Il était l'un des plus célèbres interprètes d'Arsène Lupin, le personnage créé par le romancier Maurice Leblanc au début du XXe siècle. A 83 ans, le comédien Georges Descrières est mort samedi matin auprès de sa femme à Cannes (Alpes-Maritimes), a annoncé son agent, il a succombé à un cancer.
De formation classique, il était devenu populaire pour son rôle dans les aventures du «gentleman cambrioleur», diffusées sur la 2e chaîne de 1971 à 1974 avec le célèbre générique interprété par Jacques Dutronc. Dans les 26 épisodes de la série, rediffusés dans les années 80 par la Cinq, figuraient également Marthe Keller, Roger Carel ou Bernard Giraudeau.
Mais Georges Descrières était aussi et avant tout un homme de théâtre. Il est entré à la Comédie-Française en 1955 et y a passé trente ans de sa carrière. L'acteur a triomphé dans «Don Juan». Il a aussi joué dans «Les fausses confidences de Marivaux», «Becket ou l'honneur de Dieu» de Jean Anouilh ou «La jalousie de Sacha Guitry».
Au cinéma, il a commencé avec Claude Autant-Lara dans «Le Rouge et le Noir». Il a aussi joué dans plusieurs films d'époque, «Le fils de Carole Chérie» (1955) ou «Les trois mousquetaires» (1961) de Bernard Borderie. A l'écran, il a tourné notamment aux côtés d'Audrey Hepburn ou de Brigitte Bardot.
Depuis la fin des années quatre-vingt, il vivait dans le Midi de la France, à Cannes (Alpes-Maritimes). Il a aussi créé dans les années 90 et dirigé le conservatoire de théâtre de Grasse.
La Comédie française lui rend hommage
Dimanche, les deux représentations de la Comédie Française, «Un fil à la patte» et «Hamlet», ont été dédiées à Georges Descrières, qui en fut le sociétaire pendant trente ans et le plus jeune doyen ainsi que le père d’une actuelle sociétaire, Sylvia Bergé. Ce soir, Muriel Mayette, la patronne de la Comédie Française, salue «une figure» et «un virtuose». «Il restera le gentleman cambrioleur. Car c’était un gentleman jusque sur les plateaux, bel homme, séducteur, très classe, plein d’humour mais aussi un peu inaccessible, qui cultivait un mystère de l’artiste, avec une certaine hauteur... C’était une autre école, qui était aussi très admirable».
E.B.
SOURCE :
VIDEO. Georges Descrières doyen de la Comédie Française
De formation classique, il était devenu populaire pour son rôle dans les aventures du «gentleman cambrioleur», diffusées sur la 2e chaîne de 1971 à 1974 avec le célèbre générique interprété par Jacques Dutronc. Dans les 26 épisodes de la série, rediffusés dans les années 80 par la Cinq, figuraient également Marthe Keller, Roger Carel ou Bernard Giraudeau.
Mais Georges Descrières était aussi et avant tout un homme de théâtre. Il est entré à la Comédie-Française en 1955 et y a passé trente ans de sa carrière. L'acteur a triomphé dans «Don Juan». Il a aussi joué dans «Les fausses confidences de Marivaux», «Becket ou l'honneur de Dieu» de Jean Anouilh ou «La jalousie de Sacha Guitry».
Au cinéma, il a commencé avec Claude Autant-Lara dans «Le Rouge et le Noir». Il a aussi joué dans plusieurs films d'époque, «Le fils de Carole Chérie» (1955) ou «Les trois mousquetaires» (1961) de Bernard Borderie. A l'écran, il a tourné notamment aux côtés d'Audrey Hepburn ou de Brigitte Bardot.
Depuis la fin des années quatre-vingt, il vivait dans le Midi de la France, à Cannes (Alpes-Maritimes). Il a aussi créé dans les années 90 et dirigé le conservatoire de théâtre de Grasse.
La Comédie française lui rend hommage
Dimanche, les deux représentations de la Comédie Française, «Un fil à la patte» et «Hamlet», ont été dédiées à Georges Descrières, qui en fut le sociétaire pendant trente ans et le plus jeune doyen ainsi que le père d’une actuelle sociétaire, Sylvia Bergé. Ce soir, Muriel Mayette, la patronne de la Comédie Française, salue «une figure» et «un virtuose». «Il restera le gentleman cambrioleur. Car c’était un gentleman jusque sur les plateaux, bel homme, séducteur, très classe, plein d’humour mais aussi un peu inaccessible, qui cultivait un mystère de l’artiste, avec une certaine hauteur... C’était une autre école, qui était aussi très admirable».
E.B.
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VIDEO. Georges Descrières doyen de la Comédie Française
