Faite pas trop savoir que vous êtes des bourgeoise enrobée de crème Fraîche, ont vas vous mettre sous pression et vous allez passer à l'acte ??
Laissée sans soin dans sa cellule à Lantin, la policière infanticide, désespérée, s'est suicidée
Véronique Botty
La policière de Waremme prise de folie avait emmené ses deux jeunes enfants dans les bois de son enfance à Stoumont où elle avait tenté de les immoler par le feu avant d’essayer de se suicider. Jeudi, Sandra Koch qui n’était toujours pas transférée dans une institution adaptée, a mis fin à ses jours, désespérée au fond de sa cellule de Lantin.
Ce sont les journaux Sudpresse qui racontent ce lundi les suites tragiques du drame. Jeudi en fin de journée, Véronique Koch, la policière qui avait tenté de tuer ses deux enfants, a été retrouvée pendue dans sa cellule de Lantin. Une cellule où elle n’aurait plus dû se trouver depuis longtemps. Elle avait en effet été examinée par deux experts psychiatres, qui avaient estimé qu’elle avait agi dans un état grave de déséquilibre mental qui la rendait incapable de contrôler ses actes.
Mais la prison de Lantin dispose d’une section psychiatrique pour les hommes, mais pas pour les femmes. Or, Sandra Koch était en grave dépression ce qui nécessitait des soins urgents. Elle devait normalement être transférée, quand il y aurait une place, dans un centre de soins adaptés à Mons. Mais les méandres et les lenteurs de la justice en ont décidé autrement.
Jeudi matin, Sandra Koch avait appris que la Commission de Défense Sociale refusait son placement dans une institution de Waremme. Une institution bénéficiant de places disponibles et qui se situe pas loin du domicile familial. Car il y avait un espoir pour cette famille déchirée. L’époux de Sandra Koch avait en effet entendu les experts, il avait peut-être compris l’incompréhensible. En tout cas, il rendait visite chaque semaine à son épouse. Et leur petit garçon qui avait 4 ans au moment des faits, téléphonait tous les jours à sa maman....
Un policier de Comines, en arrêt maladie en raison d'une dépression nerveuse, a fait feu mercredi vers 22h dans la rue avant de se donner la mort avec son arme de service, indique Sudpresse.
Les faits se sont produits sur la chaussée de Warneton à Comines. L'homme est allé chercher son arme au poste de police, a embouti plusieurs voitures et a tiré plusieurs coups de feu dans la rue. Un riverain a été sauvé in extremis par son épouse qui l'a attiré dans une maison pour le protéger des tirs.
Il semblerait que l'homme était tombé dans une sérieuse dépression après avoir appris que sa femme le trompait.
Le parquet de Tournai devrait en dire plus lors d'une conférence de presse prévue à 15h45.