait que les signes cliniques permettent ou non de valider cette positivité. Sauf que là encore, les incertitudes sont nombreuses, même si certains dogmes ont été établis pour les nier. En effet, et comme évoqué encore une fois dans l’article sus-cité, le tableau clinique de la Covid-19 peut être similaire en de nombreux points avec d’autres viroses respiratoires.
Le HCSP reconnaît donc que le diagnostic clinique pour distinguer la Covid-19 est incertain. Il affirme cependant que l’anosmie et l’agneusie seraient deux symptômes assez caractéristiques.
Cela nous surprend. Cette démarche n’est pas très scientifique, mais il nous a toujours semblé avoir souvent souffert d’anosmie et d’agueusie lors de gros rhumes ou de grosses grippes par le passé. Avoir la crève et ne plus sentir, ni même goûter son café, nous semblait être un grand classique.
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Quoi qu’il en soit, il semble très compliqué de se baser sur le tableau clinique pour distinguer la Covid-19 des autres viroses respiratoires saisonnières. C’est pourquoi il est indispensable de croiser ce tableau clinique avec des tests PCR les plus précis qui soient pour minimiser les risques de confusion.
L’IHU de Marseille a publié une étude de grande qualité qui traite notamment du bon usage des tests PCR .
Dans cette publication, on constate que l’usage fait des tests PCR par l’IHU de Marseille atteint une précision qui le transforme en art.
Mais surtout démontre, qu’encore une fois, le reste des structures hospitalières françaises devrait s’appuyer sur le travail fait par l’IHU de Marseille et par Didier Raoult plutôt que de le traiter de charlatan.
En effet, l’IHU de Marseille limite le nombre de cycle d’amplification à 35 (Ct cut off) et il y est estimé qu’au-dessus d’un Ct de 33, le patient n’est plus contaminant. Pour les différentes viroses respiratoires, on estime, comme l’IHU de Marseille pour la Covid-19, qu’un cycle d’amplification autour de 35 permet de détecter les patients malades.
Et quel que soit la maladie, on estime que le nombre de cycles d’amplifications doit être strictement inférieur à 40 pour pouvoir interpréter les résultats.
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C’est là qu’est la supercherie mis en place par les autorités sanitaires internationales.Parfois, un simple détail peut rendre totalement inefficiente la plus puissante des technologie.
Ici, ce détail est un trait, un simple trait.
En effet, même si comme nous venons de l’exposer un nombre d’amplification supérieur à 35 induit de probables réactions croisées avec d’autres virus, mais surtout implique qu’une part importante des patients diagnostiqués positifs ne soient ni malades, ni contagieux, comme le précise la très bonne revue« Industrie et technologie » , la plupart des tests fixent le Ct à... 40, indique le NYT. Certains à 37.
« Des tests avec des seuils aussi élevés peuvent ne pas détecter uniquement du virus vivant mais aussi des fragments génétiques, restes de l’infection qui ne posent pas de risque particulier », précise le quotidien. Une virologue de l’Université de Californie interrogée admet qu’un test avec un Ct supérieur à 35 est trop sensible. « Un seuil plus raisonnable serait entre 30 et 35 », ajoute-t-elle. »
Il est déjà évident ici qu’utiliser des tests avec des seuils au-dessus de 35 et jusqu’à 40 cycles ne peut que donner de faux résultats.Mais il est encore surprenant d’apprendre que beaucoup de laboratoires européens et français interprètent ces tests avec un nombre de cycle d’amplification de 40.
Ce seuil ne devrait jamais être considéré comme interprétable, et encore moins comme valide, pour détecter un cas positif. Pourtant c’est ce seuil qui est retenu par toutes les autorités sanitaires occidentales : OMS, FDA, CDC, HSA, HCSP, ANSM...
Ce seuil de 40 ne devrait même pas être atteint et nombre de publications expliquent clairement qu’à ce seuil, on détecte tout. D’ailleurs, jusqu’ici, et dans tous les diagnostics PCR, il a toujours été mentionné que ce seuil devait être strictement inférieur à 40 comme indiqué précédemment (<40).
Nos autorités sanitaires ont peut-être simplement fait une erreur, laissé une coquille lorsqu’elles ont inclus les seuils égaux à 40 (<=40).
Avec des seuils comme ceux-là, les résultats des diagnostics de la Covid-19 sont "au petit bonheur la chance", ce qui explique d’ailleurs le fait que des personnes testées positives le lundi deviendront négatives le mardi.
cet été, malgré la disparition de la Covid-19 dans sa forme grave, nous continuions à détecter de nombreux cas positifs.
Comme une sorte de bruit de fond. Il y avait les tests positifs, mais pas les symptômes.
Aujourd’hui, nous avons les tests positifs et les symptômes. Quels sont ces symptômes ?
Des rhumes, avec nez qui coule, qui pourtant n’était pas un symptômes de la première version du Covid-19, des courbatures, parfois de la fièvre, voire de l’anosmie et de l’agueusie.
Comme nous l’avons déjà, évoqué, ces symptômes ne sont pas caractéristiques du Covid-19 et de nombreuses viroses respiratoires peuvent les engendrer.(..)
I
l était dès lors évident que l’automne venu, ces symptômes allaient se démultiplier. Il était donc facile de prévoir, sachant que les tests présenteraient un grand nombre de faux positifs
et que le nombre de personnes qui viendraient se faire tester seraient bien plus important, qu’on aurait un épisode épidémique. Comme nous l’avons démontré, cette épidémie n’est que l’épidémie classique des viroses automnales.
(...)
les chiffres de la mortalité sont bidouillés. apparente manipulation des données encore plus grossières, c’est dans la régularité hebdomadaire de l’évolution des décès :
à croire que tous les patients décident de mourir le mardi, juste avant les réunions ou conseil de défense qui statuent sur nos libertés fondamentales.
D’ailleurs, le collectif citoyen, à l’instar de Monsieur Veran, peut prévoir les prochaines semaines dans les EHPAD et pour le reste de la France.
Comme indiqué par les épidémiologistes de plateau de télé et par les devins de l’institut Pasteur, il y aura effectivement une augmentation du nombre de cas et de décès jusqu’à mi-novembre, .
Il y aura alors une petite accalmie de quelques semaines, avant que ça ne reparte à la hausse de manière bien plus importante qu’aujourd’hui.
Comme toutes les années. Ca s’appelle l’hiver. Et avec les tests PCR tels qu’ils sont utilisés aujourd’hui et si le gouvernement continue à suivre ces modélisations enfantines basées sur l’accélération du taux de contamination,
donc sur les tests Véran PCR, nous pouvons annoncer aux Français que nous allons passer l’hiver confinés.
http://www.francesoir.fr/opinions-tribunes/avec-les-tests-veran-pcr-restez-confines-tout-lhiver