Au lendemain de l'attaque au cocktail molotov qui a provoqué l'incendie de leurs locaux, les dessinateurs de «Charlie Hebdo», qui ont ont trouvé refuge chez Libération, commentent l'incendie avec un humour mordant, dans les pages de Libé de jeudi : «Où est Charlie ?» peut-on lire en bas d'un dessin représentant les ruines du journal
Je suis solidaire avec tous les journaux que j'écoute», font dire les dessinateurs de Charlie à Claude Guéant. Avant de s'en prendre aussi au patron de la rédaction de Libé, Nicolas Demorand, bouffi, qui les invite à la salle de gym...
Pourtant, l'heure n'est pas à la rigolade... Après l'incendie des locaux et le piratage du site web, toujours inactif jeudi matin, l'hébergeur basé en Belgique a reçu des menaces de mort. Il refuse dorénavant de réactiver le site, confirme Valérie Manteau, journaliste et responsable du site. «Soit la police les rassure et on parvient à les convaincre de le remettre en ligne, soit on change d'hébergeur», a-t-elle ajouté.
Jeudi matin, la page Facebook s'est aussi embrasée et devrait être fermée, selon le compte twitter du journal. Elle est la cible depuis mercredi d'une multitude de commentaires de musulmans indignés par la Une de «Charia Hebdo», se réjouissant de l'incendie qui a touché l'hebdomadaire ou répétant à l'envi la profession de foi de l'islam. «Je témoigne qu’il n’y a de vraie divinité que Dieu et que Mahomet est son messager», indique ainsi un commentaire qui revient très fréquemment, citant en arabe, ou traduite en français, la profession de foi musulmane, premier pilier de l'islam.
«Allez au diable, Charlie Hebdo»
Elle est inscrite des dizaines et des dizaines de fois, citée généralement quatre fois par chaque internaute et dupliquée ensuite par d'autres. «Tu as touché notre prophète», «Allez au diable, Charlie Hebdo», «Honte à Charlie Hebdo, vous avez gagné un bon tirage mais vous récolterez les conséquences» indiquent par ailleurs des messages de menaces, tandis que d'autres argumentent.
«Les musulmans demande une seule chose des excuses publiques», dit l'un d'eux. «Si vous parlez de la liberté, alors pensez à ce que ça fait si je caricature Jésus», dit un autre. Ou encore : «Votre liberté s'arrête lorsque la liberté des autres commence...».
«Mais où est Charlie ? hahahahahahahahaha», s'interroge un autre message, qui se réjouit visiblement de l'incendie.
Au total, des centaines de commentaires se retrouvent sur le «mur» de Charlie Hebdo, certains prenant aussi la défense du journal. «Vive Charlie Hebdo!», «Merci Charlie», «Soutien à Charlie Hebdo !!!!!», peut-on lire notamment.
La police est en train «de récupérer des données sur ceux qui ont posté des menaces de mort. Dès qu'ils auront fini, on fermera la page aux commentaires», a précisé Valérie Manteau.
Les locaux de l'hebdomadaire satirique ont été victimes dans la nuit de mardi à mercredi d'un incendie, alors que le journal sortait mercredi un numéro rebaptisé «Charia hebdo», avec le prophète Mahomet comme «rédacteur en chef». Un événement qui avait suscité une vague d'indignations
Le Parisien
Je suis solidaire avec tous les journaux que j'écoute», font dire les dessinateurs de Charlie à Claude Guéant. Avant de s'en prendre aussi au patron de la rédaction de Libé, Nicolas Demorand, bouffi, qui les invite à la salle de gym...
Pourtant, l'heure n'est pas à la rigolade... Après l'incendie des locaux et le piratage du site web, toujours inactif jeudi matin, l'hébergeur basé en Belgique a reçu des menaces de mort. Il refuse dorénavant de réactiver le site, confirme Valérie Manteau, journaliste et responsable du site. «Soit la police les rassure et on parvient à les convaincre de le remettre en ligne, soit on change d'hébergeur», a-t-elle ajouté.
Jeudi matin, la page Facebook s'est aussi embrasée et devrait être fermée, selon le compte twitter du journal. Elle est la cible depuis mercredi d'une multitude de commentaires de musulmans indignés par la Une de «Charia Hebdo», se réjouissant de l'incendie qui a touché l'hebdomadaire ou répétant à l'envi la profession de foi de l'islam. «Je témoigne qu’il n’y a de vraie divinité que Dieu et que Mahomet est son messager», indique ainsi un commentaire qui revient très fréquemment, citant en arabe, ou traduite en français, la profession de foi musulmane, premier pilier de l'islam.
«Allez au diable, Charlie Hebdo»
Elle est inscrite des dizaines et des dizaines de fois, citée généralement quatre fois par chaque internaute et dupliquée ensuite par d'autres. «Tu as touché notre prophète», «Allez au diable, Charlie Hebdo», «Honte à Charlie Hebdo, vous avez gagné un bon tirage mais vous récolterez les conséquences» indiquent par ailleurs des messages de menaces, tandis que d'autres argumentent.
«Les musulmans demande une seule chose des excuses publiques», dit l'un d'eux. «Si vous parlez de la liberté, alors pensez à ce que ça fait si je caricature Jésus», dit un autre. Ou encore : «Votre liberté s'arrête lorsque la liberté des autres commence...».
«Mais où est Charlie ? hahahahahahahahaha», s'interroge un autre message, qui se réjouit visiblement de l'incendie.
Au total, des centaines de commentaires se retrouvent sur le «mur» de Charlie Hebdo, certains prenant aussi la défense du journal. «Vive Charlie Hebdo!», «Merci Charlie», «Soutien à Charlie Hebdo !!!!!», peut-on lire notamment.
La police est en train «de récupérer des données sur ceux qui ont posté des menaces de mort. Dès qu'ils auront fini, on fermera la page aux commentaires», a précisé Valérie Manteau.
Les locaux de l'hebdomadaire satirique ont été victimes dans la nuit de mardi à mercredi d'un incendie, alors que le journal sortait mercredi un numéro rebaptisé «Charia hebdo», avec le prophète Mahomet comme «rédacteur en chef». Un événement qui avait suscité une vague d'indignations
Le Parisien
Ce n'est qu'un debut !!! Suis pas etonnée moi !
Fallait pas commencer maintenant c'est trop tard !!
Fallait pas commencer maintenant c'est trop tard !!