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    Certains ex-squatteurs s'estiment oubliés !

    Le gamin d'Etupes
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    Certains ex-squatteurs s'estiment oubliés ! Empty Certains ex-squatteurs s'estiment oubliés !

    Message par Le gamin d'Etupes Jeu 23 Nov - 18:18

    Certains ex-squatteurs s'estiment oubliés de la liste des 370 relogeables.
    Par Tonino SERAFINI

    QUOTIDIEN : Lundi 9 octobre 2006 - 06:00

    C'était une mise en scène de happy end. Samedi, à 15 h 15, à Cachan, le député-maire (PS) Jean-Yves Le Bouillonnec sort du gymnase. Il porte un enfant dans ses bras, tient par la main une femme africaine. Il les conduit jusqu'aux autobus affrétés pour transporter 76 ex-squatteurs, au centre d'hébergement de France Terre d'asile à Créteil (Val-de-Marne). Des applaudissements et des cris saluent la sortie de cette première famille. Certains ont les larmes aux yeux. «Le maire a été impeccable. Il nous a accueillis et accompagnés jusqu'au bout», commente Mamadou, un Malien d'une trentaine d'années. Au total, 128 personnes, toutes sans papiers, ont quitté le gymnase samedi, pour aller dans des centres d'accueil à Boissy-Saint-Léger (Val-de-Marne), Stains (Seine-Saint-Denis) et donc Créteil.

    Contraintes. Jusque-là tout s'était bien passé. Mais dans la nuit de samedi à dimanche il y a eu un accroc : douze personnes, transportées par le dernier bus parti de Cachan à destination de Porcheville (Yvelines), à une quarantaine de kilomètres de Paris, sont revenues dans le gymnase. Elles ont jugé l'endroit «trop éloigné» au regard de leur lieu de travail et des contraintes horaires de leurs métiers (nettoyage, sécurité, bâtiment). «Maintenant, on ne quittera pas le gymnase sans avoir visité» au préalable les lieux d'hébergement, indiquait hier Safiétou Ba, une des déléguées. Pour ne rien arranger, des tensions sont apparues dimanche entre anciens squatteurs sur la constitution de la liste nominative des personnes ayant vocation à aller dans les centres d'hébergement. D'anciens occupants du bâtiment F du Crous ­ expulsés le 17 août par la police ­ s'estiment oubliés de cette liste de 370 noms. Ils avaient trouvé refuge ailleurs que dans le gymnase après l'évacuation de leur squat.
    Pour Dominique Sopo, président de SOS Racisme et médiateur dans l'affaire de Cachan, «il reste effectivement quelques cas litigieux à régler. La liste comporte forcément quelques imperfections que nous allons corriger».
    Samedi, les bénévoles, les médiateurs et les élus de Cachan n'ont pas ménagé leurs efforts pour que les premiers départs se fassent dans la dignité. Tout le monde s'est réveillé tôt pour rassembler ses affaires. Ensuite chacun a attendu assis sur des matelas accolés les uns aux autres au milieu de valises et de sacs. L'appel des familles pour rejoindre les bus a commencé en début d'après-midi, avec la sortie symbolique du maire accompagnant les premiers partants. Le parcours menant jusqu'aux cars est balisé par des barrières métalliques. Des bénévoles saluent les partants . On crie leurs noms. C'est le tour d'une famille maghrébine. Le père, la mère et les deux enfants croisent Jean-Yves Le Bouillonnec. Tout le monde s'embrasse. On se parle en se serrant les mains. L'élu recommande aux enfants scolarisés dans un collège à Villejuif de «bien travailler à l'école. C'est important !» La famille va partir à Créteil, où ne sont accueillis que des sans-papiers. Le père «est autorisé à rester sur le territoire parce qu'il est soigné dans un hôpital pour une sclérose en plaques», précise le maire. Sa femme et ses enfants ne bénéficient d'aucun statut pour leur séjour en France.
    Garants. Selon le protocole d'accord signé dans la nuit de vendredi à samedi, les hébergements se font «sans limitation de durée et leurs bénéficiaires seront placés sous la protection et l'accompagnement [de] France Terre d'Asile» . L'article 2 précise qu' «il sera procédé à l'examen de chaque dossier individuel des personnes (...) se trouvant en situation irrégulière au regard de la législation sur le séjour des étrangers en France». Chaque dossier sera instruit directement par les services centraux du ministère de l'Intérieur. Les médiateurs qui ont négocié l'évacuation du gymnase (SOS Racisme, la Licra et France Terre d'asile) se portant garants du respect de la parole donnée


    ' mais ou vas t on, vous le trouvez un toit, alors que certaine personne en reclame depuis des années, et ils sont pas content, ils veulent pas aussi etre a 5 minutes de leurs travail, du metro ou d'un hypermarché Shocked
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